Le 1er avril 2014, l'OTAN a décidé à l'unanimité de suspendre la coopération avec la Fédération de Russie à la suite de l'annexion de la Crimée par la Russie dans le cadre du conflit russo-ukrainien.
En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
Cette fois, c'était un « big bang » : l'OTAN admit sept nouveaux membres, dont trois anciennes Républiques soviétiques, l'Estonie, la Lettonie, et la Lituanie. Ce qui avait été la « zone de sécurité » de l'URSS était désormais entièrement absorbé par l'OTAN. En 2003, les États-Unis envahirent l'Irak.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
Au cours de la conférence de presse du 21 février 1966, il lance la "crise atlantique" : il affirme que la volonté de la France à disposer d'elle-même et à être utile aux autres nations n'est pas compatible avec une organisation de défense où elle est subordonnée. Il refuse toute subordination au sein de l'OTAN.
Au sein de l'UE, la France possède l'armée la plus puissante selon le site Global Firepower. Construit à partir de critères comme la puissance militaire ou les capacités financières et logistiques, le classement hisse même Paris à la 7e place mondiale, derrière la Corée du Sud et devant le Royaume-Uni.
L'ensemble des représentants militaires constitue le Comité militaire en session permanente. L'actuel président délégué du Comité militaire est le lieutenant général Lance Landrum.
L'Ukraine est-elle membre de l'OTAN ? L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN. L'Ukraine est un pays partenaire de l'OTAN, ce qui signifie qu'elle coopère étroitement avec l'OTAN mais qu'elle n'est pas couverte par la garantie de sécurité prévue dans le traité fondateur de l'Alliance.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
Comme outil de propagande
La lettre latine « Z » est abondamment utilisée par le gouvernement russe comme motif de propagande pro-guerre et a été reprise par des civils pro-Poutine comme symbole de soutien à l'invasion de l'Ukraine.
Que veut faire Poutine, selon vous ? Il veut détruire d'abord l'Ukraine, et à travers cette agression, détruire l'Europe. D'ailleurs, il n'a jamais caché cet objectif. Aujourd'hui, il est devenu absolument clair pour le monde entier, concernant l'Ukraine.
Pour justifier l'offensive militaire de la Russie en Ukraine, Vladimir Poutine a évoqué le risque que représentait l'OTAN pour son pays. Cette perception russe de l'OTAN comme une menace est bien antérieure à la crise ukrainienne.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
De sa création à 1991, l'adversaire désigné de l'OTAN est l'URSS qui forme elle-même le pacte de Varsovie en 1955 à la suite de l'adhésion de la RFA à l'OTAN et à son réarmement.
T-14 Armata — Wikipédia.
L'Ukraine de 1991
Les régions de l'est proviennent de l'ancien Empire russe tandis que celles de l'ouest ont été rattachées entre 1939 et 1945 aux dépens de la Pologne, de la Roumanie ou de la Tchécoslovaquie. La Crimée, donnée par Nikita Khrouchtchev en 1954, fut annexée par la Russie en 2014.
Au début de 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Les relations russo-ukrainiennes sont tendues (notamment à propos de la Crimée abritant la Flotte de la mer Noire de la marine russe mais aussi en raison de la mer d'Azov partagée entre les deux États) et se détériorent grandement à la suite de la Révolution orange en 2004 et des crises gazières de 2006 et de 2008.
En 2022, le pays avec la plus grande puissance militaire sont les États-Unis, pays fondateur et membre de l'OTAN.