Vous avez raté votre empâtage et vous n'avez pas suffisamment extrait en sucres fermentescibles. Si vous avez dépassé les 68°C régulièrement durant l'empâtage, vous n'avez que du sucre non fermentescible par vos levures, ce qui rend votre fermentation impossible.
Pour relancer une fermentation bloquée, il est important de choisir une levure à la fois tolérante à l'alcool, avec une forte affinité pour le fructose et possédant une capacité de fermentation élevée.
Il faut relancer la fermentation, le plus tôt possible, en collaboration avec un oenologue conseil : doser le titre alcoométrique, sucres résiduels, acidité volatile et acide malique. rétablir les températures de fermentation optimales de 21°C à 22°C en blanc et de 25 à 28°C en rouge.
Lorsqu'on fabrique la bière, on la tient sous pression et le gaz carbonique, produit de la fermentation, se dissout dans la bière. Le gaz est habituellement sous une pression de trois atmosphères. Si on regarde la bière, lorsqu'elle est encore embouteillée, elle ne pétille pas.
La température d'inoculation
Trop froid et les levures dorment peut-être. Il faut bien vérifier la température nécessaire pour la souche de levure choisie, attendre d'être à cette température là pour inoculer et maintenir du mieux que possible cette température pendant la fermentation primaire.
Des températures trop faibles inhibent l'activité levurienne, trop élevées, elles tuent les levures. L'ajustement de la température des cuves peut parfois suffire pour finir les fermentations, si c'est la seule raison du ralentissement.
En remplissant le barboteur d'un peu d'eau, il agit comme un siphon, l'eau isole le vin ou la bière de l'air extérieur. Empêchant donc les bactéries de pénétrer à l'intérieur. Toutefois, il permet le gaz carbonique, formé lors de la fermentation, de s'échapper par le barboteur à cause de la surpression.
Les symptômes qualifiant ce type d'infection : Le goût et l'arôme aigre, bière trouble. Diminution anormale du pH lié à la production d'acide acétique. Diminution anormale du taux d'alcool vu que l'éthanol est oxydé en acide acétique.
Si la bière mousse, c'est parce qu'elle est riche en protéines de malt. Lorsque vous la servez, les bulles remontent. Dans leur trajet, elles collectent des protéines et les emmènent vers le haut. Cet agrégat de bulles de toutes tailles et de protéines remonte à la surface, et s'y maintiennent sous forme de mousse.
Temps pour la fermentation primaire
5 à 7 jours entre 18°C et 24°C.
Une fois la fermentation alcoolique achevée, le vin résultant possède encore un goût âpre dû à la présence d'acide malique. Le vinificateur qui souhaite assouplir le vin procède alors à une seconde fermentation : la fermentation malolactique. Pour qu'elle se produise, il faut ramener la température de la cuve à 20°C.
Quant au levurage, il est utilisé pour que la fermentation soit plus rapide ou bien pour la relancer en cas d'arrêt. Le vigneron choisit des levures spéciales et les ajoute à la cuve durant la procédure de fermentation. Cette action permet également d'assurer la transformation totale du sucre en alcool.
La fermentation est faite à une température plus faible, comprise entre 12°C et 15 °C. La levure de fermentation basse permet de produire des bières peu alcoolisées, car son travail est fortement ralenti à mesure qu'elle produit de l'alcool. Elle est utilisée pour les bières blondes, de type pils par exemple.
Une alternative un peu plus rapide s'appelle le « cold crash » (passage à froid) et consiste à descendre rapidement la bière à température extrêmement froide (1-5°C) pour obtenir une clarification de la bière pendant 2 à 3 jours.
Soyons clair, si vous êtes consommateur occasionnel de bières à la maison, le mieux est de les conserver au réfrigérateur et ce, quelle que soit la bière, même s'il faudra penser à les sortir avant de les boire pour certaines qui ne se boivent absolument pas à 4°C. Nous recommandons une consommation à entre 7 à 10°C.
La température joue un rôle, mais le plus important c'est la constance de celle-ci, tu peux conserver de la bière a 40° pendant 3 ans, elle aura juste vieillie plus vite en gros. L'important de conserver à température constante sans grande variation, mais idéalement entre 10 et 15°.
Lisez bien les étiquettes inscrites sur la bouteille. Elle pourra éventuellement vous renseigner sur son origine, sur sa date de fabrication, sa date de péremption, etc. Les fabricants de bière sont contraints d'indiquer toutes ces dates sur les bouteilles de bière ou leur emballage.
Pour éviter l'oxydation à chaud il faut proscrire les transferts brusques par gravité, les éclaboussures de la maische et du moût chaud lors des différentes étapes de brassage, de filtration et d 'ébullition du moût jusqu'au refroidissement. Utiliser des tuyaux pour transférer plutôt que d'éclabousser le moût.
Parfois, lorsqu'on veut que la bière mousse un peu plus, on tente d'ajouter un peu plus de sucre. En effet, la dose de sucre à ajouter n'est pas fixe. Elle dépend souvent des conditions de fermentation de la bière, de la levure utilisée et du type de bière préparée.
Une bière qui présence un goût et une odeur aigre aura certainement été contaminée par une bactérie acétique. On peut également retrouver ce problème avec une bière pression dont la ligne de tirage ou le fût a subit une oxygénation et que la bière est resté un petit moment stagnante.
Lorsque le brassage est terminé, il faut séparer le moût de la drêche, partie solide et insoluble de la farine. La filtration s'effectue soit avec une cuve filtre (méthode la plus ancienne), soit avec un filtre presse.
Environ 200 grammes de malt sont nécessaires pour fabriquer 1 litre de bière.
Tu peux te fabriquer un barboteur maison, il suffit que tu fasses un petit trou dans le couvercle de la cuve. Tu glisses dans le trou un petit flexible sans l'immergé (de façon hermétique), puis l'autre bout du flexible immergé dans une bouteille d'eau.