Si la douleur est sur le plan cutané, il peut y avoir deux raisons à cela. Soit parce que la cicatrice est chéloïde et simplement avec la pression, ça peut faire mal. Soit on peut avoir une cicatrice vicieuse c'est-à-dire avoir une bride, un fil qui tire au niveau de la cicatrice.
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
Les quatre signes essentiels de l'inflammation sont la chaleur, la rougeur, la douleur, et la tuméfaction. C'est le début d'un cycle bactérien stéréotypé au sein de la plaie qui va permettre et même favoriser la cicatrisation. Cette phase de « détersion suppurée » a une durée variable.
L'adhérence correspond au fait que le corps se resserre et se fixe pour éviter que la plaie ne s'ouvre. Mais avec le temps, elle adhère et induit des conséquences à type de cicatrice qui gêne, qui tire ou qui gratte.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Pendant la formation des cicatrices, la peau peut se coller aux muscles et aux tissus sous la peau. Ce sont des « adhérences ». En massant vos cicatrices, vous décollerez votre peau pour éviter ce problème.
La maturation est la dernière étape du cycle de cicatrisation. Une cicatrice continue d'évoluer pendant au moins 15 mois. Il est donc indispensable de protéger la cicatrice du soleil.
Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter. Les plaques d'agglomération de filaments empêchent de la même façon les fibroblastes d'agir au coeur de la plaie. La blessure peut aussi être atone, signe d'une mauvaise circulation.
Au même titre que les anti-inflammatoires que l'on prend par voie orale, la glace va avoir un effet anti-inflammatoire qui ralentit le processus d'inflammation, pourtant nécessaire à la cicatrisation. »
Dès la phase précoce de cicatrisation, vous pouvez appliquer un soin adapté, comme une crème cicatrisante, pour favoriser la réparation et éviter les croutes, sources de cicatrices disgracieuses.
Bien entendu, il faut un certain laps de temps pour que la peau se reconstitue au mieux. Le processus s'étale sur 6 à 24 mois avec, au début, une belle et fine cicatrice, puis des rougeurs, des boursouflures et des démangeaisons et, enfin, un aspect ultime, avec une peau blanche et souple.
Les massages
Massez avec une crème grasse, dans le sens de la cicatrice pendant 3 minutes, deux à trois fois par jour et cela pendant plusieurs semaines (cf. le schéma). Les massages sont lents, doux et légers au début, puis plus appuyés (après 4 semaines environ).
Cicatrices : les symptômes au niveau local
A l'inverse lorsque les nerfs repoussent des picotements, des fourmillements peuvent survenir, pas d'inquiétude ces sensations sont normales. Vous pouvez avoir l'impression que votre cicatrice « colle », qu'elle n'est pas souple, c'est le cas lorsqu'il y a des adhérences.
Les crèmes Cicalfate, Cicaplast B5, Cicabio et Epithéliale A.H permettent de répondre aux demandes spontanées pour les irritations du quotidien (gerçures, dartres, perlèches pour Cicalfate), les petites coupures et les éraflures.
Pour aider une plaie à cicatriser, il faut mettre dans son assiette des aliments riches en vitamine C : agrumes, kiwis, fraises, cassis, poivrons, groseille, épinards... La vitamine C renforce le système immunitaire et limite donc le risque d'infection. Elle stimule aussi la régénération des cellules.
Les patients qui subissent des opérations majeures objectivent des signes de fatigue qui durent beaucoup plus longtemps que la douleur, la cicatrisation des plaies et l'hospitalisation. La fatigue postopératoire est un fait réel qui retarde le retour à la normale des activités de tous les jours et de la qualité de vie.
La cicatrisation humide : Un environnement humide promeut la réépithélialisation et favorise une diminution de la formation de cicatrices plus qu'un environnement sec. Il permet de réduire la réaction inflammatoire donc de limiter le risque de chronicité ou de complications.
La cicatrice est généralement fine et peu visible. Ensuite, au cours des premiers mois post-opératoires, la cicatrice va évoluer, signe d'un remodelage en profondeur. La cicatrice devient inflammatoire, c'est-à-dire plus rouge, parfois dure et boursouflée et des démangeaisons sont fréquentes. .
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
La cicatrice chéloïde : Comme cité plus haut, la cicatrice chéloïde est rouge, gonflée, épaisse, et ne se régresse pas d'elle-même. Elle est due à une formation excessive de collagène dans le derme, causant un excès de cicatrisation. Elle peut parfois présenter des démangeaisons, voire être parfois douloureuse.
En massant, vous améliorez notamment la souplesse de la peau et limiter l'adhérence de la cicatrice. Le massage diminue les sensations douloureuses et procure un état de bien-être. Masser une cicatrice c'est aussi l'assurance qu'elle sera moins visible.
L'huile essentielle d'Hélichryse Italienne contient des monoterpènes dont l'action est forte, surtout après une opération chirurgicale. Ces composants vont venir stimuler les cellules épidermiques autour de la plaie ou de la coupure afin d'activer la cicatrisation.
Masser la cicatrice
Masser sa cicatrice permet d'assouplir les tissus, de réduire les adhérences, de stimuler la microcirculation et d'améliorer progressivement l'aspect de la cicatrice. Les massages sont possibles dès que les croûtes ont disparu.