Votre enfant mord, tape, griffe, tire les cheveux, boude… et c'est normal ! Il va tester différentes façons d'exprimer sa colère ou son mécontentement. Entre 1 et 4 ans, le jeune enfant apprend à exprimer ses émotions. Et Jusqu'à 6 ans, il est soumis à des émotions fortes et envahissantes.
Si un enfant frappe ses parents, il tente peut-être de les repousser pour exprimer son besoin de s'individualiser. Il peut avoir l'impression que les câlins l'empêchent de jouer et d'explorer son environnement de façon autonome.
Proposez un temps mort, pour vous calmer et calmer bébé, puis mettez l'accent sur ce qu'il vient de se passer. Expliquez-lui que vous avez compris qu'il était triste, en colère, fâché mais que frapper est interdit et qu'il y a d'autres façons de réagir. Proposez-lui des alternatives.
Le plus souvent, un enfant se frappe parce qu'il est dépassé par ses émotions. Il n'arrive pas encore à exprimer un besoin ou une frustration qu'il ressent. Cela peut être le cas d'un tout-petit qui ne sait pas encore parler ou d'un enfant qui exprime une frustration que ses parents ne comprennent pas.
Il s'agit d'un simple moyen de communication pour lui. Plus vous réagissez quand il appelle, plus il le fera. Quand il sera plus grand et rentrera dans une communication gestuelle et orale, il ne tapera plus.
Comment réagir lorsque son enfant tape
- Dites « non » fermement. - Adoptez une expression du visage qui traduit votre contrariété. - Et dites par exemple « je ne veux pas que tu tapes, c'est interdit ». En ayant cette attitude à chaque fois qu'il tape, votre petit intégrera peu à peu qu'il n'est pas possible de taper.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Mais comme dans le même temps il n'est pas mature sur le plan émotionnel, cette quête d'identité et d'affirmation se heurte à une incapacité totale de gérer ses émotions. Chez le jeune enfant, taper peut répondre à une frustration. Horreur, on me refuse ce dont j'ai envie, et comme je ne sais pas gérer, je tape.
Il faut malheureusement accepter ses colères avec calme et sérénité même si c'est difficile. Vous ne lui cédez pas, mais non plus ne la grondez. Vous lui dites calmement que » c'est « non » et c'est comme ça » et vous lui proposez un câlin pour accepter ce « non » et pour venir se calmer dans vos bras.
Pour ce qui est des punitions, il ne faut en aucun cas taper bébé. Cela montrerait le contraire de ce que vous venez de lui dire. Mettez-vous à son niveau afin que vos yeux soient à la hauteur des siens et tenez-lui les mains. En le regardant droit dans les yeux, dîtes lui qu'il ne faut pas taper.
Imitation du comportement des autres
Il faut être vigilant, car voir un enfant frapper de manière répétée peut révéler des situations de violence dans son cercle proche ou familial.
Un enfant qui tape
C'est là qu'il peut avoir des gestes violents envers son frère ou sa sœur car c'est une manière d'exorciser ce mal-être : « Comme la jalousie est un sentiment désagréable, l'enfant va vouloir s'en débarrasser.
On propose généralement, dans les livres et les formations sur l'opposition, des systèmes de récompense ou l'utilisation des mesures punitives afin de « casser » leur comportement.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant.
Changements d'humeur, crises de nerfs, caprices… 8 ans, l'âge le plus difficile chez l'enfant.
Définition de la crise des deux ans
Le terrible two, ou la crise des deux ans apparaît chez l'enfant entre 18 mois et 2 ans environ. Elle se termine généralement aux alentours de 3-4 ans.
Cela passe aussi par le fait de s'opposer, de se mettre en colère et de dire (très) souvent ”non ! “. C'est la période des « terrible two », comme on dit en anglais pour évoquer cette période loin d'être idyllique qui dure des 18 mois aux 3-4 ans de l'enfant.
Tensions ou problèmes émotionnels : les enfants réagissent souvent aux tensions ou problèmes émotionnels présents dans la maison. Il se peut qu'ils rejettent un parent pour exprimer leur malaise ou leur insatisfaction face à une situation de conflit, de stress ou de tristesse.
En cas de provocation, vous pouvez, comme dans le cas précédent, parler à votre enfant les yeux dans les yeux, en lui disant « je ne comprends pas que tu fasses de telles bêtises, je sais que tu es très gentil normalement, pourquoi tu as fait ça ? ».
D'après les psychologues qui ont mené l'étude, le regard insistant de ces jeunes enfants est un moyen punitif. Si une personne a un comportement antisocial, comme l'agresseur de l'animation, les bébés concentrent leur regard sur eux jusqu'à ce que la personne en question parte.
L'enfant peut être en retrait, s'isoler ou avoir peur. À l'inverse, sa tristesse peut se manifester par de l'agitation, de l'agressivité, voire de l'hyperactivité ou de la provocation ; il se sent impuissant, désespéré, seul ou rejeté.
Ils peuvent se montrer plus craintifs que d'habitude. Vous pourrez aussi remarquer des problèmes de sommeil avec des cauchemars, un endormissement difficile, des allers-retours entre le lit et les parents pour des demandes multiples, voire un besoin excessif ou inhabituel d'être rassuré.