Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Dans l'enfance, un trouble d'opposition / provocation apparaît habituellement pour l'une des raisons suivantes: L'enfant n'est pas reconnu par ses parents dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d'autonomie. L'enfant et ses parents n'ont pas réussi à établir un lien de confiance mutuelle.
Elle veut qu'elle soit irréprochable, performante, aimée. Ses critiques peuvent aussi résulter de sa propre anxiété: elle a tellement peur que sa fille soit jugée par d'autres et elle veut tellement la préserver des coups qu'elle les porte elle-même en se disant que, venant d'elle, ça fera moins mal.
En effet, il dépend de l'adulte pour sa survie. Pour cette raison, il est courant qu'il ait tendance à se sentir anxieux s'il est séparé de sa mère. Parfois, il a même tendance à rejeter les autres, y compris son propre père. Ce comportement est plus fréquent après l'âge de huit mois.
Expliquez-lui qu'elle a parfaitement le droit d'être en colère. C'est un sentiment normal comme la peur ou la tristesse. Racontez-lui comment, vous aussi, vous avez déjà ressenti la même chose. Faites-lui savoir ce que vous avez fait pour résoudre le problème.
En cas de provocation, vous pouvez, comme dans le cas précédent, parler à votre enfant les yeux dans les yeux, en lui disant « je ne comprends pas que tu fasses de telles bêtises, je sais que tu es très gentil normalement, pourquoi tu as fait ça ? ».
« Un enfant méchant, c'est aussi un enfant qui ne veut jamais jouer avec moi, ou alors, quand il veut bien, ça finit toujours par une bagarre. » « Un enfant méchant c'est un enfant malheureux. Je veux dire qu'il ne le fait pas vraiment exprès de ne pas être gentil, c'est juste qu'il a eu des problèmes dans sa vie. »
Chaque consigne se transforme en bataille, toute règle est une incitation à désobéir, même les compliments sont mal reçus ? Qui sont ces « petits chevaux sauvages » qui, à l'instar de SPIRIT (le personnage du film de Dreamworks) s'opposent à toute autorité ?
Donc à travers la provocation, la personne cherche vraiment de la reconnaissance, quitte à prendre le risque d'être mal perçue. C'est aussi vrai chez les adolescents qui utilisent la provocation comme moyen de s'affirmer, de se construire, et aussi de s'émanciper d'un modèle parental très présent.
Restez loin de la personne.
Si vous vous sentez à l'aise, vous pourriez dire calmement : « Arrête de faire ça » ou « Tu es en train de dépasser les bornes avec ce que tu fais. Je m'en vais. » Si vous ne pouvez pas vous retirer, faites-lui comprendre par vos actions que vous ne voulez pas interagir.
Ils font partie de son développement psychologique. Ils représentent la possibilité de tester, avec l'emploi de mots interdits, les limites de ses parents. S'il est inutile de dramatiser, il est indispensable de lui dire que cela ne se fait pas, qu'il est nécessaire de s'excuser.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Pour ignorer quelqu'un en changeant vos habitudes, la façon la plus simple est d'emprunter de nouveaux itinéraires afin de ne plus croiser cette personne. Si vous croisez toujours cette personne entre deux cours, prenez un chemin plus long pour vous rendre en classe afin de ne pas voir cette personne.
Parlez à la première personne du singulier.
Parler en « je » vous permettra d'assumer vos sentiments : « j'ai été blessée que tu ais oublié mon anniversaire la semaine dernière ». Les formules en « tu », au contraire, amèneront facilement votre interlocuteur à se sentir attaqué : « tu ne t'intéresses pas à moi !
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Le diagnostic des troubles du comportement
C'est un spécialiste de la santé mentale expérimenté – habituellement un psychiatre ou un psychologue – qui diagnostique les troubles du comportement après avoir procédé à une évaluation approfondie.
Les enfants ayant un TDAH présentent des difficultés de concentration, une impulsivité et une agitation pendant au moins 6 mois. Ces symptômes ont une répercussion importante sur la vie quotidienne, en particulier s'ils sont associés à d'autres troubles (conduite d'opposition, anxiété, dyslexie, etc.)
D'une part, cela vous dessert et d'autre part, cela ne lui montre pas un exemple très positif. Respirez un grand coup, proférez un « GRRR… », hurlez votre colère et tant qu'à faire quelque chose avec votre corps, piétinez, marchez à grands pas… Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas.