La plaie fibrineuse est la résultante des processus inflammatoire et exsudatif des plaies. Elle se présente sous un aspect jaunâtre, en forme de petites plaques filamenteuses.La plaie fibrineuse bloque les processus de cicatrisation en empêchant les fibroblastes de s'implanter sur le lit de la plaie.
Exsudat purulent : épais, opaque, jaune, vert ou brun, il est associé à une infection ou à la présence d'un niveau élevé de bactéries. Il est absent dans les conditions normales.
Conclusion : les plaies exsudatives sont identifiables au fluide jaune pâle à leur surface : les exsudats. La meilleure façon de les soigner est d'appliquer un pansement américain, qui va venir absorber les exsudats et accélérer la cicatrisation.
La plaie infectée : définition. Il existe des variantes de l'échelle colorimétrique qui correspondent à des phases différentes de l'évolution de la plaie. La couleur verte correspond à l'infection de la plaie. L'infection résulte d'interactions dynamiques entre un hôte, un germe pathogène potentiel et l'environnement.
Prêter attention à l'aspect de la peau
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
Si la plaie présente des signes d'infection (rougeur, chaleur, douleur). Si la plaie ne cicatrise pas au bout de deux semaines. Si la plaie ne présente pas de caractère grave. Si 15 ou 112 est indiqué, appelez immédiatement le service d'aide médicale d'urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112.
Si la personne risque de souiller sa plaie, poser un pansement, sinon la laisser à l'air libre. Si la plaie est plus profonde, continue à saigner et s'il y a un risque d'infection, placer un pansement matériel dit humide, pour faciliter la cicatrisation et protéger des agressions extérieures.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps. Il est donc difficile de juger de sa qualité avant six mois à un an», explique le Pr Marc Revol, chirurgien plastique (Hôpital Tenon, Paris).
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Une plaie peut s'infecter lorsque des microbes et bactéries parviennent à pénétrer dans les tissus fragiles situés sous votre peau par le biais de la blessure. L'infection peut se développer à tout moment entre deux à trois jours après que vous vous êtes blessé, jusqu'à ce que la plaie soit visiblement guérie.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter. Les plaques d'agglomération de filaments empêchent de la même façon les fibroblastes d'agir au coeur de la plaie.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
Le pus est plus ou moins épais et grumeleux. Il est susceptible de former un abcès dans une cavité ou dans un tissu, et peut aussi être présent dans un mucopus (exsudat abondant contenant du pus), lors d'une rhinorrhée (écoulement avec infection des voies respiratoires), par exemple.
L'infection, le risque majeur d'une plaie mal soignée
Si une infection n'est pas traitée correctement, les bactéries se multiplient et s'étendent, et peuvent provoquer une infection généralisée. La présence d'une infection peut aussi ralentir le processus de cicatrisation.
L'aloès. Il s'agit de la plante qui est à l'origine de l'Aloe Vera, il s'agit d'un cicatrisant naturel riche en eau ce qui aide à hydrater la peau. L'aloès possède des vertus adoucissante et anti-inflammatoire. Le processus de cicatrisation de la coupure est ainsi accéléré et la plaie est aussi désinfecter.
La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
Si la plaie présente un cas d'infection majeure, le pansement le plus efficace à appliquer est le pansement d'argent. Techniquement, ce pansement d'argent contient des atomes d'argent, qui une fois sur la plaie se dispersent à l'intérieur et se transforment en ions positifs.