Dans certains cas, ils peuvent se sentir très complices et dans d'autres, s'entretuer à cause de leur jalousie. Dans votre cas, ils sont peut-être du mal à trouver chacun une place différente. Encore une fois, le secret pour éviter au maximum la jalousie, c'est de cultiver la différence des enfants entre eux.
Pour inciter vos enfants à s'entraider, demandez-leur régulièrement comment ils pourraient aider l'autre pour lui faire plaisir. Portez attention à ne pas toujours implorer votre aîné de faire des efforts. Les petits peuvent aussi collaborer avec les plus grands en fonction de leurs capacités !
Les parents doivent intervenir et trouver des solutions pour que tout le monde soit gagnant. Il ne faut pas pour autant hurler sur les enfants, mais communiquer. Et s'il y a débordements, on sanctionne. En fait, le parent doit avoir le rôle de médiateur pour éviter que les enfants en viennent à vraiment se détester.
Rester neutre et calme
Prenez le temps - même si ce n'est pas facile - de les séparer sans en disputer un plutôt que l'autre et demandez-leur d'aller se calmer chacun de leur côté. Si la dispute est légère, ne vous mêlez pas du conflit et laissez-les régler ce conflit sans intervenir.
Il faut garder à l'esprit que même s'il fait partie d'une fratrie, chaque enfant est unique. Votre aîné a encore besoin de vous avoir pour lui tout seul. Réfléchissez donc à des activités qu'il aimerait faire uniquement avec vous. Il est important de passer régulièrement du temps en tête-à-tête avec chaque enfant.
Les frères et sœurs se disputent pour trouver leur place dans la famille et dans la vie. Il y a une bonne raison aux conflits entre frères et sœurs. Les disputes leur permettent de se faire une place dans la vie. C'est leur façon de négocier leur rôle pour leur développement futur et d'apprendre à se connaître.
Rassurez-vous, les disputes entre frères et sœurs, même si elles sont parfois difficiles à supporter pour les parents, sont tout à fait normales et même utiles. Et pour cause : elles permettent aux enfants de se différencier, de s'affirmer et de « défendre leur territoire ».
La réponse du Dr Marie Lion-Julin * « Il semble qu'il y ait quelque chose de très narcissique chez votre mère. Qu'elle aime uniquement quand ça la valorise. Or, pour une raison qui vous échappe, sa première fille l'a valorisée, et vous un peu moins.
La fratrie est une guerre physique, affective, verbale : les petits veulent égaler, voire dépasser les grands, qui, de leur côté, mettent tout en œuvre pour préserver leur suprématie. » Cela commence dès la naissance du deuxième enfant, celui qui vient prendre la place de son aîné dans la vie de la famille et, imagine- ...
Pour la santé de la maman…
Pourtant, il est fortement conseillé aux mamans d'attendre un an et demi minimum après leur première grossesse pour pouvoir retomber enceinte. Les deux enfants auraient ainsi 2,25 ans d'écart, un écart pas trop élevé, et qui ne les empêchera pas de pouvoir jouer ensemble.
Une relation frère-sœur basée sur la maltraitance
"Ils ne s'entendent pas bien et passent peu de temps ensemble. Quand on leur demande de décrire leur enfance, ils utilisent des mots comme compétition, humiliation et mal-être", explique Jane Mersky. C'est le premier signe d'une relation toxique fraternelle.
Le fait que des frères et sœurs se disputent, se détestent, est normal. Chaque enfant a besoin pour grandir de se confronter à autrui. La fratrie est le premier lieu où l'enfant peut expérimenter cette confrontation.
La plupart des disputes entre frères et sœurs surgissent à cause de la rivalité qui existe entre eux. Parfois, les enfants désirent attirer l'attention des parents et se sentent jaloux de leur frère ou de leur sœur. D'autres fois, les bagarres surviennent également par simple ennui.
Quand les enfants apprennent à gérer leurs conflits - Le guide des parents et professionnels de l'éducation : la méthode SAPAS. Détaillée dans cet ouvrage, la méthode SAPAS permet (enfin !) de rendre les enfants autonomes dans la gestion de leurs différends, et ce, avec bienveillance et respect mutuel.
Commencer par un travailler sur soi-même et se remettre en question sur son propre comportement permet de faire son autocritique et d'identifier ses torts pour ensuite éventuellement engager le dialogue. Cependant, il est inutile de vouloir forcer à engager un dialogue si l'autre n'est pas prêt.
La jalousie devient maladive lorsqu'elle fait souffrir à la fois la personne qui la ressent et le partenaire qui la subit. La peur de perdre l'autre devient tellement forte qu'elle envahit au point de faire suspecter les moindre faits et gestes comme des « indices » d'une tromperie.
Si vous tenez absolument à calculer l'écart d'âge idéal de vos enfants en vue d'optimiser leur entente, le plus judicieux serait peut-être de tabler soit sur plus de 10 ans, soit sur 1 à 2 ans.
Les femmes déclarent un nombre idéal d'enfants plus important que les hommes : 2,7 enfants en moyenne, contre 2,5 (Toulemon et Leridon, 1999).