Le sucre est un ingrédient de base dans la majorité des pains, nous explique Mario Fortin, consultant en boulangerie chez Forma-lab. En plus d'accélérer le temps de cuisson, le sucre donne un pain plus souple et plus moelleux, en plus d'en amincir la croûte et de lui donner une couleur plus foncée.
Une baguette de pain contient l'équivalent de 25 carrés de sucre. On doit absorber 50% de glucides par jour (pour une personne ayant besoin de 2000 calories quotidiennes), le pain est donc un apport de sucres qui peut être intéressant, surtout le matin, lorsque l'on est à jeun.
Farine de soja ou de fève
Améliore la force de la pâte et son volume, il permettent également d'activer plus rapidement la fermentation et favorise la coloration de la croûte lors de la cuisson.
Dans la fabrication du pain, les levures utilisent le sucre contenu dans la farine et en retirent de l'énergie. Cette transformation produit de l'alcool et du gaz carbonique. Les bulles de gaz sont emprisonnées dans la pâte et la font lever donnant ainsi de jolis pains bien gonflés.
La farine blanche, très riche en hydrates de carbone, favorise ce phénomène. En effet, ces hydrates se décomposent et se transforment en sucre dans le sang. Vous l'aurez compris !
Vous rêvez de sortir une belle baguette comme celle de votre boulangerie préférée ? La farine T55 est votre meilleur arme : elle ne gonfle pas trop pendant la cuisson, elle est blanche donc fera un beau teint assez clair à votre baguette. Elle reste cependant, riche en gluten et garde un goût neutre.
Le pain est considéré comme un glucide lent, mais la réalité est un peu différente. Les aliments comme le pain, qui renferment des glucides, sont depuis quelques années distingués par leur index glycémique ou IG, c'est-à-dire leur capacité à faire monter le niveau de sucre sanguin (lire encadré).
le pain est-il devenu trop compact? – La pâte ne renfermait pas assez de liquide. – La pâte contenait trop de farine de seigle et pas d'acide. – La quantité de levain-chef était trop faible.
Un pétrissage mécanique intense sera responsable d'une mie particulièrement développée à alvéolage petit (type pain de mie), tandis qu'un pétrissage lent et court permettra l'obtention d'un alvéolage plus irrégulier, avec de grosses alvéoles.
Améliore la plasticité de la pâte, augmente la ténacité ainsi lui donne du corps et de la tenue. Il participe à l'hydratation de la pâte. Le sel permet d'améliorer la maniabilité de la pâte. Le sel est hygroscopique.
Il faut alors la retravailler pour lui donner du corps en développant le gluten. Plier la pâte sur elle même et appuyer avec force avec le poing. Recommencer ainsi pour développer l'élasticité et encore pour obtenir une pâte ferme et élastique.
Les améliorants de panification sont des formulations composées d'ingrédients, d'enzymes et/ou additifs entrant, généralement en faible quantité et dans un but technologique ou organoleptique, dans la fabrication du pain, des pains spéciaux et des produits de la boulangerie fine.
Il améliore les qualités plastiques de la pâte (fermeté, élasticité), augmente sa ténacité, et rend le travail de « façonnage » des boulangers moins fastidieux. Il est un exhausteur de goût. Il permet à la mie d'avoir une belle couleur crème et favorise la teinte dorée de la croûte ainsi que son caractère croustillant.
Pour un ventre plat, évitez le pain complet, aux céréales, au son, le pain frais chaud (surtout la mie), les céréales complètes. Préférez manger du pain grillé ou de la veille, de type baguette (plutôt la croûte) et des céréales non complètes (type corn-flakes).
Les aliments à forte teneur en sucre contiennent plus de 22,5 g de sucres totaux pour 100g. Les aliments à faible teneur en sucre contiennent 5g ou moins de sucres totaux pour 100g.
Le pain le moins calorique et qui contient le moins de sucre est le pain complet. De plus, il est riche en fibres, très conseillé pour la santé et pour perdre du poids.
Une température de cuisson trop forte et/ou un déficit de buée peuvent provoquer un manque de développement et donc un resserrement de la mie. Mais attention, un four trop chaud peut induire une cuisson trop rapide de la périphérie des produits au détriment du coeur et conduire à une mie collante.
En règle générale, on hydrate la farine entre 58% à plus de 74%. Plus une farine est hydratée, plus la pâte est souple et élastique. C'est plus dur à travailler mais généralement ça donne un meilleur résultat et une mie plus alvéolée. Un dicton en boulangerie dit « pâte molle = pâte folle, pâte dure = pâte sûre ».
La température
Si l'eau est trop froide, les ferments s'endorment et la pâte ne lève pas. Si l'eau est un peu trop chaude, la pâte va lever une première fois, mais les ferments ultra-activés finiront par retomber lors de la deuxième pousse ou lors de la cuisson. De plus le pain n'aura pas de goût.
La chaleur des mains a tendance à la réchauffer et à la rendre plus élastique. De même, la replier sur elle-même comme pour faire des rabats la rend encore plus élastique. Après le temps de repos nécessaire : étaler délicatement la pâte en pressant le pâton avec les mains, il va s'étendre tout seule.
Le pain est sec et friable : Pas assez d'eau dans la pâte ou cuit trop longtemps ou trop chaud.
Lentilles, riz, pois chiches ou encore fruits et légumes contiennent des sucres qui se libèrent plus lentement que ceux issus des aliments ultra-transformés.
Les sucres rapides : assimilables immédiatement, ils augmenteraient rapidement le taux de glycémie sanguine, un avantage pour le sportif en plein effort recherchant un complément d'énergie. Au repos, ces sucres créeraient un pic d'insuline favorisant le stockage sous forme de graisses.
En limitant ces pics de sucre, ils réduisent la production d'insuline, une hormone pancréatique nécessaire à la dégradation des sucres, dont la sécrétion répétée fait le lit du diabète de type 2", explique la diététicienne.