Artiste florentin du 15e siècle, Michel-Ange est considéré comme un génie car il s'est formé seul dans tous les domaines artistiques : sculpture, peinture et architecture. Grâce à ses mécènes, comme par exemple le pape ou Laurent de Médicis, il réalise des œuvres monumentales.
La Chapelle Sixtine est pour chaque pape, le lieu qui garde la mémoire d'un jour particulier de sa vie… C'est précisément ici, dans ce lieu sacré, que les cardinaux se recueillent en attendant la manifestation de la volonté du Christ quant à la personne appelée à être le Successeur de saint Pierre.
Michel-Ange incarne l'ambition universelle qui fut celle de la Renaissance : il fut sculpteur du David, peintre des fresques de la chapelle Sixtine, architecte et organisateur de la bibliothèque des Médicis et de la place du Capitole à Rome, poète et même ingénieur en fortifications.
En Homme de la Renaissance, Michel-Ange est un admirateur de l'Antiquité. Il s'inspire de l'exemple grec et romain mais en y insufflant une monumentalité nouvelle.
Bien qu'évoquée relativement tôt dans la Genèse, donc dans la séquence des fresques ornant la voûte, La Création d'Adam n'a été achevée par Michel Ange que tardivement, vers 1511, alors que l'exécution de la voûte centrale dura de 1508 à 1512.
La Pietà (1498-1499)
David, la plus célèbre sculpture de Michel-Ange
Ce David est certainement la sculpture de Michel-Ange la plus connue, et l'une des plus célèbres du monde. Elle a été sculptée dans un marbre réputé comme étant « intaillable » pour les contemporains de Michel-Ange.
Les deux œuvres reflètent l'esprit et les thèmes de l'époque : l'amour de la Renaissance pour le corps humain ; les tensions entre la richesse et la foi ; et surtout, un rendu vibrant des grandes histoires de la Bible.
Parmi les artistes les plus célèbres de la Renaissance figurent Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël. Ils sont à l'origine de certaines des peintures et sculptures les plus emblématiques de cette période.
Le besoin de prouver son génie
Et puis, il rechigne à l'idée d'abandonner le tombeau de Jules II. Mais son besoin de prouver au monde qu'il est un génie finit par l'emporter. Dans une lettre datée du 10 mai 1508, Michel-Ange annonce à son père la signature du contrat pour peindre le plafond de la chapelle Sixtine.
Largement inspiré par l'antiquité grecque et romaine dans son art, Michel-Ange aimait représenter des dieux, demi-dieux et autres personnages bibliques. L'artiste se refusait catégoriquement à tirer le portrait de personnes contemporaines encore en vie, “à moins qu'elle ne fût d'une incomparable beauté.”.
Humaniste, il s'inspire des Anciens : il garde le volume des œuvres, la forme massive des corps. Il emprunte des idées aux artistes du Quattrocento : la beauté des corps et s'intéresse beaucoup aux œuvres de Léonard de Vinci où les corps sont entrelacés.
Lorsqu'il accepte en 1508 la commande de Jules II pour la voûte de la chapelle Sixtine, Michel-Ange relève le plus grand défi de l'histoire de la peinture : représenter l'histoire du Salut, de la création du monde au Déluge, sur la plus grande surface jamais peinte jusque-là.
Le Christ juge, 1537-1538, détail du Jugement Dernier, (Vatican, chapelle Sixtine). Michel-Ange peint, dans un halo de lumière qu'il substitue à la mandorle traditionnelle, le groupe central de Jésus et de Marie, moteur de toute la composition. L'artiste s'inspire essentiellement de La Divine Comédie de Dante.
Michel-Ange était aussi un humaniste, plaçant l'homme au centre du monde. Avec La Création d'Adam, figure centrale du plafond, il représente cet idéal humaniste du lien direct entre l'Homme et Dieu. Superposition des états « avant / après » de la chute et expulsion d'Adam et Ève du paradis terrestre.
Michel-Ange fait un premier apprentissage chez un peintre, Domenico Ghirlandaio, où il apprend les bases du dessin. Plus tard, c'est au jardin de San Marco où les Médicis exposent leurs plus belles sculptures, que le jeune artiste se confronte à la pierre et se découvre un premier protecteur Laurent le Magnifique.
Les deux œuvres sont conservées au musée de la Casa Buonarroti à Florence.
Conclusion Pour conclure, on peut donc dire que Michel-Ange contribua à renouveler l'art en Italie au début du XVIe siècle car il apporta de nouvelles techniques de peinture tirées de la sculpture, mêla à ses œuvres les préceptes humanistes et fut un modèle pour de nombreux artistes réalistes.
Si le pape Jules II avait déjà fait appel à Michel-Ange pour son tombeau, il lui demande à présent de recouvrir le plafond de la Chapelle Sixtine de fresques : Jules II réclame seulement l'exécution de 12 apôtres (...). Mais Michel-Ange transforme ici cette commande en un véritables peuples de figures.
Le Conseil d'État n'admet pas le pourvoi de la ville des Sables d'Olonne, et lui ordonne donc de démonter définitivement la statue de Saint-Michel, au nom de la séparation de l'Église et de l'État.
En effet, la 'Pietà' c'est la foi de Michel-Ange sculptée dans le marbre. L'artiste a voulu souligner, dans le visage jeune de Marie, un message toujours actuel : éviter le péché est l'unique véritable cure de beauté et de jeunesse pérenne.
Aujourd'hui, nous vous proposons de décrypter l'œuvre de Michel-Ange, à savoir la Pietà qui se trouve dans l'entrée de la Basilique St Pierre à Rome.