En cause : le manque d'activité physique. Même une courte balade à l'air frais peut vous aider à mieux alimenter les cellules de votre cerveau en oxygène et à les remettre sur la bonne voie.
Les neurones finissent par moins bien fonctionner, et le cerveau est ralenti. Ce constat confirme ainsi ce que l'on soupçonnait déjà : un stress ponctuel peut être positif, mais une tension prolongée peut provoquer un ralentissement cérébral, voire entraîner des maladies comme la dépression par exemple.
Ce phénomène a un nom et est connu des professionnels de la santé : le brouillard mental ou le brain fog. La psychologue au centre Mieux-Être à Bathurst, Ève Arseneau, explique que le brouillard mental touche le fonctionnement du cerveau.
Sortir prendre l'air est un moyen prouvé de se débarrasser rapidement de ce brouillard. Selon de nombreuses études 2, faire une marche de 10-15 min à l'extérieur permet de retrouver notre clarté d'esprit. Cela favorise aussi notre bien être mental et émotionnel.
Un changement de régime alimentaire, un sommeil réparateur et la pratique d'une activité physique de préférence à l'extérieur peuvent permettre de lutter contre le brouillard cérébral.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Il s'agit plutôt d'un signal d'alarme du cerveau, indiquant que son équilibre a été malmené et doit être retrouvé le plus rapidement possible. Le déclencheur peut être un manque de nutriments, mais aussi certaines conditions de vie qui ne sont pas bonnes pour le corps et l'esprit.
1) La fatigue: la concentration nécessite de la vigilance. Laquelle fait forcément défaut après une mauvaise nuit, une journée harassante, la prise d'alcool ou de certains médicaments sédatifs ou anxiolytiques. Mais aussi quand on évolue dans un environnement bruyant.
Pratiquer la méditation de pleine conscience pendant dix minutes par jour améliore la concentration et la capacité à garder une information « active » dans le cerveau, une fonction cérébrale dénommée « mémoire de travail ».
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
Le stress, une dépression qui s'aggrave ou de l'anxiété, un environnement nouveau ou hyperstimulant et le manque de sommeil peuvent accentuer les symptômes.
L'aphasie est un trouble du langage allant de la difficulté de trouver ses mots à une perte totale de la faculté de s'exprimer. Elle est causée par dommages du cerveau provoqués dans la majorité des cas par un accident vasculaire cérébral. Le rétablissement dépend de la gravité de la lésion.
maladies infectieuses chroniques (VIH, hépatite B, hépatite C…) ; maladies endocriniennes (diabète de type 2, problème de thyroïde…) ; carences en fer (anémie) ; pathologies chroniques (bronchopneumopathie chronique, maladie rénale…)
Comme la plupart des cellules, les neurones peuvent mourir de deux manières différentes : par nécrose ou par apoptose. La nécrose est produite par un traumatisme aigu, chimique ou mécanique. La cellule gonfle puis se détruit (lyse) et son contenu se disperse dans le milieu extracellulaire.
Ralentissement moteur et intellectuel
Le ralentissement moteur est un des principaux signes de la dépression. De manière générale, les gestes sont lents, la personne dépressive a du mal à se motiver, à bouger.
On croit que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l'anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l'alimentation (anorexie/boulimie).
Bouger car l'activité physique participe à la bonne santé des neurones et à la neurogenèse. Régime idéal : trente minutes d'exercice physique (intensité modérée) deux ou trois fois par semaine. Connecter les informations et les répéter pour mieux mémoriser. Regarder faire pour apprendre comme si l'on faisait soi-même.
Pascal Douek : L'activité physique a de grandes vertus qu'on ignore souvent : marcher, danser, courir, tout est bon pour oxygéner son cerveau. L'exercice augmente le flux sanguin et lui fournit plus de nutriments. Cela augmente les capacités de concentration.
On assiste depuis quelques années à un nouveau phénomène : prendre des médicaments — Ritalin, Adderall, Alertec — pour augmenter ses capacités cognitives. Appelés « smart drugs », ces médicaments ont été conçus à l'origine pour soigner des troubles tels que l'hyperactivité ou la narcolepsie.
Les causes sont nombreuses : stress, fatigue, alcool, médicaments, carences en minéraux et acides aminés, maladies virales, traumatismes.... la plupart du temps ces troubles de concentration sont sans gravité. Certains nutriments peuvent aider la concentration.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
De nombreux travaux de neurosciences montrent qu'une exposition à un stress chronique affecte l'hippocampe, le siège de la mémoire et des émotions. Une neurotoxicité qui explique les troubles de mémoire chez les dépressifs.
# Forme. La forme physique repose sur une alimentation équilibrée, de l'exercice régulier mais aussi un sommeil suffisant. Pour ceux qui ont des difficultés à s'endormir, ménagez-vous plusieurs petites pauses dans la journée. Six mini breaks de moins d'une minute par jour (méditation, exercice sur le souffle ….)
Organiser sa semaine et anticiper son quotidien peut être une source de relaxation car elle permet d'apaiser notre envie de contrôle et nous libère du stress lié à l'incertitude. En planifiant, nous pouvons nous ressourcer, même si nous n'avons pas la « fibre » de l'organisation.