C'est votre dominance de l'hémisphère droit qui vous permet de réagir, réfléchir aussi vite - au risque parfois d'avoir l'impression que votre cerveau va trop vite et que vous avez trop d'idées dans la tête.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
La personne atteinte se sent envahie par des pensées incontrôlées et répétitives, qui lui traversent l'esprit malgré son désir ou sa volonté. La personne est incapable de cesser d'avoir ces pensées, même si elle sait le plus souvent qu'elles n'ont pas de sens. Ces pensées deviennent alors des obsessions.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu.
Les penseur·se·s excessif·ve·s n'arrêtent jamais de réfléchir, si bien qu'il·elle·s ne se rendent pas toujours compte de leurs excès. Une psychologue a mis au point une liste de signes qui montrent que l'on se prend trop la tête.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
Au moment où vous voulez bloquer la pensée, essayez de mettre une limite et de déplacer cette préoccupation à une certaine heure. Il peut être plus facile dans ces cas-là de déplacer son attention sur une autre activité : comme faire du sport, voir un ami, regarder un film ou une série, faire des courses ou cuisiner.
Les benzodiazépines sont les principales substances utilisées pour traiter l'anxiété aiguë (effet dit anxiolytique, voire sédatif). Le médicament agit après une seule prise, en 5 à 15 minutes environ, selon la dose absorbée et la sensibilité du patient.
Pour soulager une crise d'angoisse, le médecin prescrit des benzodiazépines anxiolytiques qui agissent rapidement. Dans les cas graves, un neuroleptique peut être utilisé. En période de crise, une injection peut être pratiquée pour un effet plus rapide.
Elle peut être à l'origine de troubles de l'attention et de difficultés pour s'organiser. Ce trouble de la pensée peut avoir une origine pathologique, généralement une maladie psychiatrique, mais peut aussi apparaître avec la consommation de certaines drogues.
Étapes. Chaque fois que vous ressentez une émotion désagréable, arrêtez-vous et demandez-vous à quoi vous étiez en train de penser. Remarquez le dialogue interne qui vous habite, ce que vous vous dites après qu'une situation est passée, les pensées et croyances automatiques qui mènent aux émotions que vous vivez.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Stopper le mental : une priorité
Faire taire le mental et ses agitations incessantes, pour simplement être là, présent dans tout votre être (jusqu'à la conscience de la sensation globale qui se dégage de votre corps), est une condition nécessaire à une relation authentique et une bonne écoute.
Il est possible de ne pas être l'auteur de ses pensées : des opinions reçues à l'inspiration divine, notre activité mentale est souvent déterminée par ce qui échappe au sujet. Mais dès lors qu'il assume cette extériorité, ce dernier est bien le signataire de ses pensées.
Est-il possible d'arrêter de penser? Non, nous dit notre psy Serge Sommer. Non, justement, penser, c'est ce qui fait notre spécificité humaine. En revanche, on peut ne pas « accrocher » nos penser, les laisser filer, « comme des nuages », dit-on en méditation.
La peur de devenir fou est parfois la raison-même qui mène au premier rendez-vous avec le psychologue. Il s'agit souvent d'une grosse inquiétude, qui provient généralement de pensées intrusives automatiques et incontrôlables, qui sont souvent à caractère agressif (faire du mal à quelqu'un, à un enfant, à soi-même).
Une pensée intrusive est tout simplement une idée ou une image désagréable qui revient sans que la personne parvienne à s'en dégager. Ces pensées peuvent générer un trouble anxieux ou un trouble obsessionnel compulsif : Trouble anxieux → inquiétude → La pensée doit être analysée pour éviter sa réalisation.