Trois aspects critiqués
Le premier est que le PIB ne mesure pas les activités non marchandes (comme le travail à la maison) et mesure mal la valeur des services publics. Une autre question concerne la consommation gratuite sur internet, pour des services comme Facebook qui sont compensés par l'incontournable publicité.
Elle permet de mesurer les richesses produites globalement sur le territoire, donc sa capacité globale à satisfaire des besoins, son . Elle permet de mesurer l'évolution de cette production, ce que l'on appelle l'activité économique. En particulier, elle mesure le niveau de .
– Le PIB étant un indicateur quantitatif il ne mesure pas le développement (qui relève du qualitatif) d'un pays. => à cause de cette limite du PIB un indicateur alternatif est créé pour mesurer le developpement : l'IDH (définir un peu?)
En France, le PIB par habitant vaut environ 30 000 euros. Les pays les plus riches ont un PIB par habitant supérieur à 50 000 euros par habitant (dont le Luxembourg et le Qatar). Les pays les plus pauvres ont un PIB par habitant inférieur à 1 000 euros par habitant.
Le PIB ne démontre pas la richesse d'un pays, mais bien, une quantité de la production des biens et services accomplis. Cet indicateur ne tient pas compte des industries plus lucratives que d'autres. Par exemple, le pétrole versus les autres domaines. Aussi, le PIB ne calcule pas la production sur le marché noir.
La croissance économique entraîne des externalités négatives. Les ressources naturelles s'épuisent, la forêt perd du terrain, la biodiversité est attaquée, la pollution augmente, ce qui contribue à entraîner des changements climatiques importants.
A) Les limites quantitatives
La production est évaluée à 2 niveau : - au niveau du marché = production marchande (entreprises privées) - au niveau du coût de revient = production non marchande (entreprises publiques)
Ceux–ci ont créé un agrégat, le PIB (produit intérieur brut) pour la mesurer ; cet indicateur est contesté parce qu'il est incomplet mais également parce qu'il ne permet pas de percevoir l'ensemble des conséquences de moyen et long termes d'une augmentation des richesses produites.
Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
La croissance se heurte à des limites sociales (les inégalités) et écologiques (les externalités négatives, les gaz à effets de serre, l'épuisement des ressources naturelles). Une externalité est un effet non voulu de la production.
Dans le cas de la production (PIB), on dit que l'économie connaît un ralentissement (mais parfois aussi, de manière impropre, on parle de récession). 3. Il peut être négatif (- 4%, par exemple). Cela signifie que la grandeur que l'on étudie diminue.
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesses d'un pays, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année. La notion de produit national brut (PNB) n'est plus utilisée en comptabilité nationale.
Le calcul du PIB est également critiquable car il ne considère pas les productions domestiques quotidiennes. En effet, tous les travaux comme par exemple faire le ménage, la préparation des repas, sont des activités prises en compte dans le P.I.B.
Le PIB par habitant (ou per capita) est la valeur du PIB divisée par le nombre d'habitants d'un pays. Il est plus efficace que le PIB pour mesurer le développement d'un pays ; cependant, il n'est qu'une moyenne donc il ne permet pas de rendre compte des inégalités de revenu et de richesse au sein d'une population.
Le ratio entre les revenus moyens des 5 % les plus riches et ceux des 5 % les plus pauvres est de 165. Ou encore, les 5 % des plus riches gagnent en 48 heures ce que gagnent en une année les 5 % des plus pauvres.
La croissance économique est accompagnée de l'augmentation de la population mondiale. Mais cette croissance a une limite, fixée par la planète qui ne pourra pas répondre aux besoins des hommes. En 1798, Thomas Malthus fait déjà le lien entre la rareté des ressources et la croissance de la population mondiale.
Le PIB ne reflète pas la richesse d'un Etat
Surtout qu'il n'est pas possible de faire le lien entre le montant des dépenses et leurs retombées. «Par exemple, les Etats-Unis dépensent davantage que la France en matière de santé: 16% de leur PIB, contre 11% pour nous.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
On peut envisager le PIB, c'est-à-dire le produit intérieur brut, comme étant la note globale figurant sur le bulletin d'évaluation des résultats économiques d'un pays ou d'une région. (Image d'un bulletin scolaire.) C'est l'une des méthodes employées pour mesurer la taille et la croissance de l'économie.
Le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut d'être vécue. » L'économiste Joseph Stiglitz (lire C'est qui?) a souligné, peu après le début de la pandémie l'an dernier : « Il y a une grande différence entre le fait qu'une voiture ait une roue de secours ou non.
Les limites écologiques renvoient aux contraintes d'épuisement des ressources naturelles disponibles (ressources énergétiques, réserves halieutiques, déforestation…) ainsi qu'aux impacts négatifs (augmentation de la concentration des gaz à effet de serre…) qui accompagnent la croissance économique mondiale.
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.
L'épuisement des ressources naturelles a un impact sur la croissance des pays producteurs, mais aussi des pays consommateurs, car la rareté modifie les coûts et donc les prix des produits utilisant les ressources non renouvelables comme intrants.
Une hausse globale des prix
On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits. Autrement dit, l'inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.