L'opposition est pour l'enfant un moyen d'apprentissage et fait donc partie des phases clés de son développement. C'est aussi une manière pour lui de tester les limites ou de rechercher l'attention de ses parents. Ces comportements peuvent être fréquents et difficiles à gérer durant certaines périodes.
Dans l'enfance, un trouble d'opposition / provocation apparaît habituellement pour l'une des raisons suivantes: L'enfant n'est pas reconnu par ses parents dans ses besoins, dans son individualité et dans sa recherche d'autonomie. L'enfant et ses parents n'ont pas réussi à établir un lien de confiance mutuelle.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise. Donner de faux choix à l'enfant, lui donner l'impression qu'il prend une décision. Il aura moins tendance à s'opposer et se sentira compris dans ses besoins, dans son individualité. Par-dessus tout, faire preuve de patience.
Il est important de se mettre à sa hauteur et d'établir un contact oculaire. Vous pouvez aussi établir un contact physique comme lui tenir les mains si nécessaire. Une fois que vous avez son attention vous pouvez alors lui expliquer ce qu'il ne doit pas faire et lui proposer une alternative.
Si votre enfant, habituellement gai et souriant, change d'attitude et présente régulièrement un ou plusieurs des signes suivants, il est possible qu'il souffre de troubles du comportement : Il a des troubles de conduite (attitude agressive, colérique, anxieuse, provocatrice) Il est hyperactif.
Il est généralement caractérisé par: Une désobéissance chronique aux règles et consignes de l'adulte. Des luttes de pouvoir continuelles avec les adultes en autorité, en particulier ses parents. De l'argumentation incessante, même pour les consignes les plus banales.
Les structures frontales du cerveau, zone responsable de la régulation émotionnelle, se développent graduellement tout au long de l'enfance et de l'adolescence : cela veut dire que pendant sa croissance, l'enfant développe peu à peu des compétences pour réguler ses émotions intenses.
Dites-lui: «Je quitte la pièce» et laissez votre enfant seul avec ses émotions jusqu'à ce qu'il se soit calmé. Parlez de la situation: discutez de ce qui s'est passé dès que votre enfant s'est défoulé. Demandez ce qui a provoqué cet accès de colère. A cet âge, votre fils ou votre fille devrait déjà pouvoir répondre.
La phase d'opposition est une étape extrêmement importante dans la vie de l'enfant. Cela commence généralement vers les 16 mois de l'enfant et continue jusqu'à ses 3 ans environ. La période peut varier selon les enfants, mais est communément comprise dans cette tranche d'âge.
Ce trouble est traité efficacement par des techniques comportementales, qui comprennent une stricte discipline et un renforcement du comportement souhaité (avec récompenses). Les parents et les enseignants peuvent apprendre ces techniques auprès d'un thérapeute.
Se faire obéir calmement, mais fermement
S'il est vrai qu'il est important d'être à l'écoute pour comprendre ce NON, il ne faut pas se laisser manipuler et il faut avant tout être capable de se faire obéir. Il ne s'agit pas de crier à tout va, mais plutôt de trouver le ton juste, pour imposer votre décision.
Pour aider efficacement un enfant TOP, il est nécessaire de consulter un spécialiste, surtout si vous vous sentez dépassé par la situation. Un pédopsychiatre évaluera votre enfant, et, si nécessaire, prescrira des tests d'orthophonie, de psychomotricité et de psychologie pour établir un diagnostic.
L'objectif est que vous, parents, vous observiez votre enfant pendant ce moment de partage, que vous lui accordiez votre attention toute entière en lui exprimant votre intérêt, à ce qu'il fait. Il s'agit de dire et montrer que vous appréciez la manière dont il se comporte à ce moment-là.
Les crises ne sont pas réservées aux enfants ; les adultes atteints de TDAH peuvent également les vivre. Elles se manifestent sous la forme d'épisodes intenses de dysrégulation émotionnelle et d'impulsivité déclenchés par des événements accablants et stressants.
La théorie de l'attachement
"Pendant la journée, votre enfant subit quantité de stress, dans le sens où il doit faire face à un ensemble de situation nouvelle ou inhabituelle alors que sa figure d'attachement principale n'est pas là. Il va donc contenir son stress et ses émotions.
La frustration, la fatigue et la faim sont les causes principales des accès de colère. L'enfant peut crier, pleurer, se débattre, se rouler par terre, jeter des choses et taper des pieds pendant un accès de colère.
Ces enfants ont du mal à réguler l'émotionnel, ils sont anxieux, inquiets du regard social, font des efforts pour se contenir à l'extérieur et explosent dès qu'ils rentrent chez eux. Cela commence très tôt. « Mon fils, aujourd'hui âgé de 19 ans, a présenté une intolérance totale à la frustration dès l'âge de 18 mois.
Seul un médecin psychiatre ou pédopsychiatre est habilité à poser un diagnostic médical. Il prendra le temps, sur une ou plusieurs consultations, de comprendre les symptômes de l'enfant. Habituellement, les rencontres se déroulent en présence de ses parents.
Les symptômes du TOP peuvent inclure:
Refuser de faire ce qu'un adulte demande. Toujours remettre en question les règles et refuser de suivre les règles. Faire des choses pour ennuyer ou déranger les autres, y compris les adultes. Blâmer les autres pour les propres mauvais comportements ou erreurs de l'enfant.
Si les crises de colère occasionnelles ne signifient pas forcément que votre enfant a un problème, il faut s'inquiéter lorsque sa colère est fréquente et s'accompagne de comportements agressifs et violents.
Quels sont les trois types de TDAH ? Les trois types de TDAH sont les suivants : hyperactif-impulsif prédominant, inattentif prédominant et combiné.