Les adolescents auront parfois tendance à mentir lorsque vous posez trop de questions, que vous les encadrez à l'excès ou que vous vous inquiétez pour rien (à leurs yeux…). C'est souvent le principe de « ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal… » Ils vous mentiront alors pour se défaire d'une emprise trop étouffante.
Nommer sa peur d'être punie si tel est le cas. Si vous êtes certains du mensonge (que vous avez des faits qui le prouvent), lui dire calmement (et non sous l'effet de la colère) et simplement quelque chose qui veut dire que vous savez la vérité, que vous aimeriez l'entendre de sa bouche et ne pas en rajouter.
La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos. Entre 13 et 18 les choses se compliquent car votre enfant se bat pour son indépendance. Les mensonges couvrent souvent une fête ou tout simplement un besoin de liberté.
Mentir pour flatter ou pour éviter de blesser
Il est parfois difficile de répondre honnêtement à ces questions sans vexer ou blesser notre interlocuteur. Un faux compliment peut aider à former une amitié, éviter une maladresse, pousser une personne à se confier, et plus encore.
Pour Kant, mentir est manquer de respect à la personne à qui l'on ment, que l'on trompe délibérément ; c'est aussi se manquer de respect à soi-même. Encore plus que d'autres, les patients doivent être respectés ; et on ne saurait imaginer des soignants qui ne se respectent pas.
Par définition, un mythomane est une personne qui : Ment de manière systématique ; N'a pas conscience de la frontière entre ce qu'elle dit et la réalité ; N'est pas capable de réaliser le caractère mensonger de ses déclarations, même quand on la confronte.
Priver certains plaisirs : si un ado a fait une grosse bêtise, il peut être approprié de le priver temporairement de certaines activités ou plaisirs qu'il apprécie, comme regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou aller à une soirée.
« Certains mensonges peuvent être complètement loufoques, il faut en rire et en jouer avec l'enfant ! En revanche, si vous sentez qu'il vous manipule, il faut lui faire comprendre que ça ne passe pas et lui faire prendre conscience des limites » poursuit le pédopsychiatre.
Pour augmenter vos chances, essayez d'être aussi clair et précis que possible dans vos questions. Encouragez la personne à s'exprimer en lui demandant de partager ses pensées et ses sentiments. Il peut également être utile de prendre votre temps et de ne pas précipiter la conversation.
Les adolescents auront parfois tendance à mentir lorsque vous posez trop de questions, que vous les encadrez à l'excès ou que vous vous inquiétez pour rien (à leurs yeux…). C'est souvent le principe de « ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal… » Ils vous mentiront alors pour se défaire d'une emprise trop étouffante.
Instaurer le dialogue. Quand on s'aperçoit que son enfant ment, et notamment son adolescent, il faut essayer lui en parler immédiatement pour savoir pourquoi. Le but n'est pas de le faire culpabiliser, mais plutôt d'essayer de comprendre pourquoi il a eu besoin de déformer la réalité.
Les enfants ne mentent pas a priori avant 4 ou 5 ans, à l'âge où ils découvrent qu'ils peuvent modifier la réalité. C'est le moment où l'enfant a conscience que l'adulte n'a pas accès à toutes ses pensées. Cultiver l'imaginaire de l'enfant est important pour le développement de l'enfant.
Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
Proposez donc à votre ado de négocier certaines règles de vie que vous êtes prêt à accepter de changer, tout en fixant une limite à ne pas franchir. Ce gain d'autonomie doit s'accompagner d'un gain de responsabilité. Il est crucial que cet avantage possède un coût en retour.
Nous mentons délibérément pour toutes sortes de raisons : pour se valoriser, pour dissimuler des émotions, par haine, pour éviter une conséquence, et même parfois, pour le plaisir ou pour faire plaisir.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif.
Un enfant mythomane au point d'inventer des histoires abracadabrantes ou d'être tout le temps dans le mensonge mérite l'avis d'un spécialiste. Votre enfant s'angoisse-t-il parce qu'il a surpris une conversation d'adultes et l'a mal interprétée (il croit que vous êtes malade ou que vous allez divorcer…) ?
Effectivement, le simple mensonge se transforme en mythomanie infantile lorsque l'enfant de plus de 6 ans ment systématiquement, pour tout et n'importe quoi, sans qu'il y ait besoin de masquer ou d'obtenir quoi que ce soit.
Vers 13 ou 14 ans, le pénis grossit également tandis que la peau des testicules s'assombrit légèrement. C'est dans ces périodes que surviennent les premières éjaculations nocturnes. C'est aussi à cette période que la voix commence à muer et que le corps de votre enfant connait un pic de croissance.
La crise de l'adolescence surgit généralement autour du douzième anniversaire de l'enfant. Une période plus ou moins longue, qui peut durer entre sept et dix ans dans les plus longs cas.
Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations. La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience.
Mentir demande un effort mental
Mais en tant que tel le mensonge n'est pas considéré comme une pathologie psychologique : « On voit toujours le mensonge associé à autre chose en général, et c'est en cela qu'il devient pathologique.
Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie. Plus ils sont ancrés, plus cela va nécessiter un travail important.