Les odeurs corporelles peuvent varier selon des modifications hormonales comme lors de la grossesse ou au cours du cycle menstruel. "Le changement d'odeur corporelle le plus récurrent est lors de la grossesse à cause des changements hormonaux que subit le corps de la femme", explique la Dre Roos.
L'influence des hormones sur l'odeur de la transpiration
Les changements hormonaux qui se produisent lors de certaines périodes de la vie, comme la puberté, la grossesse ou la ménopause, peuvent affecter la sécrétion des glandes sudoripares et par conséquent l'odeur de la transpiration.
Pour supprimer les bactéries et les levures responsables de l'odeur, il convient de se laver deux fois par jour avec du savon et de l'eau. Un savon antiseptique, associé à une crème antibiotique contenant de la clindamycine ou de l'érythromycine peut être nécessaire chez certaines personnes pendant quelques jours.
Des scientifiques ont découvert que des dizaines de maladies dégageaient une odeur particulière. Le diabète peut donner à l'urine une odeur de pomme avariée et la fièvre typhoïde donne au corps une odeur de pain cuit. Pis encore, la fièvre jaune donnerait apparemment à la peau la même odeur que celle d'une boucherie.
Stress et émotions : elles peuvent influencer la composition chimique de la sueur, augmentant parfois son intensité odorante. Aussi, en période de stress, on transpire souvent plus, et donc on est plus ssusceptible de sentir mauvais des aisselles ou d'autres parties du corps qui transpirent, comme les parties intimes.
La cause principale d'une odeur corporelle modifiée serait l'alimentation. Certains aliments comme l'ail, les épices, l'oignon, la viande rouge ou encore l'alcool sont suspectés de favoriser les mauvaises odeurs. En consommez-vous davantage récemment ?
Souffler dans sa main ne suffit pas. Il vaut mieux lécher la peau située à l'intérieur de votre poignet, attendre 10 secondes que la salive sèche, et sentir votre poignet. Si une odeur désagréable se dégage, vous souffrez d'halitose.
Pourquoi je dégage une mauvaise odeur ? Une mauvaise odeur corporelle est généralement liée à la transpiration des aisselles. Elle peut être aggravée par le port de matières synthétiques, peu respirantes, qui emprisonnent les odeurs.
L'urine qui sent l'ammoniaque peut être un signe d'une maladie comme des infections urinaires, de calculs rénaux, de la ménopause ou d'une maladie du foie.
Le vagin peut enfin avoir une odeur légèrement métallique si l'on est au début ou à la fin du cycle menstruel. Si une forte odeur vaginale de levure ou sucrée est accompagnée de démangeaisons, d'une sensation de brûlure ou de pertes blanches, il s'agit d'une mycose.
Douchez vous régulièrement - Se doucher au moins une fois par jour pour enlever la sueur et éliminer certaines des bactéries à la surface de la peau, en se concentrant sur les zones telles que l'aine, les aisselles et les pieds. Utilisez du savon antibactérien - pour éliminer certaines des bactéries sur votre peau.
Mais la cause principale à l'odeur corporelle forte est la présence de bactéries. Ces bactéries vivent à la surface de la peau. Elles sont plus nombreuses au niveau des plis et des zones riches en poils comme les aisselles ou les organes génitaux.
Privilégiez donc les zones sensibles et chaudes telles que les poignets, l'intérieur des coudes, le creux derrière les oreilles, la nuque… En bref, toutes les zones de pulsation sanguine dites « zones pulsatiles ». Pourquoi ces zones en particulier ? Car la chaleur permet une meilleure diffusion des odeurs !
Si la zone intime dégage comme une sorte d'odeur de poisson, cela est souvent caractéristique d'une vaginose bactérienne. La vaginose se traduit par une augmentation du pH dans le vagin liée à un déséquilibre de la flore vaginale.
Les bactéries se nourrissent de notre sueur et la métabolisent, produisant des sous-produits qui ont une odeur très particulière - comme le vinaigre, le fromage ou l'oignon.
Infection urinaire, diabète, cystinurie... de nombreuses maladies possibles. L'un des premiers signes d'une infection urinaire est une forte odeur d'ammoniac, semblable au soufre. La bactérie responsable de l'infection est la cause de cette odeur inhabituelle.
Pour éliminer l'ammoniaque accumulé, on a recours à l'hémodialyse, la dialyse péritonéale, dans le traitement d'urgence ou à l'injection d'arginine, de benzoate de sodium ou de phénylacétate de sodium en fonction du déficit enzymatique détecté, car ceux-ci suppléent ou stimulent les activités déficitaires.
Choisir le bon déodorant
Optez pour un déodorant anti-transpirant qui régule la transpiration et contrôle les odeurs. Assurez-vous également que le déodorant contient des ingrédients antibactériens pour prévenir la prolifération des bactéries responsables de l'odeur.
L'odeur perçue est mal identifiée par le cerveau. La parosmie est souvent associée à l'anosmie (perte totale de l'odorat) causée par un rhume viral, un traumatisme crânien, une polypose ou certains irritants. À noter ! Une cacosmie peut aussi être le symptôme d'une hallucination olfactive.
Les causes physiologiques de la cacosmie
Tout d'abord, la mauvaise odeur peut réellement provenir d'un problème physiologique spécifique. "Ainsi, des personnes souffrant de sinusite ou de rhinite chroniques font parfois état de ce trouble", souligne le Dr Nils Morel, médecin ORL.
La réponse de Catherine Blanc
"De manière générale, il est normale d'être bloqué en cas d'odeur corporelle dérangeante. Mais lorsque l'on se retrouve dans le même lit, on a à priori déjà senti l'autre. On s'est déjà approchés, touchés, certainement embrassés. On ne découvre pas l'odeur de l'autre à ce moment-là.
Cette odeur d'ammoniac est signe que ton alimentation ne répond pas à tes besoins. La sueur contient généralement de l'eau, du chlorure de sodium, et un peu de potassium, de calcium, d'ammoniac, d'urée, de lactate et d'éthanol.
En effet, la sueur des glandes apocrines est laiteuse et contient des substances dont les bactéries sont friandes. Quand les bactéries les décomposent, elles produisent des composants chimiques malodorants (acides gras courts, tels que l'acide caprilique, caprique ou valérianique).