Est-ce qu'on peut manger le blob ? Non, il est indigeste.
Certaines tribus indigènes mangent des blobs. A vrai dire, les blobs ne sont pas vraiment bons, ils ont un goût fade qui rappelle vaguement les champignons et la poussière humide.
Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
Si votre blob devient noir, cela peut indiquer un stress ou une phase de sporulation.
C'est là que le blob présente des avantages. D'abord, il est facilement cultivable en laboratoire et ensuite, il peut être conservé dans un état unicellulaire pendant très longtemps, comme une seule et unique cellule géante. C'est donc un modèle idéal pour étudier l'impact du temps sur ces organismes.
Recette : L'authentique matrice à blob
Mélangez 1 gr (ou 1/2 dosette) d'agar agar avec l'eau. Faites bouillir 3 secondes la mixture au micro-ondes. Votre matrice est prête, attention c'est chaud ! 💡 Attention : ne mettez jamais directement l'incubateur au micro onde, il se déformerait.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
Ce dimanche, focus sur le blob, qu'une chercheuse toulousaine étudie de près. Et qui, s'il peut rajeunir partiellement, souffre aussi du réchauffement climatique. Dans Planète Bleu Occitanie, on décortique des infos liées au climat et à l'environnement.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure. Et pour cela, il n'a besoin que de jaune d'œuf ou de flocon d'avoine.
En 1973, non loin de Dallas, au Texas, Marie Harris découvre un matin dans son jardin, une chose étrange qu'elle décrit comme « mousseuse, crémeuse et jaune pâle, similaire à une omelette, pas plus gros qu'un cookie ».
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin ! Le blob est présent sur toute la planète, il peut vivre sous des températures très froides comme très chaudes s'il est à l'abri de la lumière et de la sécheresse.
Le blob serait présent sur terre depuis un milliard d'années. Il compterait plus d'un millier d'espèces mais ce nombre serait bien en-dessous de la réalité. Son nom scientifique (physarum polycephalum) lui a été attribué en 1822 par le mycologue américain Lewis David von Schweinitz.
Le Blob, la nouvelle star du Parc zoologique de Paris - Ville de Paris.
Le blob formé mesure 53 mètres et 9 centimètres de long. L'utilisation des médias visibles sur la Plateforme CNRS Images peut être accordée sur demande. Toute reproduction ou représentation est interdite sans l'autorisation préalable de CNRS Images (sauf pour les ressources sous licence Creative Commons).
Un moyen de le faire est de disposer un morceau d'essuie-tout humide en contact avec la gélose et d'attirer le blob avec un peu de nourriture dessus.
Le blob aime manger les flocons d'avoine. On va tester de lui faire manger d'autres aliments comme les haricots verts, les miel pops, du fromage, des chips, de la tomate et du champignon.
Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons. Ses uniques prédateurs seraient les limaces et certains scarabées.
Le blob ne meurt jamais
Découpé, un blob cicatrise et referme sa membrane en moins de deux minutes. S'il se dessèche, il entre dans une forme d'hibernation et n'a plus besoin d'être nourri. Pour le réveiller, quelques gouttes d'eau suffisent.
Cet organisme indestructible n'est-il pas une menace ? Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Le blob n'est composé que d'une seule cellule de très grande taille, mais qui comprend des millions de noyaux (qui contiennent chacun une copie de son ADN). Dans la nature, on le trouve sur le sol humide des forêts.
Le blob Australien : C'est un très bon blob pour commencer, en effet sa patience le rend relativement simple à élever et son intelligence sera parfait pour vos premières expériences. Le blob Américain : Le blob américain est reconnu pour son grand tempérament, courageux et robuste, il aimera prendre des risques.
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Quand la nourriture vient à manquer, que les conditions ne sont pas top, cette cellule géante va former des spores. C'est pour ça que les gens l'ont longtemps confondue avec un champignon. Chaque noyau du blob devient une spore. Ces spores vont être disséminées par le vent et les animaux.
Cet animal respire par l'anus ! Le blob, l'extra-média. Cet animal respire par l'anus !
Le blob peut apprendre bien qu'il soit composé une seule cellule dépourvue de cerveau. Il apprend à ignorer ce qu'il n'aime pas comme la lumière ou certaines substances chimiques. Nos expériences ont démontré que le blob peut tolérer certains éléments qu'il n'apprécie pas.