M. Jourdain est présenté comme un homme ridicule par ses caprices, sa naïveté et sa vanité. Il remue ciel et terre pour devenir noble, déclenchant ainsi moqueries et rires de son entourage.
Monsieur Jourdain est un personnage créé et joué par Molière lui-même. C'est le personnage principal du récit, il est l'étudiant en « gentilhommerie ». Il est amoureux de la marquise Dorimène. Il est vaniteux, naïf et capricieux et manipulé pendant une grande partie de cette histoire.
Tout le secret des armes consiste à donner et à ne pas recevoir. M. Jourdain est content car il est sûr de tuer son homme et de pas être tué lui-même. Le maître d'armes affirme que son art l'emporte sur tous les autres, dont la musique et la danse.
Monsieur Jourdain n'aime pas ce qu'il est, il méprise son statut social. Toutes ses énergies sont dépensées à se nier lui-même, à se faire passer pour ce qu'il n'est pas, parce que le grand Autre, la noblesse, objet de tous ses fantasmes, incarne, à ses yeux, tout ce qu'il chérit.
M Jourdain est aussi décrit comme étant maladroit et comme une personne qui a déjà du vécu. Portrait moral : Il est souvent naïf et peu ouvert d'esprit. Il fait souvent des approximations et est maladroit dans ses mots. Ses façons "donnent à rire à tout le monde ».
La fonction morale dit qu'un bourgeois ne peut devenir noble. Mais, pour autant, la cérémonie turque n'a pas de fonction curative. On reste dans l'illusion. Une comédie-ballet Le Bourgeois Gentilhomme est la seule pièce de Molière à avoir pour sous-titre « comédie-ballet ».
M. Jourdain est un bourgeois qui veut acquérir les manières des gens de qualité. Il achète donc un nouvel habit, et prend des cours de danse, de musique et de philosophie. Il apprend aussi à manier des armes.
Sa femme et Nicole, sa servante, se moquent de lui, puis s'inquiètent de le voir aussi extravagant, et tentent de le ramener à la réalité du prochain mariage de sa fille Lucile avec Cléonte. Mais ce dernier n'étant pas gentilhomme, Monsieur Jourdain refuse cette union.
Je suis un peu comme Monsieur Jourdain: je fais de la prose sans le savoir. Je sais faire les choses mais je ne sais pas forcément comment elles marchent. Les expressions viennent par nécessité, là où elles le sont. Si je ne parviens pas à trouver le mot qui me convient alors je le fabrique.
Les arts de la scène pour le plaisir du roi
On lui confia la lourde responsabilité de divertir le roi et sa cour. Et lorsque Louis XIV parcourait son royaume, Molière voyageait avec lui. C'est au cours de l'un de ces voyages royaux qu'il écrivit l'une de ses pièces au plus grand succès, Le bourgeois gentilhomme.
Covielle, valet de Cléonte, imagine une petite comédie : déguisé, il se fait passer pour un ami du défunt père de monsieur Jourdain, « un fort honnête gentilhomme », et pour l'envoyé du Grand Turc...
M. Jourdain veut apprendre à faire une révérence pour saluer une marquise. Cela est amusant parce que le maître à danser lui enseigne une révérence trop compliquée et exagérée.
Monsieur Jourdain ne devient pas noble et n'arrive pas à conquérir le coeur de la marquise. La deuxième intrigue se conclut pas le mariage de Lucile avec Cléonte. Lucile n'épouse donc pas un noble. Covielle est le personnage qui permet que la pièce se termine ainsi.
L'un des thèmes principaux est celui de la noblesse. Il est possible pour le lecteur, si la pièce est lu, ou pour le spectateur, dans les cas où que la pièce est présenté, de remarquer cela par le comportement que prend M. Jourdain alors qu'il est entouré de ses Maîtres dans l'acte I.
L'œuvre. Cette comédie-ballet résulte de l'association d'une pièce de théâtre (écrite par Molière), de musique (écrite par Lully), de ballets (chorégraphiés par Pierre Beauchamp), de décors (créés par Carlo Vigarani) et de costumes (créés par le chevalier d'Arvieux).
Origine : Locution proverbiale devenue expression française qui puiserait ses origines dans une célèbre pièce de Molière de la fin du XVIIIème siècle à savoir « Le Bourgeois gentilhomme » où selon une scène célèbre de l'Acte II, scène IV, M.
-Au début, Madame Jourdain ne voulait pas écouter Covielle déguisé en personnage turc. Elle ne veut pas marier Lucile à une personne n'ayant pas la même appartenance que sa fille: appartenance {géographique, culturelle, sociale, …}
Souvent, dans le texte, on fait précéder l'aparté de la mention « à part ». Aparté : L'aparté est une réplique adressée au public que les autres acteurs sur scène font semblant de ne pas entendre.
Molière, critique de la société de son temps
Dans Le Bourgeois gentilhomme par exemple, il se moque d'un riche bourgeois qui tente d'imiter le comportement des nobles. Dans Le Tartuffe, il crée la polémique en dénonçant les faux dévots, ces personnes qui se disent très religieuses mais sont en fait très hypocrites.
A l'époque de Louis XIV, la société française était organisée en trois ordres : le Clergé, la Noblesse et le Tiers-Etat. Le Clergé et la Noblesse étaient les ordres privilégiés.
M. Jourdain est un bon bourgeois enrichi qui, oubliant son origine obscure, enrage de n'être pas gentilhomme ; mais il ne désespère pas de le devenir et veut du moins s'en donner tous les airs. Il met sa gloire à se mêler à la noblesse et à imiter les grands seigneurs.
En 1644, Jean-Baptiste Poquelin, selon une habitude commune aux comédiens, se donne un nom de guerre. Jamais il ne s'expliquera, ni ne justifiera ce choix, « même à ses meilleurs amis », constate son biographe Grimarest. Molière a emporté son secret.
Fin des comédies-ballets[modifier | modifier le wikicode]
Lully abuse de son pouvoir et interdit la plupart des comédies-ballets. Ce nouveau spectacle à la mode devient l'opéra, qui mêle aussi musique, texte parlé et chanté et ballet.
La scène se passe dans les salons de Monsieur Jourdain, le Bourgeois Gentilhomme. Un jeune musicien, dont Monsieur Jourdain s'offre les talents, compose une sérénade pour le maître des lieux. Le maître de musique et le maître de danse entrent. Ils sont accompagnés de musiciens et de danseurs.