Un traitement antidépresseur arrêté trop tôt augmente le risque de rechute. L'arrêt progressif peut également être nécessaire pour remplacer un médicament par un autre en cas d'effets secondaires importants ou si l'effet est insuffisant.
Lors de l'arrêt d'antidépresseurs, environ une personne sur deux subit un syndrome de sevrage. Ce syndrome est dû à une sorte de manque et se manifeste par des maux physiques (maux de tête, troubles digestifs, fatigue) comme psychiques (insomnie, anxiété, idées suicidaires…).
Les principaux effets indésirables des antidépresseurs
Ces effets varient en fonction du type de médicament mais aussi de la sensibilité des patients : somnolence -ou au contraire excitation, constipation, prise ou perte de poids, sécheresse de la bouche, baisse de tension, baisse de libido, difficultés sexuelles...
En général, les spécialistes estiment qu'un traitement antidépresseur peut être arrêté à partir du moment où, depuis 3 mois, on est revenu à l'état antérieur à la période dépressive (cet état étant différent pour chacun, il n'y a pas de normalité en la matière).
Arrêter le traitement prématurément augmente le risque de rechute. C'est, malheureusement, un piège dans lequel les patients tombent assez facilement. Les antidépresseurs agissant au bout de deux ou trois semaines, une personne sur deux arrête les médicaments dès qu'elle se sent mieux.
En ciblant certaines substances chimiques du cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine), les antidépresseurs contribuent à la régulation de l'humeur et à la réduction des symptômes qui vous empêchent de profiter de la vie et d'effectuer vos tâches quotidiennes.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
En revanche, lors de l'arrêt du traitement, on observe une perte de poids. Il faut également prendre en compte le fait que certains médicaments dépresseurs du système nerveux, tout comme le vieillissement, peuvent conduire à une diminution de l'exercice physique et donc à une diminution de la dépense calorique.
Une fois les symptômes disparus, le traitement médicamenteux devra être poursuivi entre 6 et 12 mois pour prévenir le risque de rechute. L'arrêt des antidépresseurs devra être progressif et accompagné par le médecin, en diminuant progressivement les doses pendant plusieurs semaines.
Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Les antidépresseurs les plus dangereux
Les antidépresseurs considérés comme étant les plus dangereux sont l'agomélatine, le citalopram et l'escitalopram (Seropram, Celexa, Seroplex…). Ils risquent de déclencher des hépatites, des pancréatites et d'augmenter l'agressivité du patient.
L'antidépresseur ne guérit pas la dépression
Leur effet est significatif mais reste modeste. Le médicament n'est qu'un volet du traitement de la dépression, à côté de la psychothérapie et de la prise en compte des facteurs environnementaux.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer. A côté des effets antidépressifs souhaités, les antidépresseurs ont souvent aussi des effets indésirables.
Certains médicaments étaient mieux tolérés que d'autres, c'était le cas de l'agomélatine, la citalopram, l'escitalopram, la fluoxétine, la sertraline et la vortioxétine, alors que les moins bien tolérés étaient l'amitriptyline, la clomipramine, la duloxétine, la fluvoxamine, la reboxétine, la trazodone et la ...
La kétamine est déjà reconnue pour ses effets antidépresseurs, extrêmement rapides, ce qui peut constituer un avantage non négligeable en regard des antidépresseurs « classiques ».
Également, puisque certains antidépresseurs augmentent au début la fébrilité ou l'agitation ressentie, il est possible que cela accroie l'anxiété et les symptômes de dépression déjà ressentis avant que la personne se sente mieux physiquement et émotionnellement.
L'oubli occasionnel de son traitement est sans conséquence notoire. Cependant vous ne devez pas modifier la dose prescrite ni le nombre de prises pour compenser un oubli sans en parler avec votre médecin. L'oubli régulier de son traitement antidépresseur compromet sérieusement son efficacité.
Noms des antidépresseurs légers
"Mais certaines plantes peuvent être tout aussi efficaces, voire même davantage, que les antidépresseurs classiques dans le traitement de dépressions légères et modérées : c'est le cas de Mélioran® (une combinaison de Safran et Rhodiole), remarque le Dr. Lemoine.
Premièrement, les médicaments antidépresseurs qui bloquent les récepteurs H1, des récepteurs de l'histamine, sont associés à une faible satiété et à une augmentation de l'envie de glucides. Cela entraîne une augmentation de l'apport calorique et un gain de poids.
Prise de poids et famille d'antidépresseurs
Ne faisons pas durer le suspense : oui, les antidépresseurs font grossir, mais dans des proportions limitées et variables selon le type d'antidépresseur prescrit.
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
L'anxiété se manifeste par un sentiment diffus d'inquiétude qui a des répercussions négatives sur le quotidien. La personne anxieuse est fatiguée, irritable, a du mal à se concentrer et se sent incapable de contrôler les situations qui se présentent.
Tout comme l'anxiété, l'angoisse peut être associée à l'anticipation d'un danger ou à sa conséquence. Cependant, contrairement à l'anxiété, l'angoisse est toujours accompagnée d'une réponse physique qui se manifeste par un sentiment de constriction ou d'oppression.