En cause, le rejet de saumure (eau très chargée en sel) et son impact sur l'environnement. Selon plusieurs études, elle serait en partie responsable de l'augmentation de la température des océans. Une telle opération demande aussi énormément d'énergie pour pouvoir être assurée jour et nuit.
L'inconvénient majeur de ces systèmes est qu'ils sont très coûteux. Les installations sont peu rentables : les quantités d'énergie nécessaires au chauffage ou à la compression de l'eau sont trop élevées, et les volumes d'eau produits trop faibles.
Une unité de dessalement génère une grande quantité de saumure, composée de divers sels, métaux lourds, composés organiques… Si cette saumure est rejetée dans la mer, cela entraîne un grand déséquilibre dans la composition physique et chimique de l'eau de mer, avec des conséquences dramatiques sur la biodiversité.
Dans huit pays -Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, Bahreïn, le Koweït, les Maldives, Malte, le Qatar et Singapour -, le dessalement permet même de répondre à l'ensemble des besoins nationaux en eau potable.
Des scientifiques de l'université Monash, en Australie, ont mis au point une nouvelle technique de dessalement de l'eau saumâtre et de l'eau de mer. Un procédé qui devrait aider à lutter contre l'insuffisance d'eau potable dans de nombreuses régions du globe.
En Arabie Saoudite, premier pays producteur d'eau dessalée au monde avec 5,5 millions de mètres cubes traités par jour (soit 60% de l'eau douce consommée dans le royaume), la répartition des technologies est équilibrée. Néanmoins, la consommation énergétique demeure colossale.
Le sel de mer provient de l'action des eaux de ruissellement et des eaux souterraines sur la croûte continentale. Les ions (Na+, Cl-...) apportés par les rivières se concentrent dans l'eau de mer car ces éléments sont peu réactifs avec les particules et les minéraux marins.
Pas au quotidien ! Et c'est bien l'un des gros inconvénients de ce système de filtration. L'eau est tellement purifiée qu'elle a perdu tous ses sels minéraux et elle n'est pas adaptée à une consommation journalière, au risque de développer des carences en minéraux.
Autre procédé pour transformer l'eau de mer en eau potable : la distillation. C'est la technique inventée par Marine Tech. Cette société varoise a mis au point un système de sphère chauffante que l'on remplit avec de l'eau salée. A l'intérieur, sous l'effet du soleil, la température grimpe jusqu'à 100 degrés.
Cette technique a l'avantage de produire une eau très pure mais l'inconvénient de consommer énormément d'énergie (15kWh/m3 d'eau traitée) et donc de coûter très cher. Elle n'a aujourd'hui d'intérêt que si elle est associée à une production d'électricité (cogénération) (academie-agriculture.fr, 2014).
Le taux de salinité de la mer Morte est de 34,2% (contre 3,5% pour la mer Méditerranée). Il s'agit du quatrième plan d'eau le plus salé au monde, derrière l'étang Don Juan en Antarctique et les lacs Vanda et Assal à Djibouti.
Les océans absorbent entre un tiers et un quart de ce CO2 atmosphérique, ce qui a pour effet d'augmenter l'acidité de leurs eaux. Depuis la Révolution industrielle, c'est-à-dire depuis 250 ans, la quantité d'ions H+ a ainsi augmentée de 30 %, faisant passer le pH moyen des océans de 8.2 à 8.1.
L'eau absorbe le rouge et renvoie le bleu
La lumière blanche, qui vient du Soleil, est de son côté constituée en réalité d'ondes de longueurs différentes d'onde représentant toutes les couleurs du spectre lumineux.
« Al Taweelah fournit actuellement 100 millions de gallons d'eau dessalée par jour, et atteindra à terme 200 millions de gallons par jour, ce qui en fait la plus grande installation d'osmose inverse (OI) au monde avec une capacité de 909 200 mètres cubes par jour », a déclaré la société saoudienne.
Les bassins versants des quatre principaux fleuves français, Garonne, Loire, Rhône, Seine, drayent 63% des eaux du territoire. Le reste est assuré par de nombreux bassins côtiers, Adour, Somme, Charente, Var, ou des affluents de fleuves de pays voisins, Rhin, Escaut.
Boire de l'eau de mer ou de l'eau salée (au sel marin) est possible. Généralement, on la prend en cure d'eau de Quinton isotonique ou hypertonique puisée dans les fonds marins. Cette eau fait l'objet de traitements préalables pour éliminer les bactéries et de micropolluants circulant dans l'eau des océans.
Le graphene présente l'avantage majeur d'être à la fois résistant, flexible et hautement imperméable. Le graphene dans notre cas précis est fabriqué grâce à un procédé de dépôt chimique en phase vapeur.
Certaines espèces s'adaptent au changement de salinité de l'eau. Par exemple, les grands dauphins peuvent varier la concentration de leur urine lorsqu'ils passent de l'eau salée, leur habitat naturel, à l'eau douce. Les bélugas, toutes populations confondues, utilisent les estuaires durant l'été.
Non, il est strictement interdit de consommer l'eau de pluie. Vous ne devez donc pas la boire, ni l'utiliser pour cuisiner ou laver la vaisselle. En effet, l'eau de pluie peut présenter une contamination chimique, notamment après ruissellement sur une surface contaminée.
La distillation à effet simple (DES) : La distillation est le plus vieux procédé de dessalement. Cette technique provient de l'antiquité, des marins grecs qui l'utilisaient déjà au III e siècle av. J. -C.
Pas par risque de noyade, bien sûr, mais parce que l'eau hyper-salée de la mer morte est dangereuse si elle touche en grande quantité certaines parties du corps (en particulier la tête et les yeux).