Parce qu'ils concentrent la radioactivité, les déchets radioactifs sont dangereux et peuvent présenter un risque pour la santé. Ils doivent donc être pris en charge de manière spécifique et isolés de l'homme et de l'environnement aussi longtemps qu'ils présentent des risques.
L'encombrement spatial et l'urgence de sa régulation
Au total, ce sont plus de 100 millions de déchets de tailles diverses qui sont présents dans l'espace entourant la Terre. Une situation très préoccupante, puisque ces débris représentent un danger important pesant sur les vaisseaux spatiaux en orbite.
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années.
Ces déchets se caractérisent par une forte radioactivité et une durée de vie qui peut aller jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'années. L'objectif d'un stockage profond est donc de les isoler de l'homme, jusqu'à ce que leur impact soit largement inférieur à celui de la radioactivité naturelle.
Impacts des radionucléides dans l'environnement
Concernant l'environnement, les radionucléides à vie moyenne comme le 137Cs (césium) ou le 90Sr (strontium) peuvent contaminer les sols pendant plusieurs centaines d'années (comme pour les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima).
Les rayonnements émis par les substances qu'ils contiennent constituent le principal risque pour l'homme, qui s'expose alors à : une irradiation externe, en cas de proximité avec les rayonnements émis par les substances contenues dans les déchets.
Les centrales nucléaires ponctionnent de l'eau directement dans la mer ou les rivières à proximité. On estime que près de 98% de la quantité utilisée est restituée, toutefois, la qualité de cette eau est forcément de moins bonne qualité et engendre de la pollution.
Ces déchets peuvent être solides, liquides ou gazeux; on les classe généralement en différentes catégories selon leur degré de concentration et de radioactivité : déchets de faible, moyenne ou forte activité. L'élimination peut se faire dans le sol, dans l'eau o.u dans l'atmosphère.
Ceux de faible et moyenne radioactivité sont conservés au sein des centrales, dans des installations dédiées et sont à terme compactés, incinérés ou recyclés. Les déchets fortement radioactifs sont actuellement vitrifiés et entreposés dans l'usine de retraitement de Sellafield.
le centre de stockage de l'Aube créé en 1992 pour les déchets de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC) ; le centre industriel de regroupement, d'entreposage et de stockage (Cires) créé en 2003 pour les déchets de très faible activité (TFA), situé à Morvilliers (Aube).
Le nucléaire émet 70 fois moins de CO2 que le charbon, 40 fois moins que le gaz, 4 fois moins que le solaire, 2 fois moins que l'hydraulique et autant que l'éolien.
En fait, une centrale fonctionne grâce à l'eau. Mais même si elle émet peu de CO2, elle nécessite de l'uranium pour produire de l'électricité. Une fois utilisé, l'uranium se transforme en déchet radioactif, qui pollue l'environnement.
Outre la lutte contre le dérèglement climatique, l'énergie nucléaire permet de lutter contre la pollution atmosphérique. Une centrale nucléaire n'émet ni dioxyde d'azote, ni dioxyde de soufre, ni particules fines ni poussières, qui contribuent à la pollution de l'environnement, (air, eau et forêts).
Kessler, consultant à la Nasa, envisage le scénario qui porte maintenant le nom de “Syndrome de Kessler” . Le principe en est simple : plus il y a de débris en orbite, plus ils vont heurter des objets ou d'autres débris, provoquant une réaction en chaîne qui augmentera le nombre de débris de façon exponentielle .
Des risques de collision de plus en plus importants 💥
Au vu du nombre exponentiel de débris dans l'espace, le risque de collision est de plus en plus courant. Or, une seule collision entre deux débris génère de multiples fragments qui eux-mêmes vont donner lieu à d'autres collisions et ainsi de suite.
Pas moins de 15 000 satellites ont été lancés depuis 1957. Un chiffre conséquent, qui contribue en majeure partie à la pollution de l'espace. On estime qu'il y a 9 600 tonnes de déchets dans le ciel.
Pour leur gestion à court terme (et notamment pour leur traitement et leur entreposage provisoire), les déchets radioactifs (conditionnés ou non) sont répartis en trois grandes catégories : Les déchets de faible activité Les déchets de moyenne activité
Les déchets radioactifs contiennent des substances émettant un rayonnement ionisant. Ce rayonnement peut être riche en énergie. Il peut par conséquent endommager des tissus vivants et représenter un danger pour notre santé.
Les déchets radioactifs issus de l'industrie électronucléaire proviennent : de la production d'énergie dans les centrales nucléaires. de la déconstruction des installations nucléaires. du recyclage du combustible nucléaire usé
Le volume des déchets radioactifs
Au total, il existait ~ 1 700 000 m3 de déchets radioactifs fin 2020, dans l'hexagone. 90 % d'entre eux sont des déchets de très faible activité (TFA) ou de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC).
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.
Par deux décrets du 6 juillet 2022, le Gouvernement a déclaré d'utilité publique le centre Cigéo et inscrit ce projet sur la liste des opérations d'intérêt national qui peuvent déroger aux règles d'urbanismes de droit commun. Plusieurs associations ont demandé au Conseil d'État d'annuler ces deux décrets.
Le nucléaire ne peut aspirer qu'à un rôle mineur en complément des options incontournables que sont l'action sur la demande d'énergie et le développement des énergies renouvelables. Il s'avère dans tous les cas plus cher, plus lent et moins efficace à mettre en oeuvre qu'un effort supplémentaire dans ces directions.
L'industrie nucléaire produit des déchets dont elle ne sait pas quoi faire. Elle rejette des substances hautement radioactives dans les eaux, l'air et les sols. Elle fait circuler à travers la France des convois de combustibles et de déchets qui sont une menace pour les populations.
Les différents problèmes environnementaux
la pollution de l'air. l'épuisement des ressources. la disparition massive des espèces végétales et animales. l'épuisement de la biodiversité