La partie orange correspond à la partie femelle de la Saint-Jacques tandis que le blanc correspond à la partie mâle : le mollusque est hermaphrodite. Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise.
Dans nos assiettes, le corail est un élément qui divise. Possédant un fort goût iodé, il ne plaît pas à tous les palais. Mais il est parfaitement comestible. Si vous n'avez pas encore goûté au corail, sachez que celui-ci peut se cuisiner de plusieurs façons et même ajouter une saveur supplémentaire à vos plats de fête.
Le corail correspond à la glande génitale de la Saint-Jacques. Il est lui-même constitué de deux parties : l'une mâle (de couleur blanchâtre chez l'espèce Pecten maximus) et l'autre femelle (de couleur orangée chez cette même espèce). La Saint-Jacques est donc hermaphrodite.
On peut servir l'ensemble noix et corail, poêlé ou à la bretonne, l'effet est très décoratif, et on mange le tout avec plaisir. On peut aussi récupérer le corail pour en faire une sauce.
Pour préserver un maximum les chairs de la noix de Saint-Jacques, la méthode la plus courante consiste à les plonger tout simplement dans du lait. Celui-ci à pour particularité de resserrer les chairs des fruits de mer.
Il est donc également conseillé d'en consommer régulièrement, en profitant de leur variété saisonnière. Une portion d'adulte correspond à environ 100 g. Les enfants peuvent consommer des portions allant de 10 à 70 g selon leur âge.
Il vous suffit pour cela de placer les Saint-Jacques dans un récipient contenant 2/3 d'eau et 1/3 de lait. Placez au réfrigérateur pendant 3h au minimum. Si vous le pouvez, laissez les Saint-Jacques décongeler pendant 12h puis égouttez-les pendant 1h.
La Noix de St-Jacques est un aliment peu calorique, riche en eau, qui peut constituer un aliment protéiné idéal dans le cadre d'un régime amaigrissant. Sa valeur nutritionnelle moyenne pour 100g (sans coraïl) est de 63 kcal, avec 15,6 g de protéines, 0,1g de lipides et aucun glucide.
La barde, c'est un ruban de gras pour entourer le rôti. Peut-être les barbes, une fois extraites de la coquille, évoquent-elle l'aspect de bardes…
Pour leur bonne conservation, on placera les coquilles Saint-Jacques entières dans le bas du réfrigérateur, enveloppées d'un linge propre et posés du côté de la coquille creuse. On les y gardera au maximum pendant 3 jours.
Seuls la noix et le corail de la Saint-Jacques se dégustent. Il faudra donc ôter les barbes, le foie et les viscères du coquillage. Pour cela, glissez le couteau sous la poche noire côté charnière et tournez pour décoller toutes les membranes autour de la noix et du corail. Décollez ensuite le tout avec vos doigts.
Avec près de 3 000 tonnes de coquilles pêchées en 2020, Saint-Quay-Portrieux mérite bien son titre de Capitale de la Coquille Saint-Jacques. La Saint-Jacques est un produit raffiné sur lequel les pêcheurs veillent jalousement : afin de préserver la ressource, elle se pêche de novembre à avril et de façon très encadrée.
Une coquille avec ou sans corail
Espèce hermaphrodite, la coquille Saint-Jacques ne possède qu'une glande génitale, appelée corail en gastronomie. Celui-ci est constitué de deux parties : l'une mâle, blanche ivoire (à ne pas confondre avec le pied); l'autre femelle, rouge orangée.
Après avoir décortiquer les coquilles, les rincer et les égoutter rapidement. Placer les unes à une sur un tiroir de congélateur, sans les mettre en contact.
Il faut utiliser un couteau tranchant, sans dents et à lame très fine. On pose la noix côté plat vers la planche à découper, on appuie délicatement avec le bout des doigts pour la maintenir, puis on fait glisser le couteau dans l'épaisseur pour découper les tranches.
Les recouvrir largement de gros sel et bien les frotter entre les mains jusqu'à ce que le sel soit dissout. Laver ensuite les barbes dans plusieurs eaux, en les agitant et en les pressant bien chaque fois afin d'en éliminer tout le sable. Rincer la plaque perforée utilisée et les égoutter sur celle-ci.
En France, le 1er octobre marque l'ouverture de la pêche de coquilles Saint-Jacques. L'occasion de [re]découvrir les particularités de ce produit typique des côtes normandes et atlantiques et de savoir comment le cuisiner sans risque. Ce coquillage est très plébiscité au moment des fêtes de fin d'année.
Séparez la noix des barbes sans l'abîmer, puis détachez-la de sa coquille. Il faut ensuite les nettoyer et bien les essuyer avant de les disposer sur un plateau. Entre chaque étage, glissez une feuille de papier sulfurisé. Ainsi, elles conserveront leur forme et ne seront pas collées entre elles.
Cet atout rassasiant et minceur est également valable pour les noisettes, les amandes, les noix du brésil, ou encore les noix de cajou. Les noix sont une bonne source de vitamines, minéraux, magnésium, phosphore, fibres alimentaires et antioxydants.
Dans le cadre d'une alimentation équilibrée et d'une consommation mesurée, le miel est un allié de la santé. Il ne fait pas grossir et ce ne serait pas judicieux de s'en priver au regard de ses nombreuses vertus.
Les bienfaits de la coquille Saint-Jacques
Riche en protéines et micronutriments, elle est aussi pauvre en lipides. Elle contient également du sélénium antioxydant ainsi qu'une bonne quantité de phosphore essentiel à la santé de l'organisme.
Pour les noix de Saint-Jacques, les calmars et les filets de poisson blancs (bar, daurade, colin, cabillaud, lotte…), chefs et fabricants conseillent la décongélation dans du lait pour « resserrer les chairs » : Verser du lait dans un plat. Y plonger les produits de la mer.
Un bon indicateur pour savoir si la cuisson est bonne est d'observer la couleur des noix. Elles doivent être dorées de chaque côté, car c'est la couleur qui leur donne du goût. La chair du mollusque, au centre, doit rester quasiment crue.
Si vous n'avez pas de lait à la maison, pas de problèmes : vous pouvez également décongeler vos noix de Saint-Jacques tout simplement, au réfrigérateur. Pour commencer, une fois sorties du congélateur, passez-les sous l'eau froide pour en éliminer la première couche de glace.