Etre libre engendre donc des contraintes vis à vis de l'humanité, et on peut alors paradoxalement vouloir renoncer à notre liberté pour se libérer des restrictions qu'elle impose tout en risquant alors soi même de perdre toutes libertés physique (emprisonnement) .
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
Le libre arbitre, on naît peut-être avec mais si on ne l'exerce pas, on est incapable de s'en servir. Or, on observe des pratiques de plus en plus courantes encouragent la « sensiblerie » et la dépendance morale. Le phénomène s'observe dans les universités mais il est aussi présent au primaire et au secondaire.
C. Kant (13) : Etre libre ce n'est pas faire tout ce que l'on veut, c'est respecter autrui. Afin de le justifier Kant va faire une distinction entre Hétéronomie de la volonté (le désir commande à la volonté) / autonomie de la volonté (la raison commande à la volonté.)
La liberté vous donne l'occasion de ressembler à ce que vous voulez être. Ou faire ce que vous voulez faire - comme le modèle David. Parfois, vous vous sentez obligé de faire des choses ou d'adopter une apparence que vous n'aimez pas, mais la liberté signifie aussi la liberté de choisir et la liberté de dire non!
La liberté est un idéal et aussi le pire des pièges. La liberté de se regrouper peut mener à l'enfermement; celle de proclamer la vérité, à l'exclusion; et celle de dénoncer violemment peut entraîner la répression. La liberté est un instrument dangereux quand elle n'est pas accompagnée par la réflexion.
L'incitation à la discrimination, à la haine, à la violence ou à la ségrégation* à l'égard d'autrui, en public, intentionnellement et pour une raison précise.
Celle-ci est indépendante de toute cause extérieure. La volonté peut donner consentement à telle ou telle chose, quand bon lui semble. Elle « est tellement libre de sa nature qu'elle ne peut jamais être contrainte ».
Etre libre, c'est agir relativement à une loi que l'on s'est donné soi-même à partir de l'usage de la raison, de façon impérative et non selon les lois de la nature et de sa petite sensibilité. La liberté : l'autonomie de la volonté et celle-ci est la loi morale.
En effet, si l'Etre n'est pas infini en grandeur, il serait borné dans l'espace par quelque chose qui ne peut être que le non-Etre et son devenir serait par conséquent possible. Pour que l'Etre garde à la fois son unité et sa continuité, il est donc nécessaire qu'il soit infini en grandeur.
En cours de philosophie, à priori, choisir de ne pas choisir c'est être libre car à la base il y a un choix de notre part. En réalité, celui qui agit ainsi est indéterminé, il refuse donc de s'engager, c'est à dire de concrétiser sa liberté par un choix.
Intuitivement, la liberté s'expérimente comme absence de contraintes : on se sent libre quand on ne subit ni contrainte physique, ni interdiction morale, ni pression psychologique. Le sentiment de liberté naît alors du fait que le principe de l'action est en nous et n'est pas déterminé par un principe extérieur.
Etre libre, cela s'apprend. Il faut notamment prendre conscience de tous nos conditionnements pour pouvoir poser des actes partiellement libres. De plus examine en quoi cette liberté n'est pas seulement individuelle. Il existe de nombreuses façons d'incarner cette liberté.
Qui a le pouvoir d'agir, de se déterminer à sa guise : Être libre de ses décisions. 5. Qui n'est soumis à aucune contrainte, à aucun contrôle, à aucune restriction : Avoir la libre disposition d'un bien.
On peut définir la liberté comme la capacité de faire ses propres choix et d'agir selon ceux-ci. C'est donc la faculté de nous autodéterminer en nous appuyant seulement sur notre libre-arbitre. La liberté semble être, pour l'homme, une évidence.
Notre liberté n'est qu'une illusion. Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent. C'est le discours de Spinoza pour qui l'Homme n'est qu'un élément de la nature semblable aux autres, soumis aux mêmes lois.
La liberté, le plus simplement possible peut-être définie par l'absence de chaînes. Un esclave par exemple est un homme qui n'est pas libre. L'homme libre ne peut être soumis, c'est celui qui fait ce qu'il veut, qui ne souffre d'aucune contrainte.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
En effet, comme la liberté intérieure désigne un espace intime, spirituel, qui clôt la conscience sur elle-même, en la rendant presque inaccessible au regard des autres ou aux contraintes extérieures, le libre arbitre est cette capacité de choisir et de penser par soi-même après délibération rationnelle.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
« je ne suis vraiment libre que lorsque tous les autres humains qui m'entourent sont également libres. La liberté d'autrui loin d'être une limite ou négation de ma liberté en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation », selon Bakounine.
« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » est un célèbre adage qui signifie, en général, qu'un individu doit pouvoir faire l'exercice de sa liberté sans que celui-ci limite la liberté des autres ou soit nuisible aux autres.
La liberté est une notion clé en philosophie. Elle se définit, négativement, comme l'absence de contrainte; positivement comme l'état de celui qui fait ce qu'il veut.