La dispersion de cendres dans la nature est autorisée, cependant elle est strictement interdite dans les voies et espaces publics. La notion de “pleine nature” n'a pas de définition juridique, les forêts, la mer, les montagnes peuvent donc être considérées comme des lieux de “pleine nature”.
Depuis 2008, il est interdit de conserver des cendres funéraires à son domicile. Pour mieux régir la dispersion des cendres funéraires, il est aujourd'hui possible d'inhumer les cendres dans un espace cinéraire tel qu'un columbarium, de les disperser dans un jardin du souvenir ou en pleine nature.
D'autre part, la famille choisit un lieu de nature aimé par le défunt, à condition qu'il ne soit pas sur la voie publique. La mer, la forêt, la montagne, la rivière et la voie aérienne restent donc possibles si la famille en manifeste le souhait, notamment par le biais d'une déclaration de dispersion à la mairie.
Conformément à la loi, les proches peuvent disposer des cendres de la dépouille mortelle de différentes manières. Ils peuvent : les déposer dans une urne, qui sera enterrée au cimetière ou placée dans le columbarium du cimetière. les disperser sur une pelouse cinéraire du cimetière.
C'est interdit, car la Seine est une voie navigable et à ce titre assimilable à une voie publique. Reste à savoir qui s'y opposerait. Et il n'y a pas de sanction de prévue. Rappelons que la dispersion des cendres ne peut se faire que si le défunt a exprimé avant sa mort la volonté d'être crématisé.
Aujourd'hui, les jardins du souvenir et les columbariums, où les familles peuvent disperser les cendres de leurs proches, existent dans presque toutes les communes de l'Eure. Les crématoriums rejettent du mercure et des solvants qui émettent du gaz à effet de serre.
A la suite de la crémation d'un corps, les cendres du défunt sont remises à sa famille dans le but unique d'être inhumées ou dispersées dans un lieu défini par la loi. Il n'est donc plus possible de garder les cendres d'un défunt à son domicile comme auparavant.
Qu'est-ce que la crémation ? La crémation, parfois appelée incinération, consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne choisie au préalable par la famille et les proches avec le conseiller funéraire PFG.
Pour organiser une crémation, il faut compter entre 1500 et 7000 euros. Ce tarif peut se varier selon les prestations choisies par les familles : cérémonies, chambre funéraire, salle de convivialité, fleurs, maître de cérémonie… Mais aussi le modèle d'urne.
La dispersion des cendres directement à la surface de la mer
A bord d'un bateau, cette méthode de dispersion offre l'avantage de pouvoir s'effectuer près des côtes, à une distance minimum de 300 mètres, et donc si besoin à l'abri. L'urne est ouverte et les cendres sont dispersées au gré du vent.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
Les os brûlent-ils lors de l'incinération ? Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
Les cendres ne peuvent désormais plus être partagées entre les héritiers. Elles sont recueillies dans une urne. L'urne pourra être conservée pour une durée d'une année au maximum au crématorium ou dans un lieu de culte après accord de l'association cultelle.
Si vous souhaitez rouvrir l'urne à l'avenir et qu'elle a un couvercle à coller, nous vous recommandons d'utiliser un mastic à la silicone. De cette façon, le couvercle de l'urne peut être coupé assez facilement avec un couteau tranchant.
L'urne peut être enterrée dans une concession dite « cinéraire » (concession spécifiquement dédiée à l'urne). Elle peut aussi être inhumée dans une concession « funéraire » familiale et rejoindre les cercueils des autres membres de la famille.
Lorsque l'on veut disperser les cendres d'un proche, il y a plusieurs manières de faire : Répandre les cendres dans un “jardin du souvenir” : ce lieu, généralement instauré dans les cimetières ou les crématoriums, permet aux familles de disperser les cendres dans un lieu adapté au respect de la mémoire des défunts.
Le noir est toujours l'idéal ; qu'il soit traditionnel, formel ou décontracté, le noir ne vous déplaît pas lors d'un enterrement.
L'aide aux frais obsèques de la part de la CARSAT
La caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) peut contribuer au financement des obsèques, uniquement si le défunt n'a pas reçu sa pension de vieillesse du dernier mois.
La mutuelle n'opère un remboursement de frais d'obsèques que si le défunt est un membre. En d'autres termes, il faut que votre proche ait souscrit à ce service de la mutuelle et soit à jour dans le règlement de la rente.
L'Église catholique a admis la crémation à partir de 1963, à une condition toutefois que la raison ne soit pas motivée par la provocation du choix de culte de cette religion. Elle continue à considérer que l'inhumation constitue une étape très importante pour le rituel de passage de la vie à la mort.
Cercueil crémation
Les cercueils de crémation ou d'incinération sont particulièrement léger de par leur faible épaisseur (18 mm) et leur bois généralement plus tendre (sapin, pin, peuplier). Ils sont également moins chers que les modèles d'inhumation.
Ainsi, de nos jours, tout crématorium est tenu d'accepter les cercueils en carton dès lors qu'ils sont conformes aux normes AFNOR NFD80-001-1 et NFD80-001-3. Apprenez-en plus ici sur les normes réglementaires en vigueur quant au cercueil fait à base de carton.
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.
Le prix d'un emplacement en columbarium
Votre niche vous est acquise pour un certain nombre d'années, allant de 5 à 50 ans, voire à perpétuité. Les tarifs d'un columbarium varient selon les villes et les régions, et sont généralement compris entre 350 euros et 1200 euros.
L'ensemble des cendres humaines doit être déposé dans un ou plusieurs contenants. Il est interdit de disperser des cendres humaines à un endroit où elles pourraient constituer une nuisance ou d'une manière qui ne respecte pas la dignité de la personne décédée.