Attention, cette inhumation grève le terrain où se situe la sépulture d'une servitude perpétuelle de passage au profit des proches du défunt. Qu'il s'agisse d'enterrer une urne ou un cercueil dans un jardin, une autorisation du préfet est requise.
Inhumation d'un cercueil
Une inhumation dans le terrain d'une propriété privée est possible à titre exceptionnel. Les formalités peuvent être accomplies par l'opérateur de pompes funèbres.
Si le défunt a exprimé le souhait d'être inhumé, ses proches doivent respecter sa volonté, quelle que soit la manière dont il l'a indiquée (oralement ou par écrit).
Chacun peut souhaiter y être enterré avec son conjoint et ses enfants communs (sauf cas particuliers). Sauf volonté expresse du fondateur, il est interdit d'exclure un membre de la famille. On ne peut pas non plus imposer une personne étrangère à la famille, sauf accord de tous les indivisaires.
Oui, si telle est la volonté exprimée par le défunt, soit l'urne est déposée ou inhumée dans une propriété privée, soit les cendres sont dispersées en pleine nature, sans pouvoir l'être sur les voies publiques.
Prothèses, stérilets, pacemakers et surtout dents en or... Autant de reliquats qui ne brûlent pas lors de la crémation et qui sont revendus par les crématoriums à des entreprises de recyclage, déplore le magazine.
En effet, les cendres du défunt sont assimilées à un corps, par conséquent, de la même manière que pour les inhumations sur des propriétés privées, il convient d'obtenir au préalable l'autorisation préfectorale évoquée précédemment. Il sera également nécessaire d'obtenir l'accord du propriétaire.
Pour une inhumation, la concession sera un caveau ou une tombe. Pour une crémation, elle sera une place dans un columbarium ou une cavurne.
Le caveau familial se transmet de génération en génération. Autrement dit, à la mort du fondateur le caveau familial se transmet aux enfants qui le transmettront à leur tour aux petits-enfants. Il est détenu en indivision par tous les descendants.
L'enterrement a lieu trois jours après le décès, le temps que l'âme se sépare du corps. L'ascension vers Dieu se poursuit quarante jours, durant lesquels l'âme poursuit sa purification et accomplit son effort de détachement du corps.
Il s'agit du concessionnaire lui-même, de son conjoint, de ses ascendants et descendants ainsi que de leurs conjoints, de ses alliés, de ses enfants adoptifs, voire d'une personne étrangère à la famille avec laquelle le concessionnaire était uni par des liens d'affection et de reconnaissance.
Qu'est-ce que la crémation ? La crémation, parfois appelée incinération, consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne choisie au préalable par la famille et les proches avec le conseiller funéraire PFG.
Pourtant l'inhumation sans cercueil est interdite par la loi française. Sur le territoire national, si on peut choisir d'être placé dans une tombe de pleine terre, on doit cependant être obligatoirement mis en bière.
L'urne peut être déposée dans un columbarium. Il s'agit d'un long mur de pierre où l'on peut placer les urnes funéraires dans des cases individuelles. Le principe est le même que pour une inhumation en pleine terre.
Selon la législation funéraire, l'organisation complète des obsèques doit avoir lieu au plus tard dans les 6 jours ouvrables suivant le décès. En pratique, l'enterrement d'un proche décédé est parfois compliqué à organiser, d'autant plus si la famille n'a pas connaissance des derniers souhaits du défunt.
Après avoir dispersé les cendres du défunt, vous pouvez garder l'urne vide à domicile. Vous pouvez aussi rapporter l'urne vide à la société des pompes funèbres si vous le souhaitez.
Les concessions proposées sont de l'ordre de : 10 ans : 1m² – 414 € – 2m² : 828 € – m² supplémentaire : 828€ 30 ans : 1m² – 1422 € – 2m² : 2844 € – m² supplémentaire : 2844 € 50 ans : 1m² – 2229 € – 2m² : 4458 € – m² supplémentaire : 4458 €
Le prix dépend du type de caveau funéraire
Le caveau case simple où les cercueils sont placés les uns au-dessus des autres coûte entre 1 500 et 2 000 euros. Le caveau case double accueille les cercueils deux par deux toujours en empilement et nécessite un investissement compris entre 2 500 et 3 000 euros.
L'affaissement de la pierre tombale est un phénomène classique qui résulte de l'abaissement du sol environnant la sépulture. Ce phénomène peut être occasionné par les mouvements tectoniques (formation d'un synclinal) ou par d'autres facteurs externes (effondrements de cavités naturelles ou artificielles).
Si le cimetière n'en possède pas, le maire fait transporter les ossements dans l'ossuaire d'un autre cimetière de la ville qu'il administre, ou dans celui d'une autre municipalité dépendant de la même communauté de communes.
La tombe est le type de sépulture le plus répandu au sein des cimetières. Le terme "tombe" désigne la fosse dans laquelle le cercueil ou l'urne cinéraire est inhumé. Il s'agit de la dernière demeure du défunt, qui permet aux proches d'honorer celui-ci quand ils le souhaitent.
Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière (caveau, tombe). Ce peut être aussi un emplacement réservé aux urnes funéraires dans un columbarium : Bâtiment pourvu de niches destinées aux urnes contenant les cendres des personnes incinérées.
La crémation n'est pas autorisée par le Coran.
Pour les Musulmans, ce qui peut blesser un vivant, peut aussi blesser un mort. La souffrance affligée au corps du défunt serait donc encore bien perçue. Cela serait vu comme une destruction ne respectant pas le corps.
Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.