La pénurie est nationale, car la demande en Doliprane a explosé ces dernières semaines. En cause, il y a la recrudescence des cas de Covid-19 et le retour des virus hivernaux. Le laboratoire Sanofi, qui produit le médicament, ne parvient pas en fournir en assez grande quantité.
«Depuis cet hiver, Sanofiest confronté à une demande accrue de ses spécialités à base de paracétamol», indique le laboratoire. Il ajoute que «cette forte accélération est due à la recrudescence des cas de Covid-19, conjuguée au retour en force des pathologies hivernales et à la levée récente des gestes barrières.
En attendant la fin de la pénurie, il est possible de remplacer le Doliprane par d'autres médicaments. Le Dafalgan ou l'Efferalgan, fabriqués par UPSA, peuvent faire l'affaire. Ce sont deux antalgiques contenant uniquement du paracétamol.
En cas de surdosage, le paracétamol présent dans le Doliprane® (et d'autres médicaments) peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles. Le terme surdosage s'entend par l'utilisation d'un dosage non adapté, une dose trop importante par prise ou par jour, et un délai minimum entre les prises non respecté.
Phénomène multifactoriel, la pénurie de médicaments a des causes diverses : « Il peut y avoir les ruptures en principe actif, l'augmentation de la demande mondiale, des accidents dans les usines elles-mêmes ou encore une surenchère entre pays pour capter les médicaments au meilleur prix », liste Philippe Besset, pour ...
Cette classe est représentée, en France, par deux médicaments sous brevet, désormais en pénurie : l'Ozempic du spécialiste danois du diabète Novo Nordisk et le Trulicity, le produit vedette du diabète de type 2, de l'Américain Eli Lilly. Ce sont des injections, impossible de choisir un autre conditionnement.
Le Doliprane contient du paracétamol, le seul principe actif incorporé dans ce médicament. Le paracétamol est l'antalgique et antipyrétique de référence indiqué en première intention pour soulager les douleurs (maux de tête, douleurs musculaires…) et en cas de fièvre.
La dose habituelle est de 1 comprimé par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Attention : cette présentation contient 1000 mg de paracétamol par comprimé : ne prenez jamais 2 comprimés à la fois.
Il ne faut jamais prendre plus de 4 cachets de 1000 mg par jour : le surdosage peut effectivement entraîner des complications au niveau du foie. A partir de 7 grammes, la dose devient toxique et peut entraîner la mort si 10 cachets de 1000 mg sont potentiellement pris en moins de 24 heures.
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
L'huile essentielle de menthe poivrée renferme des propriétés analgésiques et anesthésiques . Elle est donc idéale pour soulager des maux de tête passagers . Lorsqu'une migraine se fait ressentir, déposez 3 à 4 gouttes d'huile sur vos tempes, puis massez avec vos doigts.
En 1er choix : le paracétamol
Le paracétamol (Doliprane, Dafalgan, Efferalgan...) présente le meilleur bénéfice/risque pour les douleurs courantes (mal de tête, fièvre, douleurs dentaires...), et pour un dosage inférieur à 3 g par jour, soit trois comprimés de 1000 mg espacés toutes les quatre à six heures.
A ce jour, il existe des retards d'approvisionnement des formes orales et des suppositoires de paracétamol. Ceux-ci font suite à des difficultés de production auxquelles s'ajoute une augmentation des consommations dans le contexte notamment de la 7ème vague de Covid-19.
Fini l'aspirine, le Doliprane ou l'Advil en libre service dans les rayons des pharmacies. Même si ces médicaments très utilisés resteront vendus sans ordonnance, il faudra obligatoirement les demander au pharmacien à partir de ce mercredi 15 janvier, pour limiter les risques liés à un mauvais usage.
Pour cela, renseignez-vous auprès de votre pharmacie, qui dispose normalement d'un dossier recensant toutes les ruptures de stock en cours, ou directement sur le site Internet de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui recense les ruptures d'approvisionnement.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène®, Voltarene®, Diclofénac®…)
Une question de dosage
En effet, la dose maximale recommandée est de 3 grammes par jour (voire 4 grammes dans certains cas) mais la durée du traitement ne doit pas dépasser les six jours.
Au-delà de 4 grammes par jour, le paracétamol peut être toxique pour le foie. Mais même en-deçà de ces doses, cet antalgique pourrait présenter d'autres effets secondaires préoccupants, chez les personnes qui en consomment sur une base régulière.
À la différence de l'aspirine et de l'ibuprofène, le paracétamol n'est pas anti-inflammatoire. Il soulage donc moins bien que ces deux médicaments les douleurs de ce type. Par contre, il a l'avantage de ne pas irriter l'estomac. Il est commercialisé sous divers noms: Doliprane, Dafalgan, Efferalgan, etc.
Comment choisir entre l'Efferalgan ou le Doliprane ? Chacun de ces médicaments est composé de Paracétamol. Leurs effets sont identiques pour combattre la douleur, la fièvre, les règles ou maux de tête. Ainsi, il n'existe aucune différence en termes d'efficacité entre le Doliprane, le Dafalgan et l'Efferalgan !
Par exemple, les génériques du Doliprane® sont appelés "Paracétamol" + le nom du laboratoire qui le commercialise.
Le médicament a en effet disparu des officines depuis 2014 suite à "un problème d'approvisionnement d'un des principes actifs entrant dans la composition", justifiait le laboratoire GSK, sans donner plus de précisions.
Si les pénuries se multiplient, c'est parce que la demande tire de tous les coins de la planète. "La reprise post Covid a été forte et presque universelle, chauffant à blanc les usines", selon lui.
La liste des médicaments en libre accès en pharmacie est disponible sur le site de l'ANSM.