la méchanceté d'un rachitique (nous savons en effet que Socrate était extrêmement colérique, voir la Socrate|biographie dans l'article qui lui est consacré) ; les hallucinations auditives (le démon de Socrate) ; son caractère bouffon et caricatural ; son caractère dissimulé et retors.
L'attaque de Nietzsche contre Socrate est une attaque contre la raison: la raison, la célèbre libératrice de tous les préjugés, se montre elle-même fondée sur un préjugé, et le plus dangereux des préjugés : le préjugé issu de la décadence.
(6) Selon Nietzsche, Platon était doté d'un « naturel magnifique », mais, en même temps, il le considérait comme un « décadent » aux instincts tronqués, et comme profondément « non hellénique » ; Platon est aux yeux de Nietzsche le premier philosophe qui, à la différence de la splendide lignée de personnalités pures ...
Par la volonté de puissance, Nietzsche s'oppose à la tradition philosophique depuis Platon, tradition dans laquelle on trouve deux manières de saisir l'essence du vivant : le Conatus, chez Spinoza (le fait de « persévérer dans l'être ») et le vouloir-vivre chez Schopenhauer (Nietzsche fut conquis par la philosophie de ...
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Enfin Socrate s'exprime. Il a appris ce qu'est l'amour auprès d'une femme, Diotime. L'amour s'élève, de celui d'un corps que l'on trouve beau à l'Idée du Beau.
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
En effet, selon Nietzsche, le goût des Grec, avec Socrate, s'altère au profit de la dialectique ; mais cette dernière ne vaut pas grand chose, car : « partout où l'autorité est encore de bon ton, partout où l'on ne donne pas des « raisons », mais des ordres, le dialecticien est une sorte de pitre. »
Il affirme que le monde juste est totalement absent de notre société et que, de ce fait, l'existence n'a aucun sens. Il conduit alors les faibles à renier la vie ; le nihilisme actif est plutôt considéré comme un nihilisme "des forts". Il consiste à abandonner certaines valeurs pour en adopter de nouvelles.
En effet, le surhomme est le type d'être vivant qui actualise en lui le mieux la volonté de puissance. Définir ce qu'est le surhomme revient à définir ce qu'est la volonté de puissance dans le domaine du vivant.
Nietzsche ne reproche pas à Kant de prétendre connaître la chose en soi (il sait que ce n'est pas le cas), mais il critique le fait que Kant a distingué phénomène et chose en soi ainsi que le terme même de « phénomène », parce que ce terme présuppose l'existence d'un en soi.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
"Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges." "Qui s'écarte de la tradition est victime de l'exception ; qui reste dans la tradition en est l'esclave. C'est toujours à sa perte qu'on s'achemine dans les deux cas." "Les apologistes du travail.
Socrate voit la rhétorique comme une pratique sans valeur car elle n'apporte pas la vérité avec son langage (les rhéteurs prétendaient pouvoir soutenir une thèse et son contraire avec la même intensité).
Nietzsche dit : « La mauvaise conscience est une digestion qui n'en finit pas. » Un peu comme si l'on ne réagissait qu'aux automatismes imprégnés en soi, ou comme si l'on ne réagissait qu'au conditionnement reçu sans pouvoir s'en libérer.
La critique d'exégèse
Nietzsche s'applique d'abord à montrer que l'interprétation métaphysique constitue une falsification délibérée, et il reproche au métaphysicien de donner une lecture défectueuse du texte de la nature.
Philosopher à coup de marteau, c'est tester les idoles ou les faux dieux (les valeurs morales) pour les démasquer en tant que tels. On pourrait aussi dire : il s'agit de sonder délicatement un mur en le tapant pour voir s'il sonne creux.
Zarathoustra est le nom avestique de Zoroastre, prophète et fondateur du zoroastrisme, l'ancienne religion perse. En allemand, il garde cette forme ancienne. Nietzsche l'a choisi car il fut le premier à enseigner la doctrine morale des deux principes du bien et du mal.
pourquoi, d'une façon générale, je suis si malin ? — Je n'ai jamais réfléchi à des questions qui n'en sont pas, je ne me suis jamais gaspillé. Les véritables difficultés religieuses, par exemple, je ne les connais pas par expérience. Il m'a toujours complètement échappé comment je pourrais être « enclin au péché ».
Le socratisme consistera simplement à montrer pour quelle raison on ne peut pas hésiter. La raison est simple : c'est qu'il n'y a qu'une voie — et c'est la raison même. Car Socrate n'est pas un moraliste (au contraire de Prodicos*). En matière morale, c'est un pratiquant, non un croyant.
Pour Socrate, comme nous l'avons vu, le bien est la cause de toutes nos actions. Celui qui fait le mal se trompe, car il le considère, en son for intérieur, comme un bien. La faute est donc une erreur et l'erreur un manque de connaissance.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés.
Autrement dit, Socrate s'aperçoit que cet homme souffre d'une double ignorance : comme il s'imagine connaître ce qu'il ne sait pas, il ne sait pas qu'il est en réalité ignorant. Or il n'y a pas de plus grand mal que l'ignorance, ou, plutôt, l'ignorance est à la source de tous les maux.
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
Xanthippe, l'épouse de Socrate, est l'une des rares femmes de la Grèce antique à être passée à la postérité.