« Lorsque l'on bâille, on a tendance à pleurer un peu. Cela est dû à la contraction des sacs lacrymaux, à la base de l'œil, provoquée par la contraction de la mâchoire lors du bâillement. »
Même le fœtus baille…
Une chose est sûre, il n'y a pas dans notre cerveau de centre du bâillement; tout le monde baille et à tous les âges.
En fait, le bâillement serait déclenché par une augmentation de la température du cerveau[1], qui se produit souvent lorsqu'on est fatigué, qu'on s'ennuie, qu'il fait chaud ou qu'on est malade. Bâiller a un effet thermorégulateur qui nous permet de retrouver de la vigilance.
Nombre de spécialistes l'assurent : bailler est bon pour la santé. Contraction des muscles du visage et du diaphragme, le bâillement permet notamment de décontracter tout le corps. Une vertu apaisante qui apparaît comme un révélateur de notre capacité à réactiver notre énergie.
Les larmes proviennent de petites glandes en forme d'amande situées juste au-dessus des yeux. Ce sont les glandes lacrymales. Même lorsque tu ne pleures pas, ces glandes fabriquent toujours des larmes.
Pourtant, le rôle du ponctum lacrymal (tel est son nom) est essentiel au bon fonctionnement des yeux. Une fois les larmes sécrétées par les glandes lacrymales, le ponctum ouvre le canal lacrymal qui évacue les larmes vers le nez. C'est pourquoi celui-ci se met à couler lorsque l'on pleure.
Ces maux de têtes qui peuvent se produire après une séance de pleurs ne sont pas aussi faciles à expliquer. Bylsma estime que cela pourrait avoir quelque chose à voir avec la déshydratation, en raison de l'eau que l'on perd avec les larmes.
Les girafes ne bâillent jamais.
Souvent associé à la fatigue ou à l'ennui, le bâillement aiderait surtout à retrouver son calme et sa vigilance avant et après un effort ou un stress. S'il se déclenche spontanément, il peut aussi être provoqué volontairement pour se détendre.
Les causes sont diverses. Sur le plan somatique, l'insomnie peut s'expliquer en cas de douleurs, du fait de divers symptômes associés à des maladies chroniques comme l'asthme ou l'insuffisance cardiaque par exemple, ou encore de perturbations du cycle circadien pour les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.
Il semble bien que l'état de somnolence déclenche le bâillement. On bâille le soir avant de s'endormir, le matin au réveil, dans la journée avant ou après une sieste. On bâille aussi quand on fait des tâches monotones et répétitives (la conduite automobile sur l'autoroute), quand on s'ennuie, quand on est fatigué, …
Les gens sont moins susceptibles de faire des bâillements contagieux quand ils ont des troubles émotionnels ou sociaux qui les empêchent d'éprouver de l'empathie. Donc si un de vos collègues baille, ce n'est pas parce-que vous votre discours trop long l'ennuie mais au contraire parce-qu'il est de tout cœur avec vous.
Contractez les muscles à l'arrière de votre gorge.
Ces muscles se contractent naturellement un peu quand vous bâillez. Les contracter peut stimuler votre corps à former un vrai bâillement. Votre cerveau fera le lien entre la sensation de ces muscles en train de se contracter et le fait de bâiller.
Puisque le corps manque d'énergie, il fonctionne au ralenti. « L'œil se retrouve alors agressé par la lumière, d'où cette désagréable sensation de picotement » accentuée par le fait que ces fainéantes de paupières oublient plus souvent de se baisser pour réhydrater le globe oculaire.
Concrètement, tout se passe dans le cerveau. Physiologiquement, ce sont les neurones miroirs - ces neurones qui permettent de se voir agir à la place de l'autre, comme dans un miroir - qui entrent en jeu lorsque le bâillement d'un inconnu vous fait vous aussi bâiller. C'est le principe de l'empathie.
Quand "j'ai mal", le fait de pleurer est une réaction affective, un comportement, en réaction à une situation de mal-être, qu'il s'agisse d'une douleur physique ou d'une souffrance psychique...
Lors de la conduite automobile, en particulier pour de grandes distances sur autoroute, la répétition des bâillements est un signal d'alarme pouvant prévenir le chauffeur du risque d'endormissement.
C'est dû à certaines grosses « gorgées » de lait qu'il a avalé et qui, en descendant dans son « oesophage » ( le chemin qui relie la bouche à l'estomac), ont chatouillé des nerfs et cela provoque des petits spasmes très bénins du diaphragme (le muscle qui sépare le ventre du thorax).
Parfois, nous la justifions par une suite de variations de la pression atmosphérique, un sommeil insuffisant et, dans la plupart des cas, par trop de travail et de stress. Lorsque nous faisons face à de tels états de temps en temps, c'est normal de ne pas s'inquiéter.
Les girafes sont des petites dormeuses.
Elles ne dorment pas plus de quatre ou cinq heures par 24 heures. Elles font rarement des siestes de plus de 20 minutes et ne dorment profondément que 3 à 4 minutes plusieurs fois par jour. La girafe peut somnoler debout, aussi bien le jour que la nuit.
La girafe est le seul animal vertébré qui ne baille pas
Ce serait lié à son cycle de sommeil qui est très court et pendant un temps très limité puisqu'il varie de quelques petites minutes à 60 minutes par jour. Donc, la girafe dort très très peu et elle dort même debout.
La girafe ne bâille pas contrairement aux humains et aux vertébrés terrestres ou marins qui ont cette capacité. C'est lié à son cycle de sommeil qui est très court soit quelques minutes par jour. Les girafes sont les seuls êtres privés de cette capacité.
Lorsque pleurer devient fréquent, engendre une souffrance morale, ou des difficultés relationnelles, il est essentiel de consulter un professionnel afin de rechercher une maladie mentale. Les pleurs peuvent montrer la souffrance émotionnelle, et alerter sur un mal-être plus profond.
Lorsqu'on pleure, les vaisseaux sanguins autour des yeux se dilatent ce qui contribue au gonflement. En produisant beaucoup de larmes, vous augmentez cette dilatation pour augmenter le flux sanguin autour des yeux. Car, comme toute glande de votre corps, la glande lacrymale est en lien direct avec le flux sanguin.
Autre source de fatigue, les muscles qui sont sollicités pendant que l'on pleure sont généralement très peu mobilisés. En effet, pleurer implique des muscles comme ceux de la poitrine, du menton ou encore de l'intérieur de la gorge. Le peu d'utilisation que l'on en fait en général facilite la sensation de fatigue.