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« Ce qui change, c'est la pression dans l'atmosphère, plus basse à haute altitude : le nombre de molécules d'oxygène dans un litre d'air diminue au fil de l'ascension... et l'on est obligé de ventiler davantage pour récupérer la quantité d'oxygène qui permet de fournir un même effort », décrit le Dr Samuel Vergès, du ...
Quand l'altitude augmente, le taux d'oxygène dans l'air reste constant, mais la pression atmosphérique diminue, ce qui entraîne une raréfaction de l'air et une moindre disponibilité de l'oxygène. Par exemple, par comparaison avec l'air au niveau de la mer, l'air à 5 800 mètres contient la moitié moins d'oxygène.
Respirez avec le nez ET avec la bouche
Il se trouve que cet instinct n'est pas trompeur : en respirant par la bouche, le débit d'air est plus important qu'avec le nez. Clairement, respirer par la bouche permet donc d'emmagasiner une quantité de dioxygène plus importante qu'avec une respiration par le nez.
Pour les personnes particulièrement sensibles à l'altitude, une prophylaxie médicamenteuse peut être prescrite par le médecin. Dans ce cas, on utilise principalement deux médicaments : l'acétazolamide (Diamox), un médicament qui stimule la respiration et diminue la fréquence du mal aigu de montagne de 50% environ.
Mal aigu des montagnes
L'effet de l'hypoxie sur le cerveau est également l'objet de nombreuses études car il est très sensible au manque d'O2 notamment en haute altitude (> 4000-5000 mètres environ).
En outre, dormir en altitude augmente «le risque d'apnée du sommeil et d'hypertension». Il suffit souvent de passer une nuit dans un refuge à 3 000 m pour commencer à souffrir de céphalées, de nausées, d'insomnies ou de vertiges qui caractérisent le mal des montagnes.
Avec l'altitude, la pression barométrique diminue et la quantité d'oxygène disponible est de plus en plus basse. Le corps se retrouve donc exposé à un manque d'oxygène que l'on appelle l'hypoxie. C'est à partir de 1500-2000 mètres que ces changements commencent à avoir des effets sur le corps surtout à l'exercice.
Selon le chercheur, les personnes vieillissantes, obèses ou souffrant de problèmes veineux ont tout intérêt à séjourner fréquemment en altitude, « sans prendre de risque entre 800 et 1800 mètres », puisqu'elles pourraient considérablement y améliorer leur santé.
En altitude, moins de pollution et peu d'allergènes, mais aussi une teneur en oxygène plus faible. Votre corps doit alors s'adapter à ce nouveau milieu et cela lui permet d'être plus fort. La production de globules rouges augmente pour mieux distribuer l'oxygène inspiré.
En raison de la forte prévalence de l'hypertension, il n'est pas rare qu'un hypertendu se retrouve à haute altitude. L'augmentation de la pression artérielle avec l'altitude a pu être démontrée par des mesures ambulatoires sur 24 heures aussi bien chez le volontaire sain que chez le patient hypertendu.
Le mal aigu des montagnes (MAM) est un syndrome de souffrance, lié à une montée trop rapide en haute altitude, à l'absence d'acclimatation et à une sensibilité personnelle plus ou moins importante.
Qu'est-ce que l'hypoxie ? Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite. Elle peut être rencontrée dans différentes situations pathologiques comme dans les maladies respiratoires ou cardiaques.
Les causes du mal de l'altitude
La pression atmosphérique diminue à mesure que l'altitude augmente et la baisse de la pression partielle d'oxygène qui en résulte entraîne l'hypoxie. Les personnes qui prennent un vol direct vers une destination située à haute altitude, comme p.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
Vivre ou séjourner à moyenne altitude s'avère bénéfique, tout particulièrement en cas d'obésité ou d'hypertension, ainsi que pour les personnes âgées. Mais des études suggèrent également un lien entre vie en altitude et propension aux troubles anxiodépressifs.
Jusqu'à 1500 mètres d'altitude, il n'y a normalement pas de problèmes pour les patients cardiaques. Si votre insuffisance cardiaque est stable, vous pouvez même envisager 2500 mètres. Avant d'entreprendre des randonnées en altitude, prévoyez 2 à 3 jours d'acclimatation.
Pour ne pas souffrir des effets désagréables de l'altitude, il est important de laisser l'organisme s'acclimater. En effet, après une ascension, il est normal de ressentir pendant quelques temps de la fatigue, un essoufflement et même quelques légers maux de tête, y compris au repos.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
À mesure que l'on grimpe, les maux empirent ou s'accentuent. L'hypoxie, c'est-à-dire la diminution du taux d'oxygène dans le sang, entraîne différents symptômes : nausées, vomissements, maux de tête (céphalées), saignement de nez, fatigue soudaine et parfois même évanouissement et coma.
Pourquoi ? La respiration par le nez sert à filtrer, par les poils, la poussière et humidifier l'air avant d'entrer dans les poumons. Donc en activant la fréquence respiratoire ça augmente le travail d'humidification et on a le nez qui coule.
Chez les femmes en effet, la diminution des hormones de reproduction accentue, avec chaque mètre de dénivelé, la probabilité que le cycle soit perturbé et que les règles n'arrivent pas ou soient retardées.
Un conseil donc : il est préférable d'opter pour une vallée à l'économie dynamique si vous souhaitez vous installer à la montagne. Dans cet esprit, l'économie de la région Rhône-Alpes remplit ces conditions avec les départements de l'Isère, des Hautes-Alpes et de la Haute-Savoie.