Les informations recueillies par la vue, les muscles et l'oreille interne sont transmises au cerveau qui les analyse afin de donner la position du corps dans l'espace. Mais lorsque ces informations sont contradictoires, le cerveau est perdu.
Dans un véhicule en mouvement le corps est stationnaire, tandis que le thalamus du cerveau (impliqué dans le transfert et le filtrage des informations sensorielles périphériques) reçoit des informations contradictoires qu'il analyse comme un empoisonnement.
Privilégiez les aliments solides. Toutefois, évitez de manger trop gras et de boire de l'alcool. Pour limiter les nausées, pendant le voyage, gardez la tête droite, en utilisant l'appui-tête, et les jambes surélevées, dans l'idéal. Installez-vous à l'avant du véhicule pour permettre à vos yeux de suivre le déplacement.
- Manger légèrement avant de partir, peu de nourriture mais il faut manger afin de ne pas être le ventre vide si les symptômes apparaissent. - Ne pas consommer alcool, tabac, café avant et pendant le trajet. Eviter également les aliments gras et/ou épicés pendant le transport.
Cinétose : traitements à suivre
Les anti-histaminiques : diménhydrinate (Nausicalm® ou Mercalm®), méclozine (Agyrax®). La scopolamine : Scoburen®, Scopoderm®. Les deux traitements sont contre-indiqués en cas de glaucome ou de troubles urinaires consécutifs à une atteinte de la prostate.
Remède de grand-mère. Certains remèdes de grand-mère peuvent s'avérer efficaces chez certaines personnes. Parmi eux, mettre un pansement (sparadrap) sur le nombril pour faire la route est une technique intéressante dans la mesure où elle fonctionne !
Pourquoi est-t-on malade en voiture ou dans un autre moyen de transport ? Le mal des transports est dû à une réponse inadaptée du cerveau, liée à une opposition entre les informations fournies par les yeux et celles données par le vestibule (organe de l'équilibre situé dans l'oreille interne).
Le gingembre est le remède anti-nauséeux par excellence. Il se consomme frais, en infusion ou en gélules au moins une heure avant le départ, puis toutes les trois heures si le trajet est long.
Privilégiez une nourriture solide plutôt que liquide. Renoncez à l'alcool, au tabac et au café, avant et pendant le voyage. Maintenez la tête droite, sans faire de mouvements brusques pendant le voyage. En voiture, installez-vous à l'avant à côté du conducteur, ou à l'arrière au milieu, et regardez loin devant vous.
Les antihistaminiques : dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou diphénhydramine (Nautamine®) Ces médicaments diminuent les risques de nausées.
Lorsque nous nous déplaçons, notre centre de l'équilibre reçoit des informations permettant de nous orienter. Celle-ci provient de multiples capteurs, situés dans notre oreille moyenne, nos membres et nos yeux. Le mal des transports survient lorsque ces sources d'information entrent en conflit.
Les cause d'une douleur à la poitrine sont multiples. Elle peut être liée à un infarctus du myocarde, une embolie pulmonaire, une péricardite, une dissection aortique. Cela peut être aussi des douleurs liées à des pathologies pulmonaires, des douleurs projetées d'origine digestive.
Cette affection laisse aux patients la sensation d'être continuellement en mouvement, et survient le plus souvent un ou plusieurs jours après une croisière ou un voyage sur l'eau.
Le mal des transports (également appelé cinétose ou naupathie) peut accompagner un déplacement en mer (mal de mer), en avion (mal de l'air), en train ou en voiture. Ce problème est fréquent et habituellement bénin. Certaines mesures permettent de prévenir souvent sa survenue.
On connaît depuis longtemps les causes de la cinétose, c'est-à-dire les malaises ressentis en bateau, avion ou voiture : il s'agit d'un problème d'interprétation de notre cerveau entre les mouvements captés par notre oreille interne et ceux perçus par nos yeux.
"Notre vision périphérique avec les vitres sur le côté nous donne le défilement du paysage. Par la vision centrale, on a donc une impression d'absence de mouvement alors que la vision périphérique nous donne au contraire une impression de mouvement. On est donc face à un incompris sensoriel.
Un niveau de stress multiplié par deux ou par trois
Une étude britannique a montré par exemple que les personnes se rendant à leur travail en transport en commun ont un niveau de stress trois fois plus élevé que celles s'y rendant à pied.
Le mal de l'air se manifeste par des nausées (parfois avec vomissements), des maux de tête et des vertiges. La sécheresse de l'air peut entraîner une déshydratation et une sensation de peau très sèche. Les porteurs de lentilles de contact peuvent éprouver des sensations désagréables au niveau des yeux.
Le mal des transports apparaît généralement à partir de l'âge de 2 ans. Les bébés de moins de 2 ans sont rarement touchés.
Le syndrome du mal de débarquement (MdDS) est caractérisé par la persistance d'une sensation de mouvement (> 1 mois), souvent suite à un déplacement en moyen de transport. Les symptômes sont nettement diminués lors d'une nouvelle exposition à un mouvement passif. Les femmes sont plus fréquemment atteintes.
Chez l'adulte: 2 comprimés à sucer 3 fois par jour la veille et le jour du voyage. 2 comprimés à sucer dès l'apparition des symptômes. Renouveler la prise si nécessaire. Chez l'enfant: 1 comprimé à sucer 3 fois par jour la veille et le jour du voyage.