Allongée sur le dos, les pieds dans des étriers, elle est certes confortablement installée… le temps d'un examen. Car dans cette position, le bassin est relativement immobile et l'utérus pèse sur les vertèbres lombaires, ce qui ne facilite pas le travail.
La position gynécologique dite classique
La position la plus connue pour accoucher est ce que l'on appelle la position gynécologique. C'est à dire allongée sur le dos, les pieds dans les étriers. Il faut que le dos soit bien à plat. Le bassin est basculé, les genoux ramenés vers soi.
Mais cette position a finalement des inconvénients pour les futures mères : lorsque la femme est allongée sur le dos, tout le poids de l'utérus pèse sur les vaisseaux qui irriguent le corps, et le sang circule moins bien. La veine cave, qui achemine le sang vers le cœur, est complètement comprimée.
Pourquoi est-ce important ? Accoucher en position couchée sur le dos pourrait avoir été recommandé afin de faciliter le travail des sages-femmes et des obstétriciens lors du travail et de l'accouchement. Cependant, de nombreuses femmes indiquent que l'accouchement sur le dos est douloureux, inconfortable et difficile.
à quatre pattes, permet à la tête de votre bébé de se mettre dans le bon axe et de mieux descendre grâce à des mouvements de rotation du bassin. Cette position est aussi idéale chez les femmes qui n'ont pas de péridurale, car elle soulage les douleurs dans le bas du dos.
50% des bébés se retournent seuls entre la 32ème et la 40ème semaine d'aménorrhée. Cependant, certains bébés se présentent par le siège lors de l'accouchement, c'est-à-dire la tête en haut et les fesses en bas.
Assoyez-vous sur un ballon d'exercice
Le ballon d'exercice peut aider à provoquer votre accouchement. Assoyez-vous dessus et faites de légers mouvements de l'avant vers l'arrière et de droite à gauche. Vous pouvez également effectuer de légers bonds, cela aidera votre petit à descendre dans votre bassin.
« Asseyez-vous sur le lit en tailleur, et n'hésitez pas à vous aider avec les dos articulé des lits. Cette position va vous permettre de bien faire bouger votre bassin. » « Cette position va favoriser la descente du bébé. Il faut faire juste attention à ne pas trop vous cambrer. »
La position gynécologique est la meilleure pour accoucher
La pesanteur, l'appui du sacrum sur la table d'accouchement, la position "offerte", tout cela va à l'encontre de la descente correcte du bébé et diminue la force de poussée de la mère.
L'accouchement, aussi appelé parturition, se déroule en trois phases. La première est la phase de dilatation qui commence avec les contractions de l'utérus, modifiant le col jusqu'à la dilatation complète de celui-ci. Elle est suivie par l'expulsion du fœtus par le vagin. C'est la naissance du bébé.
Être active pourrait favoriser le début du travail. En effet, par gravité, la marche favorise une pression du bébé sur le col, ce qui stimule la libération d'ocytocine.
Autre solution pour faciliter l'ouverture du col : marcher. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il est conseillé aux femmes pas suffisamment dilatées de se balader dans les couloirs ou la cour de l'hôpital. Marcher permet d'utiliser la gravité pour montrer au bébé le chemin de la sortie.
Cette position d'accouchement atténue la douleur car le poids de l'utérus appuie moins sur le bassin. Les bras viennent en appui pour relever le torse lors de contractions. Elle permet aussi un relâchement des muscles du bas du dos, c'est pourquoi elle est recommandée pour les femmes qui ont mal aux "reins".
Elle consiste à inspirer, souffler, puis inspirer, bloquer sa respiration, menton en avant et pousser vers le bas comme pour aller à selles et cela pendant toute la durée de la contraction. Ce mode de poussée demande plus d'énergie, il est plus fatiguant que le précédent.
Vous avez sans doute déjà entendu parler des exercices de Kegel, mais en quoi consistent-ils et à quoi servent-ils ? Ces exercices invisibles permettent de renforcer les muscles du périnée qui soutiennent la vessie, l'utérus et le rectum. Vous pouvez les réaliser sans problème pendant et après la grossesse.
Légalement, tout acte médical doit s'effectuer avec le consentement du patient (loi Kouchner, 2002). Théoriquement, l'épisiotomie ne doit donc pas être pratiquée sans que le praticien ou la praticienne n'ait demandé l'accord de la femme qui accouche.
Post-partum — Wikipédia.
primipare
Se dit d'une femme qui accouche pour la première fois ; par opposition à multipare, nullipare. 2. Se dit d'une femelle de mammifère qui met bas pour la première fois.
Enfin, la poussée en expiration : inspirez profondément par le nez ou la bouche, puis laissez passer un petit filet d'air, comme si vous vouliez gonfler un ballon, tout en poussant. Cependant, la plupart du temps, on conseillera plutôt la poussée bloquée car elle est plus efficace.
Les dattes:
On en entend beaucoup parler depuis une dizaine d'années, suite à une étude démontrant que la consommation de dattes durant le dernier mois de grossesse favorise la dilatation du col (qui à son tour favorise le déclenchement spontané de l'accouchement et réduit le besoin d'interventions).
Lorsqu'un bébé est prêt à naître, l'initiation de l'accouchement se fait grâce à l'interaction entre certains facteurs de la mère et du fœtus. On croit même que le génome du bébé contrôle en partie le déclenchement du travail.
Les hormones en seraient la cause
La mélatonine, l'hormone du sommeil, est plus présente dans le corps la nuit et notamment à la fin de la grossesse pour aider la maman à dormir. Elle est couplée avec l'ocytocine, l'hormone de la naissance, et rend les contractions plus fortes.