Rester chez soi et ne rien faire permet ainsi de récupérer des heures de sommeil perdues en semaine et de réduire son niveau de cortisol. Cette hormone est sécrétée par notre corps quand il est en situation de stress, physique ou psychologique.
L'année 2020 nous l'a montré, se sentir bien chez soi nous permet de nous sentir à l'abri du monde extérieur et de ses agressions.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
L'étude « GoodHome » publiée en juin 2019 a démontré que notre logement contribué pour 15 % à notre bonheur global, faisant de lui l'un des facteurs les plus importants du bonheur, loin devant les facteurs de revenu (6 %), de métier (3 %) et de situation familiale (3 %).
Le chez-soi noue sécurité et liberté : il pose les limites à la présence des autres, il permet de s'en protéger et rend possible par là-même l'expression de sa singularité, de sa liberté (chez soi, pas de comptes à rendre). C'est au creux de ce double rapport (sécurité/liberté) que s'établit l'identité du soi.
Une base d'envol. C'est qu'une maison n'est pas une prison : elle est faite pour être quittée. Un endroit où l'on se sent heureux, c'est aussi une base d'ouverture au monde. Les travaux sur la psychologie de l'attachement nous rappellent que l'on n'explore bien – avec bonheur !
Causes de la clinophilie
La clinophilie est un symptôme très peu spécifique d'une pathologie, qui peut se retrouver dans plusieurs maladies psychiatriques. Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi.
Selon nos confrères, éclairés par les lumières du cardiologue et nutritionniste Frédéric Saldmann, les méfaits de la sédentarité se manifestent dans un premier temps par une perte de forme physique. Ne pas se dépenser ni bouger pendant plusieurs heures, peut entraîner une prise de poids.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Se sentir chez soi est un ressenti. C'est être à l'aise dans un intérieur, être dans son élément, dans un certain confort. C'est quelque chose de très personnel. Où que l'on soit, il y a des éléments qui nous font nous sentir « chez nous ».
Elle est un lieu d'intimité, de ressource, de retrouvailles entre proches. Elle touche au bien-être, à l'authenticité, puisque nous y vivons en huis clos, sans avoir l'inquiétude du regard extérieur. Dans ce sens, elle est notre enveloppe et sécrète un lien invisible qui unit ceux qui l'habitent.
Ne pas se sentir à sa place est un sentiment difficile : on se sent souvent incompris, inutile, seul (même si nous sommes entourés de gens) et impuissant, car on ne sait justement pas quoi faire pour trouver notre place.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Cette adaptation peut prendre du temps. Rien de grave, cela est normal. Mais certaines personnes peuvent ne pas être bien dès les premiers instants. Entre-temps, « d'autres sensations vont venir se superposer et changer notre regard sur le lieu » indique Marion Leclere, consultante en bien-être et habitat.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
La dysanie est souvent associée à des troubles du sommeil, ou des troubles affectifs. D'ailleurs ce trouble est souvent en lien avec une dépression. La dysanie se traduit par un mal-être chez la personne et affecte tous les domaines de sa vie.
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
"On sait que 30 minutes d'exercice physique par jour permettent de baisser de 40 % les risques de cancer, de maladies cardio-vasculaires ou d'Alzheimer", insiste Frédéric Saldmann.
Le chez soi protège des agressions extérieures, il réchauffe. Il est donc particulièrement important lorsque l'on traverse des épreuves (rupture, séparation, deuil…), ou que l'on se sent vulnérable de vivre la maison comme un lieu protecteur.
Habiter un lieu, c'est exister et prendre place dans la société, c'est pratiquer les usages communs du quotidien qui sont directement liés à l'habitat : manger et se faire la cuisine, recevoir, se divertir et se détendre, travailler, dormir dignement en étant protégé, prendre soin de soi, avoir une intimité, etc.
La Maison du bonheur est une comédie française de Dany Boon, adaptée de la pièce de théâtre La Vie de chantier, tourné en 2005 et sorti en 2006. Sans être ouvertement un remake, ce film et la pièce dont il est adapté sont très inspirés d'un film américain de Henry C.