L'héroïne est une jeune fille bien élevée, la plus jolie du village. Sa mère a confectionné pour elle un chaperon rouge (une sorte de grande capuche), c'est pourquoi on l'appelle partout "Le Petit Chaperon rouge". »
Le petit chaperon rouge : cette gamine qui se balade dans la forêt avec un panier de victuailles pour sa grand-mère et qui tombe sur un loup affamé, vous l'avez ? Et bien, elle s'appelle "pas". Elle n'a pas de prénom.
Cette moralité nous donne le véritable sens de ce conte. On y apprend que les jeunes filles doivent se méfier des inconnus et tout particulièrement de ceux qui paraissent aimables, gentils («accorte»). Dans le cas contraire, on risque fort de finir dans le lit de l'inconnu.
La fin de l'histoire
Une fin heureuse : Le loup mange le petit chaperon rouge et sa grand-mère, puis il se recouche et dort. Mais un chasseur les sauve en ouvrant le ventre du loup avec des ciseaux.
Popularisé par Charles Perrault en 1697 dans Contes de ma mère l'Oye, le conte du Petit chapon rouge est une histoire populaire bien plus ancienne. Une étude publiée dans le journal en ligne PLOS One affirme même que ses racines remontent à il y a plus de 2.000 ans.
Le Loup dans Le Petit Chaperon rouge
On le retrouve bien évidemment chez nos fameux Charles Perrault ou Frères Grimm, dans le conte du Petit Chaperon rouge. Cette fillette rencontre un loup dans la forêt, et lui explique qu'elle se rend chez sa grand-mère en lui donnant des précieuses indications.
Caractéristiques. Dans le conte traditionnel, le loup est vu comme un personnage cruel. Il est là pour faire peur et terroriser ses futures proies. En effet, il se régale des enfants égarés, des grands-mères, mais aussi des animaux plus faibles que lui.
Dans la version de Charles Perrault (1628-1703), le conte n'a pas une fin heureuse : le loup dévore le petit chaperon rouge. Le loup a un rôle séducteur, il représente la gente masculine. La morale du conte est de mettre en garde les jeunes filles face aux dangers de la séduction masculine.
Les deux femmes sont ensuite sauvées par le boulanger qui tue le loup en lui ouvrant le ventre avec un couteau. En guise de remerciement, la jeune fille offre son chaperon rouge au boulanger ; sa Mère-Grand, quant à elle, lui confectionne un nouveau manteau avec la peau du loup.
Loin de se conformer à une quelconque formule pré-existante, Perrault se lance dans une expérimentation inédite. A la différence de “La Belle au bois dormant”, “Le Petit Chaperon rouge” est à peine un conte merveilleux : nulle fée, nul objet magique, nul enchantement.
Le schéma narratif : exemple du chaperon rouge
Les péripéties, c'est tout ce qui se passe dans la forêt après. Le loup qui mange la grand-mère, le petit chaperon rouge qui arrive et qui se fait manger aussi. Le dénouement, c'est quand le chasseur arrive et sauve la grand-mère et le petit chaperon rouge.
La zone 1 consiste en la situation initiale du récit : une petite fille, identifiée au chaperon rouge que sa grand-mère lui a autrefois confectionné, est missionnée par sa mère pour rendre visite à son aïeule. La zone 2 se situe dans la forêt où un rôde un loup (lui-même pourchassé).
La bonne femme fort effrayée lui donna aussitôt tout ce qu'elle avait : car cet ogre ne laissait pas d'être fort bon mari, quoiqu'il mangeât les petits enfants. Le petit Poucet étant donc chargé de toutes les richesses de l'ogre s'en revint au logis de son père, où il fut reçu avec bien de la joie.
Ce qui est intéressant dans ce film est que le loup-garou est le père du chaperon rouge. Ce dernier cherche à transformer sa fille en loup-garou.
Le Petit Chaperon Rouge: Little Red Riding Hood in French and English.
Il était une fois une jeune fille qui vivait avec sa mère à l'orée du bois. La fillette portait toujours un capuchon rouge sur la tête. Elle fut donc surnommée Petit Chaperon rouge. De l'autre côté de la forêt vivait la mère-grand du Petit Chaperon rouge.
Aconitum lycoctonum L., 1753 - Aconit tue-loup, Coqueluchon jaune-Présentation.
Présent sur la quasi-totalité du territoire français il y a 200 ans, le loup a été entièrement exterminé dans les années 1920 à 1940. En cause : sa réputation erronée de prédateur sanguinaire, mais aussi l'attrait représenté par sa fourrure…
En raison du coût énergétique que représente une action de chasse, le loup ne tue ni pour le plaisir, ni par cruauté. Il tue pour se nourrir. Mais parfois, dans certaines conditions, il arrive qu'il tue plus que ce dont il a besoin. On parle de surplus killing ou over-killing.
Superprédateur, le loup joue un rôle essentiel dans les écosystèmes du monde entier. Des populations de loups bien équilibrées peuvent contribuer à empêcher le surpâturage des herbivores et à redistribuer les nutriments aux autres espèces sauvages.
Naissance. La vie du loup commence dans une tanière. Il ne s'agit à proprement parlé de "l'abri" du loup car la tanière n'est utilisée que par la louve et ses petits. Durant cette période, la meute s'installera et stationnera à proximité de la tanière.
Cependant, dans certains contes, il est doté de ruse, comme dans le petit chaperon rouge où il prend le chemin le plus court pour aller chez mère-grand. Mais dans d'autres, il tombe dans des pièges très facilement, comme dans une marmite d'eau ou un puits.
Le monstre effraie et fascine. Il fait naître de vives émotions chez le lecteur, comme la peur et la pitié. Il permet surtout au lecteur d'affronter ses craintes et d'accepter la différence. Pour l'écrivain, c'est un moyen de divertir tout en instruisant.
La morale nous fait comprendre que c'est de la fraternité que vient le secours face à une menace supérieure. C'est donc avec la famille, ou nos proches, que l'on se sort d'une situation dangereuse. En effet, c'est à ses frères et sa sœur Anne que la dernière femme de Barbe bleue doit la vie.