La difficulté à jeter se traduit à divers degrés : un comportement plus ou moins lié à de la procrastination ou tout simplement une très mauvaise gestion de son quotidien jusqu'à un comportement pathologique nommé syllogomanie, ou le syndrome de Diogène pour des personnes qui s'entourent de telles quantités d'objets ...
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Sans forcément devenir minimaliste, vous pouvez commencer par des endroits "faciles", comme le placard à chaussures, ou l'armoire à pharmacie. Vous pouvez également faire le point sur tous ces objets qu'il faudrait vraiment jeter tout de suite pour faire de la place .
Les raisons récurrentes invoquées pour expliquer le comportement qui consiste à “tout” garder sont : La peur d'en avoir besoin un jour (“ça peut toujours servir”). L'objet rassure et permet de ne pas manquer. L'objet permet donc de nourrir un besoin de contrôler le futur.
Ranger et jeter pour se sentir mieux
Perdre du temps à chercher ce dont on a besoin, ou mettre de côté les factures urgentes c'est entretenir une énergie négative au quotidien. Au contraire, jeter et désencombrer permet de mieux organiser sa vie et de se libérer d'une pollution tout autant visuelle qu'émotionnelle.
Emmaüs, le Secours populaire ou encore la Croix Rouge française récupèrent meubles et objets de toutes sortes (vêtements, chaussures, bibelots, électroménager, etc), qui sont ensuite revendus à très bas prix dans leurs différentes antennes.
La syllogomanie : Les personnes atteintes du syndrome de Diogène ont en général un rapport aux objets peu communs, se manifestant le plus souvent par l'accumulation ceux-ci soit parfaitement rangés, soit dans un désordre total, entraînant par la même occasion l'insalubrité de l'habitat.
Devenir fou, c'est perdre le contrôle, se sentir débordé par une forte inquiétude pour les siens, pour soi-même à ne plus en dormir. L'important c'est d'arrêter la machine à temps.
Ce n'est pas un hasard si les désordonnés le sont souvent depuis l'adolescence : l'âge des rebellions, du refus des consignes et surtout des tâtonnements pour trouver – et imposer – une façon d'être bien à soi, qui ne soit pas dictée par les parents ou la société.
Les objets nous valorisent, pensons-nous
Il arrive aussi que nous nous attachions à des objets parce qu'ils nous permettent de nous valoriser à nos propres yeux et, nous l'espérons, aux yeux des autres. Une grande partie de notre consommation obéit à ce désir d'avoir des biens qui attestent de notre importance.
Voici les principaux facteurs : On peut observer une négligence excessive de son hygiène corporelle ainsi que la malpropreté de son logement. Même entouré de saletés ou de détritus dans son lieu de vis, elle reste toujours indifférente.
Le syndrome de Diogène serait lié à un traumatisme vécu au cours de la petite enfance. Après un long intervalle de vie, le processus de « diogénisation » peut se déclencher à l'occasion d'un événement difficile (séparation, deuil, changement de situation...).
Lorsque l'on ouvre le Larousse, le premier sens de la folie est la démence, le dérèglement mental. Où se situe la frontière entre le comportement d'une personne marginale ou particulièrement exubérante et des troubles mentaux réels ? Les normes comportementales acceptables ne sont pas toujours faciles à définir.
Un fou qui pense qu'il est fou est pour cette raison même un sage. Le fou qui pense qu'il est un sage est appelé vraiment un fou. Cette phrase de Bouddha contient 28 mots. Il s'agit d'une citation de longueur normale.
adjectif. Qui persévère ; qui a de la persévérance. ➙ obstiné, opiniâtre, patient.
"Une façon comme une autre de dire 'j'existe'"
Rébellion, envie de marquer son territoire, mais aussi, parfois, incapacité à faire correspondre un idéal de vie à la réalité, voire, n'en déplaise aux détracteurs des bordéliques, "un certain perfectionnisme", suggère Laurence Einfalt.
Une personnalité "hubristique" est particulièrement courante chez les chefs de gouvernement. En psychanalyse, on parle de "syndrome d'hubris" lorsqu'une personne fait preuve de "narcissisme, d'arrogance, de prétention, d'égotisme, voire de manipulation, de mensonge et de mépris" en réaction à son pouvoir.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
Le syndrome de Diogène n'étant pas une maladie, il ne peut pas être traité en tant que tel. Pour mettre fin à ce trouble, il faut prendre en charge la pathologie sous-jacente, à l'origine du syndrome, et cela ne peut se faire que dans un cadre médical.
La syllogomanie peut avoir pour origine un problème primaire de santé mentale ou être causée par des facteurs secondaires comme la démence, un ACV ou une lésion cérébrale.