L'entrée dans la délinquance est souvent le résultat d'échecs multiples (scolaires, affectifs, familiaux,..). Des problèmes de santé mentale, la précarité financière, l'absence de logement peuvent s'y ajouter.
Selon cette définition (1), un délinquant est tout simplement quelqu'un qui enfreint la loi. Une personne qui trafique sa déclaration d'impôt est donc considérée comme délinquante…
La délinquance est l'ensemble des infractions et délits commis dans un pays donné pendant une période déterminée. La désistance désigne l'arrêt d'un parcours de délinquance, au contraire de la récidive.
Les sorties de délinquance s'effectuent moins par des ruptures radicales que par des tâtonnements et des mises à distance progressives. Elles sont rarement linéaires et au départ incertaines. La volonté et la motivation sont à la fois des conditions nécessaires mais insuffisantes.
Voler un vélo, une mobylette quand il s'agissait du moyen de transport le plus répandu, voler une voiture, à l'heure où l'accès à la propriété devenait populaire, frapper un maître quand l'Institution scolaire est en crise…
Il faut apprendre à l'adolescent à exprimer sa frustration autrement: Du côté de l'ado : dire calmement ce qui lui déplaît, nommer ses émotions et chercher des compromis. Du côté parental : ne pas tolérer les comportements inadéquats, dès qu'ils se manifestent.
Les garçons représentent 90% de notre population, les filles 10%. Contrairement à une idée reçue annonçant une « féminisation de la délinquance », ce partage des sexes est classique en matière de délinquance juvénile et il résiste particulièrement bien au temps.
Causes de la délinquance juvénile
Ces facteurs peuvent être regroupés en trois grands groupes : les facteurs liés à la psychologie même de l'adolescent et à la fragilité qui caractérise ce stade du développement humain ; les facteurs familiaux ; les facteurs sociaux (en particulier la vie scolaire) et économiques.
Ce « chiffre noir » correspond à la différence entre le nombre d'infractions commises et le nombre d'infractions répertoriées dans les statistiques des services de police et de gendarmerie au niveau national.
Il peut prendre plusieurs formes telles que : les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne( créations de groupes , publication d'une photo de la victime) le piratage de comptes et l'usurpation d'identité digitale.
Le mineur peut être placé chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement qui assureront son éducation et/ou son traitement. D'autres solutions peuvent être choisies, dont certaines sont déjà mises en pratique : placement dans une communauté thérapeutique ou sur un bateau-école par exemple.
Les conséquences peuvent varier d'une société à une autre, selon que l'enfant soit abandonné à lui-même ou qu'il demeure avec ses parents. Dans l'un et l'autre des cas de figure, il aura bien du mal à développer sa personnalité et de s'intégrer dans la société.
Un mineur délinquant risque principalement d'être sanctionné par une mesure à vocation éducative plutôt que par une peine (amende, travail d'intérêt général, prison). Parce qu'il est âgé de moins de 18 ans, âge de la majorité pénale, sa responsabilité est atténuée par rapport à celle d'un majeur.
La conception traditionnelle de la déviance postule un ordre social donné, un certain consensus sur certaines normes ; la déviance devient alors un comportement qui viole des normes institutionnalisées, des attentes partagées et reconnues comme légitimes à l'intérieur d'un système social.
L'abus de drogues peut causer des problèmes personnels comme une perte de motivation, une dépendance physique et psychologique, des problèmes au travail ou à l'école.
Pour résumer les problématiques non-économiques, il serait important de rappeler que les principales causes de la délinquance juvénile sont les carences affectives, financières et éducatives ainsi que les troubles d'adaptations des adolescents avec la société.
Définition de la délinquance juvénile
La délinquance est une transgression d'une norme sociale traduite sous forme de loi pénale. Dans la délinquance juvénile, l'auteur de cette transgression est une personne mineure au regard de la loi, c'est-à-dire une personne de moins de 18 ans.
M. Denis Salas, magistrat, distingue trois catégories de délinquance : la délinquance initiatique, qui n'est qu'un passage à l'acte ponctuel lié à l'adolescence ; la délinquance pathologique liée à des difficultés familiales lourdes, enfin, la délinquance d'exclusion, propre aux dernières décennies.
La torture, le manque de communication dont font preuve les parents envers leurs enfants ont un impact très négatif sur les jeunes qui sont de bons imitateurs. L'alcoolisme chez les adultes est un autre facteur qui explique le penchant de nos jeunes enfants vers les substances psychotropes.
Au collège, des élèves peuvent être présents et commettre des actes délinquants à l'extérieur de l'établissement. Enfin, certains auteurs affirment que l'abandon scolaire permet de réduire le stress et la frustration vécus à l'école, facteurs favorisant l'apparition des conduites délinquantes.
de la déviance à la délinquance
Comme nous l'avons vu la déviance est à la fois une situation sociale de non conformité aux normes mais aussi un processus de désignation lors d'interactions sociales; la délinquance, quant à elle, se définit en sociologie comme la partie de la déviance juridiquement sanctionnée.
n. infraction dont la commission résulte d'un écart de conduite, apprécié par rapport à une norme de comportement et non par rapport à une intention malveillante.
Pour les spécialistes, « avoir des comportements à risque » signifie agir d'une manière susceptible d'entraîner des effets dangereux (accident, altération de sa santé, de son avenir...), tant pour le jeune lui-même que pour les autres (copains, familles,...).