DE LÀ VIENT L'EXPRESSION «TRAVAILLER AU NOIR» POUR DÉSIGNER LE TRAVAIL ILLÉGAL, NON TOLÉRÉ PARCE QUE PRATIQUÉ DE NUIT. L'expression «marché noir» en découle directement pour dési- gner un commerce qui ne passe pas par les voies officielles, qui ne se fait pas au grand jour.
Au Moyen Age, l'expression travailler au noir signifiait travailler dans le noir, la nuit. Cette activité était considérée comme hors la loi, tout travail devant être exercé à la lumière du jour. Cette idée de clandestinité, d'illégalité, est donc à l'origine de l'expression encore employée de nos jours.
Le travail au noir désigne le travail non déclaré. Autrement dit le fait pour un employeur de faire travailler un salarié sans l'avoir au préalable déclaré aux organismes sociaux, et sans avoir signé de contrat de travail avec ce salarié. Bien évidemment, le travail au noir est formellement interdit en entreprise.
Les ouvriers devaient alors s'employer à la tâche dans la pénombre, «au noir», pour ne pas être repérés. Cette technique a notamment été utilisée l'hiver, lorsque les journées sont les plus courtes.
Pénalement, l'employeur encourt une sanction pénale qui peut aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Cette sanction peut être aggravée si le travail au noir concerne une personne mineure, vulnérable ou dépendante. La peine d'emprisonnement est alors élevée à 5 ans et l'amende à 75.000 euros.
Prix du travail au noir
Le tarif horaire au black débute autour de 10 €, mais peut atteindre plus selon les corps de métier. Imaginons qu'un artisan déclaré facture 40 € de l'heure TTC, on peut imaginer que son taux horaire au black sera situé entre 20 et 30 €.
Le travail au noir est le fait de travailler sans avoir été déclaré aux organismes sociaux et administratifs par l'employeur. Ainsi, cela signifie que votre employeur n'a pas effectué de déclaration préalable à l'embauche et ne vous fournit pas de bulletin de paie.
Déclarer une partie des heures travaillées et payer l'autre en liquide, c'est ce qu'on appelle le travail "au gris". Ce phénomène explose, notamment dans le bâtiment, le ménage ou la garde d'enfants. Selon une récente étude, une nourrice sur trois est employée "au gris".
Les contrôles sont assurés par des agents de l'Etat : inspection du travail, officiers et agents de police judicaires, agents des impôts, des douanes ou de l'Urssaf. Ces agents sont en capacité d'auditionner les personnes qui peuvent fournir des informations afin d'établir l'existence de travail au noir.
En termes de loi, le travail au noir (encore appelé travail dissimulé) désigne une activité non déclarée. L'employeur vous rémunère « au black » sans vous déclarer en échange d'un service. La loi stipule que toute activité légale doit faire l'objet d'une déclaration à l'embauche auprès de l'Urssaf ou de la MSA.
Qu'est-ce le travail au noir (ou au black) ? Le travail dissimulé est comme son nom l'indique, l'exécution d'un travail commandé par un particulier à un entrepreneur sans que celui-ci soit déclaré au fisc. Le paiement se fait de la main à la main, généralement en espèce, mais aussi par chèque.
On parle de situation de travail non déclaré lorsque l'employeur n'a pas effectué de déclaration préalable à l'embauche ou lorsque le bulletin de paye normalement dû au salarié n'est pas remis, ou ne mentionne pas toutes les heures travaillées.
Le travail dissimulé fournit alors des revenus et permet de conserver une image positive de soi-même mise à mal par l'incertitude professionnelle. Mise à part l'absence de déclaration, le travail dissimulé revêt des caractéristiques semblables aux activités déclarées en termes d'organisation du travail.
Le mot « boulot » vient de l'ancien français « ça boulotte » qui signifiait « ça va bien », « faire des affaires » et par conséquent gagner de l'argent ! De nos jours, si quelqu'un vous dit qu'il va au boulot, cela veut dire qu'il part travailler !
Les raisons de travailler sont donc multiples : gagner sa vie, être reconnu, rencontrer des gens, faire des choses intéressantes. Les gratifications également, mais elles peuvent se transformer en autant de frustrations.
Amendes et emprisonnement
Si le travail dissimulé concerne un mineur ou une personne vulnérable ou dépendante, la sanction va jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende (375 000 € s'il s'agit d'une société).
L'employeur risque également une amende de 3 750 € (7 500 € en cas de récidive) s'il recourt au CDD ou au travail temporaire sans contrat écrit. En règle général, un écrit n'est pas exigé pour un CDI à temps plein, mais une convention collective peut prévoir un écrit.
Le travail au noir peut être pratiqué par une entreprise, mais également par un particulier dans le cadre de service à domicile (garde d'enfants, petits travaux…). Le recours au travail dissimulé permet à l'employeur et à l'employé de ne pas payer des cotisations sociales et salariales.
Le travail dissimulé est un délit et l'employeur encourt une sanction pénale jusqu'à 3 ans de prison, 45 000 d'amende et l'interdiction de gérer une entreprise (5 ans de prison et 75 000 euros d'amende lorsque l'employeur dissimule le travail de plusieurs personnes ou emploie au noir une personne reconnue vulnérable ...
même non signée ou anonyme toute lettre de dénonciation peut être prise en compte. Les organismes qui reçoivent ce genre de courrier (ce qui se produit assez rarement) se doivent de vérifier la véracité des faits dénoncés. Ils se fichent complètement de savoir qui en est l'auteur.
Dénoncer le travail au noir
Le travail non déclaré se dénonce, de manière anonyme ou non, par courrier, à l'URSSAF, qui engagera des contrôles .
Quel est le montant du Smic horaire en 2022 ? En 2022, le Smic horaire s'élève à 11,07 euros brut, soit 8,76 euros net de déduction des cotisations salariales.
Travailler « au noir » : définition
Le travail « au noir » est une pratique qui consiste à dissimuler une activité professionnelle rémunérée et à ne pas déclarer tout, ou seulement une partie des revenus de cette activité.