Par exemple, on peut en vouloir à ses parents de nous avoir donné trop de responsabilités, de nous avoir surprotégé(e) ou de ne pas nous avoir donné suffisamment d'attention. Il peut s'agir d'événements en apparence insignifiants mais pourtant à l'origine d'une grande souffrance.
Est-il normal d'accuser et de juger ses parents ? La question est épineuse, mais sa réponse est simple : oui. Il est naturel et légitime de prendre conscience de l'impact d'un parent toxique ou d'un climat de violence familiale sur le devenir d'un adulte. Tout enfant idéalise ses parents quel que soit le vécu familial.
Les études montrent que les causes sont généralement graves, que ce soient de la violence, de la négligence ou des problèmes de toxicomanie. Même si les membres de la famille ne sont pas d'accord sur ce qui s'est passé ou sur l'état de la relation, au moins une personne perçoit la relation comme négative.
Un risque à prendre
« Quand on est tout petit, il n'y a pas cette même conscience de ce que vit l'autre. C'est donc nettement plus facile. Et il y a aussi l'école, où l'on nous dit qu'il faut dire “je t'aime”. Nous sommes éduqués à dire nos sentiments à nos parents, mais le fait-on aussi fortement qu'à l'âge adulte ?
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Un blocage souvent lié à notre histoire familiale. Nos conseils pour libérer la parole dans le couple. Avoir du mal à dire "je t'aime" vient souvent d'un manque de confiance en soi développé dans l'enfance. Ensemble depuis quatre ans, Sarah et Fabien vivent une relation particulièrement épanouissante.
Selon le pédopsychiatre, "un enfant ne va pas dire spontanément 'je t'aime' à un parent, ou alors il va imiter le parent qui le lui dit tout le temps. L'enfant saisit que ce témoignage fait plaisir au parent et peut aussi utiliser ce "je t'aime" pour le manipuler.
Les liens familiaux sont les plus solides que nous ayons dans notre vie. C'est pourquoi, lorsqu'il nous faut les rompre, nous pouvons en garder de profondes cicatrices. Après tout, votre famille est censée être toujours présente pour vous. Ce sont ceux qui ne doivent vous vouloir que du bien.
Le sentiment de redevabilité s'installe d'autant plus chez les enfants qui évoluent dans une famille dysfonctionnelle. Au delà de la place officielle de chacun (père, mère, cadet, aîné...), il y a une distribution inconscience et tacite des rôles et missions de chacun au sein de la famille.
"Un parent toxique, c'est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d'offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d'abus sexuels", définit au préalable la psychothérapeute.
Ce débordement émotionnel que l'on nomme burn-out ressemble beaucoup à de la dépression. Le cerveau est saturé et en état de stress majeur et cela peut entraîner des comportements dangereux pour soi ou pour l'enfant, ou un désintérêt face à sa situation familiale. Ce n'est pas un épiphénomène.
Les enfants font face à plusieurs situations stressantes et à plusieurs contraintes durant la journée qui peuvent paraître très banales pour les adultes. Ils attendent donc d'être en milieu de confiance pour laisser sortir leurs émotions éprouvées dans la journée.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
On a peur de l'engagement
La flippette est universelle. Certaines femmes se retrouvent même souvent avec des hommes qui ont peur de s'engager. La preuve qu'elles peuvent ressentir la même chose puisqu'elles ne sont souvent prêtes qu'à partir du moment où l'homme est prêt à s'engager.
Difficultés pour communiquer ses sentiments
La première caractéristique de l'alexithymie réside dans la difficulté à pouvoir communiquer ses sentiments aux autres. L'alexithymique est incapable d'exprimer ses émotions verbalement.
Les causes peuvent être diverses telles qu'une grossesse indésirée, ou lorsque la mère se fait abandonner par son conjoint à cause de la grossesse. La mère reporte donc sa haine sur l'enfant et fait tout pour lui faire du mal.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.