Le gonflement des jambes et des chevilles à bord d'un vol long-courrier est un phénomène bien connu des voyageurs. Il résulte de la pression atmosphérique dans l'avion et de la position assise prolongée, mauvaise pour la circulation sanguine.
Les veines comprimées doivent pomper plus énergiquement pour faire refluer le sang des pieds vers le cœur. Le sang peut s'accumuler dans les jambes et les composants aqueux se diffuser dans les tissus en passant à travers la paroi veineuse. Résultat : les pieds et les jambes gonflent.
L'idéal est de faire des allers-retours dans l'avion pendant 5 minutes toutes les 90 minutes. Quant à la manière dont on s'habille, oui, elle est importante. Pas besoin, pour autant, d'y aller en pyjama, comme on le voit trop souvent dans les aéroports !
Avant le vol, terminez votre douche par un jet d'eau froide que vous passerez courageusement des pieds jusqu'aux cuisses, appliquez un gel rafraîchissant (Lotion pour les Jambes, Herbacin, 11,95€, Gel Jambes Lourdes, Mercurochrome, 7,20€, Gel défatigant pour les pieds, Mavala, 11,60€).
Pendant le voyage en avion
Porter des vêtements amples, serrant le moins possible l'abdomen de façon à ne pas entraver le retour veineux cave inférieur : éviter gaines et ceintures. Pendant l'attente en salle d'embarquement, en profiter pour marcher car ce sera plus difficile dans les heures qui suivront.
Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
Pourquoi le risque de phlébite augmente en avion? La thrombose veineuse profonde se développe lors de la présence d'une lésion de la paroi des vaisseaux, à cause d'une stase veineuse, et des modifications du sang: c'est la triade de Virshow.
personnes ayant souffert récemment de troubles psychiatriques ; personnes souffrant de drépanocytose (selon avis du médein traitant) ; personnes ayant pratiqué la plongée sous-marine dans les 24 heures précédant le décollage ou ayant été victime d'un accident de décompression.
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Contrairement aux idées reçues, on ne grossit pas en avion, il faut s'alimenter. En revanche, éviter les féculents.
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
On se sent fatigué
En effet, la quantité d'oxygène dans un avion est comparable à celle rencontrée à une altitude de 2 000 mètres en montagne. Notre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur, c'est pourquoi on se sent fatigué, voire étourdi.
Symptômes de la phlébite profonde
Une sensation de lourdeur de la jambe est souvent présente. Un œdème d'un seul mollet. Il s'accompagne d'un durcissement et d'un gonflement du mollet, parfois jusqu'à la cuisse, et d'une coloration bleuâtre/violette de la zone concernée.
Que vous soyez sujet ou non à des troubles veineux, nous conseillons vivement d'opter pour des chaussettes de contention, bas ou collants de classe 2 lors d'un voyage en avion, comme le fait l'ensemble du personnel navigant des compagnies aériennes.
Le phénomène de gonflement des pieds s'explique par celui de la rétention d'eau. En réponse à la hausse du thermomètre, le corps réagit afin de maintenir sa température naturelle. Ainsi, deux réactions au niveau de la circulation du sang s'enclenchent : l'augmentation du débit sanguin et la dilatation des vaisseaux.
Aussi parfois nommée œdème, la rétention d'eau est une accumulation d'eau dans un tissu de notre organisme. Elle se traduit par un gonflement, notamment des orteils, des chevilles et des cuisses, mais aussi du ventre, des doigts ou encore des paupières.
Selon un rapport sur la sécurité aérienne rédigé par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), en 2019, on dénombrait 0,21 accident mortel de passagers par million de vols et 0,15 accident mortel de passagers par milliard de km parcourus. Autrement dit, un accident mortel survient tous les 5 millions de vols.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Utilisez un décongestionnant nasal ou oral pour enrayer toute congestion et permettre à vos trompes d'Eustache de se rouvrir. Utilisez le décongestionnant environ 30 minutes à une heure avant le décollage et l'atterrissage.
Les liquides et aérosols doivent être contenus dans des flacons de 100 ml maximum chacun. Ils doivent être placés dans un sac en plastique, transparent et refermable, d'une contenance maximale de 1 litre (20 x 20 cm environ). Un seul sac est autorisé par passager.
Le sac à main est considéré par certaines compagnies comme un bagage cabine à part entière. Ce qui signifie que, pour voyager sur ces compagnies aériennes, vous devrez choisir entre votre sac à main et votre bagage cabine ou bien placer votre sac à main dans votre bagage cabine.