« Ils mentent tellement qu'ils n'auraient pas le droit de voir Dieu en face », relève une quadragénaire en ricanant. Elle explique ainsi la légende qui voudrait qu'on enterre les avocats sur le ventre contre le cercueil et non sur le dos comme le commun des mortels.
Afin qu'ils expient leurs erreurs de jugement, avant d'être juger à leur tour.
La robe d'avocat a été modifiée au fil du temps mais était au départ une soutane de religieux comportant, autrefois, les 33 boutons symbolisant l'âge du Christ à sa mort.
Mais concrètement, pourquoi les avocats sont-ils habillés de cette manière? L'histoire de cette fameuse robe noire remonte au Moyen-Age. La fonction d'avocat était alors exercée par des membres du clergé. Ces derniers portaient une soutane de couleur noire, dont l'aspect a évolué au fil des siècles.
On les surnomme les "baveux" ou les "bavards", car leur pouvoir est d'utiliser la parole pour défendre leurs clients.
« Les enterrements face contre terre étaient un moyen de signaler quelque chose lors des funérailles - d'une manière ou d'une autre, la société a permis la commission de trop de péchés, alors ils voulaient faire pénitence. »
Pourquoi l'avocat parisien porte l'épitoge sans hermine ? On dit que l'épitoge dépourvue d'hermine est « veuve ». Certains considèrent qu'il s'agit d'une défiance des avocats parisiens à l'encontre de Napoléon III qui voulait leur faire prêter serment.
En effet, comme beaucoup d'uniformes, les perruques sont un emblème de l'anonymat, une façon de se distancier de toute implication personnelle et un moyen de valoriser visuellement l'autorité de la loi. La persistance de cette tradition est donc symbolique.
Une épitoge est une bande de tissu distinctive portée par-dessus la toge (d'où son nom) des magistrats, directeurs de greffe et avocats, ainsi que des universitaires.
Les magistrats
Aux audiences ordinaires, selon la loi, les membres de la Cour portent la toge de tissu noir à grandes manches, dont les revers, le collet et le bas des manches sont garnis de soie noire, la ceinture rouge, la cravate tombante de batiste blanche et plissée et la toque de soie noire unie.
Le mortier, appelé aussi « toque », est le couvre-chef des magistrats dans les pays de tradition germano-canonique. Les couleurs de la (ou des) bande(s) change(nt) en fonction du degré de juridiction ou du type de juridiction. Un mortier de juge sera orné d'argenté, un mortier de Président, de rouge, etc.
Les origines de la robe d'avocat sont lointaines.
De la Grèce Antique au Moyen-Age, elle a toujours été un symbole de dignité et de puissance. Son style a pour origine la robe des ecclésiastiques rappelant que la Justice était un véritable sacerdoce.
Déesse de la Justice, Thémis la représente grâce à de nombreux symboles qui lui sont associés. La balance, le glaive sont les plus connus mais le bandeau, le genou dénudé et la main de Justice sont aussi attachés à l'institution judiciaire.
À son entrée en fonction, l'avocat prête serment en ces termes : "Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité". Ce serment engage l'avocat à respecter les principes essentiels de la profession.
Une toilette permettant d'éliminer tout risque d'infection, de la tête au pied. maintient des yeux (lentilles spéciales) et de la bouche (un point de suture) fermés. obstruction des orifices à l'aide de coton (méchage)
Les défunts y sont transportés par groupes de 12 à 15 et enterrés debout et sans cercueil dans le but de préserver l'environnement et de réduire les coûts des enterrements.
Rendre hommage au défunt. La cérémonie des funérailles, qu'elle soit civile ou religieuse, est un moment clé dans le deuil. Elle permet d'honorer la mémoire du disparu. Mots, musique, silences, recueillement…
Sur la présomption de la Position d'enterrement d'un avocat
Elle explique ainsi la légende qui voudrait qu'on enterre les avocats sur le ventre contre le cercueil et non sur le dos comme le commun des mortels. Une pratique qui n'existe pas en réalité.
Au temps des rois, ces derniers étaient les intermédiaires entre les hommes et Dieu et les symboles traditionnels cohabitaient avec la fleur de lys.
Jusqu'au XVIIe siècle, ces robes amples étaient portées au quotidien et à longueur de journée par les magistrats comme symbole du prestige de leur profession. Aujourd'hui elles permettent notamment de marquer la distance entre l'individualité des magistrats et la fonction qu'ils occupent.
La perruque, très populaire chez les gentilshommes anglais du XVIIe siècle - notamment les juges et les avocats -, faisait partie du costume officiel des magistrats. Lorsque la perruque passa de mode, les juges et les avocats continuèrent de la porter, ce couvre-chef donnant de la dignité aux procédures.
L'épitoge des avocats de Province est assortie d'une fourrure (hermine ou lapin). Les avocats du Barreau de Paris portent une épitoge dépourvue d'hermine, elle est veuve.
Le Conseil d'État rend sa décision de justice, généralement deux semaines après l'audience.
D'abord utilisé pour symboliser l'autorité, les couvre-chefs ont aussi trouvé un usage religieux, souvent sobres et accentués vers le haut en symbole d'élévation de l'âme vers le ciel.
En Europe aussi, les gens associent les toges noires et ces chapeaux à un diplôme universitaire réussi. Le chapeau noir a une couronne carrée et un pompon appelé "mortarboard" en raison de sa forme signifiant "mortier" ou "truelle" en anglais.