Les rêves permettent de réguler les émotions. Pour certains cliniciens et chercheurs, les rêves sont une forme de « thérapie nocturne » qui aide à absorber et à intégrer les expériences émotionnelles personnelles, surtout les émotions négatives, dans la sécurité du sommeil.
Le rêve est un état du cerveau, tout comme le sommeil et le réveil. Il serait la conséquence d'une reprogrammation neurologique pour préserver la personnalité des individus. Le rêve est essentiel pour nous aider à gérer les émotions vécues durant la journée. Il serait donc un régulateur de notre équilibre émotionnel.
Il permet de réinitialiser le cerveau, et en particulier les fonctions cognitives : l'humeur, la mémoire, l'attention, etc. Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique.
Il s'est d'abord appuyé sur les études précédemment menées par sa directrice de thèse, Perrine Ruby. Les travaux de cette spécialiste des rêves suggèrent que les grands rêveurs sont souvent plus anxieux et plus créatifs que les petits rêveurs, et présentent un profil plus artistique.
Les études sur le sommeil ont montré que les rêves arrivent pendant les phases de sommeil paradoxal. Ces phases correspondent en fait au moment de l'endormissement et au moment précédant le réveil et les microréveils.
Au réveil, beaucoup d'informations de la veille, mais aussi nos rêves, ont disparu de notre mémoire. Si ce phénomène connu restait jusque-là inexpliqué, des chercheurs américains et japonais affirment que ce phénomène serait lié à un groupe de neurones situés dans l'hypothalamus.
Pour les neuroscientifiques, l'activité onirique permet de digérer les émotions.
On peut estimer que le fait de parler en dormant survient lorsque l'on est confronté à un épisode de stress ou un changement important dans son quotidien. Il s'agit peut-être aussi d'un comportement lié au rêve du dormeur. Aucune hypothèse n'a pour l'heure été avérée par la science.
"En revanche, les rêves sont plus rares pendant le sommeil lent que pendant le sommeil paradoxal. En effet, c'est pendant le sommeil paradoxal que les rêves sont les plus abondants, les plus riches et les plus imagés", explique le neurologue.
A la fin de la nuit on peut faire des rêves de plusieurs dizaines de minutes. On estime qu'une personne rêve, en moyenne, 1 à 2 heures par nuit.
Chez les «grands» rêveurs, deux zones du cerveau ont présenté une activité spontanée plus intense: le cortex préfrontal médian et la jonction temporo-pariétale. Le premier participe, explique Perrine Ruby, à «la lecture des états mentaux, nous permettant d'attribuer des pensées et intentions à autrui.
Nous voyons, dans nos rêves, des objets, des personnes, des évènemens identiques à ceux de la veille. La croyance à la réalité de ces objets, de ces personnes, de ces évènemens, est aussi absolue que pendant la veille. On ne saurait trop insister sur ce point : la sensation du réel est aussi complète, aussi intense.
La signification des rêves est liée à des croyances et à des théories reprises par la psychanalyse. Ces rêves nocturnes peuvent impressionner du fait de leur mise en scène imaginaire par rapport à la vie réelle.
Il s'emploie surtout dans le langage soutenu ou pour désigner un Rêve auquel on prête une valeur d'avertissement; dans le langage courant, on dit plutôt maintenant Rêve. Fig., La vie n'est qu'un songe, Les choses monde n'ont nulle solidité, la vie passe comme un songe.
L'interprétation populaire
Selon la diversité des cultures populaires, rêves et cauchemars peuvent être attribués à des esprits, fées, lutins ou autres entités de l'au-delà. Défunts, ancêtres peuvent également tenter, selon ces croyances, de communiquer à travers les rêves avec les vivants.
Selon Dr Slimani, "ceux qui parlent beaucoup la nuit sont souvent d'anciens somnambules". Et bonne nouvelle, plus l'âge avance, plus la somniloquie s'atténue, au même titre que le somnambulisme. Sans conséquence sur notre sommeil, parler pendant la nuit n'a donc aucune répercussion sur notre santé globale.
En réalité, ces pleurs ou ces larmes que l'on verse en dormant sont provoqués par nos émotions, et rien d'autre. En effet, pendant le sommeil paradoxal qui laisse souvent place à la parasomnie, toutes nos émotions et nos sentiments, même les plus enfouis se manifestent, que ce soit : La tristesse. L'angoisse.
Chez les personnes souffrant de troubles du comportement en sommeil paradoxal (TCSP), ces signaux sont perturbés. Ce dernier peut alors être altéré par la survenue de rêves agités, durant lesquels les personnes peuvent crier, donner des coups de poings, de pieds, et se blesser ou blesser un partenaire endormi.
«La zone chaude est importante pour la plupart des rêves, mais peut-être en existe-t-il d'autres, un peu particuliers, qui activent d'autres régions cérébrales. Il faudra d'autres techniques que l'EEG pour l'élucider.»
Il s'agit du deuil des éléments conscientisés qui n'ont plus lieu d'être. C'est le signe de la rupture du rêveur d'avec ce qui appartient au passé. Si vous rêvez d'un défunt, c'est que vous rompez les liens non pas avec la personne, mais avec ce qu'elle peut représenter sur le plan conscient.
Oui, nous rêvons chaque nuit. Mais les rêves sont compliqués et leur contenu peut être déroutant. Il n'y a rien d'étonnant au fait que nous oublions souvent une bonne partie de ce que nous rêvons. Certaines personnes prétendent même ne jamais rêver.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Sur un électro-encéphalogramme, le sommeil lent profond est caractérisé par des ondes lentes et amples. La personne dort profondément et est difficile à réveiller. Au bout d'environ 60 à 75 minutes de sommeil profond, le sommeil paradoxal apparaît.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !