La bière est un excellent diurétique. Comme avec le café, la boisson oblige notre organisme à éliminer les toxines pour maintenir son équilibre. Autrement dit, à faire pipi. Une tâche orchestrée par les reins : plus il y a de déchets présents dans le corps, plus cet organe a besoin d'eau pour assurer leur dilution.
Puisque c'est un diurétique, l'alcool exacerbe la fréquence urinaire – vous avez alors besoin d'aller au petit coin encore plus souvent. En fait, l'alcool inhibe la production de vasopressine; cette hormone antidiurétique contrôle la réabsorption de l'eau par les reins.
Le café, le thé, le cola et le chocolat (aliments et boissons caféinées) La consommation de caféine est une source d'irritation importante pour la vessie. Parce que la caféine est un diurétique, elle peut favoriser la production d'urine.
D'autres études démontrent que la bière permet de réduire les risques de faire un AVC (accident vasculaire cérébral). Le xanthohumol, un antioxydant présent dans cet alcool, permet de diminuer le risque de contracter un cancer de la prostate. Enfin, la bière serait un meilleur antidouleur que le paracétamol.
L'alcool est une boisson diurétique : cela signifie qu'elle entraîne une augmentation des sécrétions, notamment urinaires. Vous allez bien plus souvent aux toilettes en buvant de l'alcool qu'en consommant la plupart des boissons non-alcoolisées.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
La consommation de bière, et d'alcool en règle générale, diminue la libération d'ADH, l'hormone qui permet de conserver plus longtemps les liquides dans le corps afin que certaines de leurs substances bénéfiques pour l'organisme se libèrent, explique Gentside.
Avec sa réputation d'alcool léger, la bière, même lorsqu'elle contient une quantité élevée d'alcool pur, peut passer pour une boisson alcoolisée sans risque.
La bière est bonne pour les reins et le cœur.
Une étude finlandaise a démontré que la bière élimine les dépôts de calcium au niveau des reins et donc diminue le risque de calculs rénaux. En facilitant le transit elle permet aussi une élimination plus rapide des calculs.
Les bières fortes sont riches en microbes probiotiques
Le professeur Eric Claassen, qui enseigne à l'Université d'Amsterdam, explique que les bières belges fortes, notamment Hoegaarden, Westmalle Tripel et Echt Kriekenbier, sont riches en microbes probiotiques, véritables atouts santé.
C'est justement ce processus naturel de l'organisme qui fait croire à plusieurs qu'uriner fait maigrir. Mais c'est totalement faux. Eliminer l'eau ne permet donc pas d'éliminer des matières grasses. Or, c'est précisément la graisse qu'il faut faire baisser pour perdre du poids.
L'envie fréquente d'uriner (pollakiurie) peut être associée à d'autres symptômes : des envies pressantes d'uriner ("mictions impérieuses") ; des brûlures urinaires ; des fuites urinaires présentes dans l'incontinence urinaire.
Diminuez votre consommation de thé, café et alcool qui sont diurétiques et en même temps des irritants de la vessie favorisant la pollakiurie. Si vous prenez énormément de boissons, buvez moins et moins souvent. Observez ensuite si vos symptômes s'estompent.
La dose quotidienne maximale de bière à ne pas dépasser se situerait entre 300 et 450 millilitres pour les hommes et 300 millilitres pour les femmes, selon les résultats d'une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.
Toutes les boissons alcoolisées favorisent les infections urinaires puisque l'alcool est irritant pour la paroi de la vessie. Il facilite donc l'inflammation et l'infection. De plus, l'alcool est acide, et l'acidité des urines stimule la prolifération des bactéries.
Une consommation régulière de bière est associée au risque de cancer de la prostate. Boire de la bière à tous les jours, sur une longue période, est associé à un risque d'être atteint d'un cancer de la prostate agressif, selon une étude menée auprès de 3927 hommes du grand Montréal.
Une consommation qui ne pose pas de problème
L'annonce est donc sans appel : boire au maximum un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes ne présente aucun risque pour la santé. Comme le vin, la bière peut avoir des effets bénéfiques sur le cœur.
La bonne bière ne se déguste jamais trop froide. On évite par exemple de la servir glacée car le palais sera anesthésié par le froid et vous ne ressentirez aucune subtilité d'arômes et saveurs. Si votre bière sort du réfrigérateur, attendez entre 5 et 10 minutes avant dégustation pour qu'elle se réchauffe légèrement.
Boire de la bière ne procure en aucune façon les bénéfices associés à ces formes de suppléments. On retrouve en quantité modeste des antioxydants nommés polyphénols (surtout dans les bières foncés). Ces composés sont reconnus pour avoir des effets positifs sur le système immunitaire et le vieillissement.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
La polyurie n'est pas un symptôme à prendre à la légère : elle peut être le signe de pathologies potentiellement graves et entrainer, si elle n'est pas correctement prise en charge, une déshydratation rapide.
Si vous avez besoin de vous lever deux fois ou plus pour aller uriner la nuit, vous souffrez peut-être de nycturie. En plus d'être un facteur gênant pour votre sommeil, la nycturie peut aussi indiquer un problème médical plus grave.