Premier bienfait de la lecture lente : elle fait le départ, du premier coup, entre le livre à lire et le livre qui n'est fait que pour n'être pas lu. Lire lentement, c'est le premier principe et qui s'applique absolument à toute lecture. C'est l'art de lire comme en essence.
Le principe est simple. Il vous suffit de choisir un texte court, entre 50 et 200 mots, et de le lire à voix haute, en suivant les mots avec votre doigt. Après votre lecture, n'hésitez pas à expliquer à votre enfant les mots qu'il ne connait pas ou qu'il n'a pas compris, ainsi que le sens du texte.
Il est donc normal au début que sa lecture soit lente, hésitante et saccadée. Les erreurs seront inévitables et heureusement ! Les erreurs sont NORMALES et font parties de l'apprentissage. C'est grâce à elles que le cerveau va faire plus attention.
Moralité, les jeunes ne maîtrisent plus la conjugaison et les règles grammaticales. Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
Le test de fluence permet de connaître la capacité des élèves à lire correctement un texte à voix haute. Cette compétence, travaillée dès le cycle 2, doit en effet faire l'objet d'une attention particulière et d'un enseignement explicite de la part des professeurs des cycles 3 et 4.
La Surlecture est une activité conçue pour être gérée dans le cadre de petits groupes de dix à 12 élèves au maximum en orthopédagogie.
Elle en est une FORME TRÈS ÉLABORÉE parce qu'elle sous-entend une lecture silencieuse très en avance sur la prononciation des mots (cf. un acteur qui lit son rôle, un orateur qui veut donner une forme spontanée à un texte écrit).
Dans un premier temps lisez doucement en faisant 2 sauts par lignes. Essayez de regarder chaque groupe de mots sans les prononcer dans votre tête. Puis progressivement augmentez la vitesse des sauts. Vous verrez qu'il est plus facile de lire sans subvocaliser lorsque vous lisez assez vite.
La lecture en classe par l'enseignant facilite également la compréhension de texte par l'enfant. Plus obligé de se concentrer sur le déchiffrage des mots, l'élève se concentre donc sur le sens du texte. La lecture à haute voix est donc essentielle pour apprendre à l'enfant à inférer.
Les élèves qui lisent avec fluidité reconnaissent instantanément la plupart des mots tout en en comprenant à la fois le sens. Ils lisent alors avec plus d'aisance et de rapidité; ils peuvent ainsi diriger leur attention sur la compréhension du message.
La vitesse de lecture moyenne, estimée autour de 300 mots par minute, serait largement surestimée, explique Marc Brysbaert, chercheur en psychologie expérimentale à l'université de Gand, en Belgique, et auteur d'une étude sur le sujet.
Plus le lecteur sait donner du sens à ce qu'il lit, mieux il prélève l'information. La lecture rapide est donc d'autant plus efficace que le lecteur maîtrise le thème de ce qu'il lit. Ce qui signifie que, pour optimiser sa capacité de lecture à tous les niveaux, il faut... lire, tout simplement !
Un lecteur expert adulte lit en en moyenne 200 mots à la minute. Un élève de fin CP/CE1 en lit en moyenne 57 Une lecture fluide : 80 mots à la minute. essentielle pour faire progresser les élèves qui maîtrisent le décodage, mais qui restent lents en lecture de textes.
Ces élèves doivent lire à plusieurs reprises des textes de plus en plus longs, jusqu'à parvenir à une fluence d'au moins 50 mots par minute en fin d'année. Les élèves lisent des textes plus longs et plus diversifiés (texte théâtral, documentaire, texte informatif…).
Il correspond à une moyenne relative à la durée de lecture : nombre de mots correctement lus ÷ durée de la lecture (en secondes) × 60. Le nombre de mots correctement lus est le nombre de mots contenus dans le texte diminué du nombre total d'erreurs (y compris les omissions, ajouts et substitutions).
Les habitudes des plus fortunés
Les personnes très aisées optent pour du contenu leur permettant de s'améliorer ou de continuer à apprendre. Cet objectif est également retrouvé dans leurs autres occupations. "Les riches sont des lecteurs avides lorsqu'il s'agit d'apprendre à progresser.
Selon les données du ministère de la Culture, le fait que les jeunes lisent moins, couplé au vieillissement de la population, tend à faire diminuer la pratique de la lecture.
La raison en est simple, a découvert Carole Barjon : en réduisant le temps de répétition, d'entraînement, d'apprentissage des automatismes de lecture, le rejet de la méthode syllabique a rendu l'apprentissage du français plus lent, plus incertain, alors même que le temps dévolu à la lecture se réduisait progressivement ...
Découpez son travail en petites unités pour lui montrer que si l'on adapte et respecte son rythme, il est tout à fait capable de réussir ce qu'on lui demande ! Un bon moyen de lui faire prendre confiance en lui. - Prévenir les conflits : Ayez conscience de ses besoins et revoyez vos exigences dès que possible.
a) Troubles développementaux de la parole et du langage
Ces troubles sont caractérisés par des difficultés à comprendre ou à produire la parole et le langage, ou à utiliser le langage en contexte pour communiquer. Les troubles sévères du développement du langage sont communément appelés dysphasies.
Analphabète = qui ne sait ni lire ni écrire. Illettré = qui est incapable de maîtriser la lecture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).