pléonasme
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
Le pléonasme consiste à répéter des termes et des expressions ayant le même sens afin de créer un effet d'insistance. Cette figure ne s'effectue pas nécessairement avec des synonymes, contrairement à la redondance.
Le pléonasme est une figure de style qui définit la redondance d'une information en associant deux mots de même sens. Souvent confondu avec la tautologie, le pléonasme est considéré comme une faute là où la tautologie renforce l'expression d'une pensée.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.
Quand dire néanmoins ? Le mot "néanmoins" est un adverbe qui a pour fonction de marquer l'opposition ou bien encore la concession. A l'image de son synonyme "cependant", un autre adverbe dont il se rapproche fortement par le sens, il sert à nuancer un propos ou une idée.
Une redondance aussi dans « Aujourd'hui »
Autre raison pour laquelle on ne doit pas dire cette expression : le mot « aujourd'hui » est lui-même un pléonasme. Le « hui » à la fin du mot signifie en ancien français « en ce jour ». À ce jour, on a gardé cette construction.
Les pléonasmes sont généralement identifiés comme tels : que l'on dise monter en haut ou descendre en bas, et l'auditoire se mettra à rire. Mais tous les pléonasmes ne sont pas aussi transparents que ceux-là.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Participe passé du verbe occire, synonyme d'assassiner ou de tuer. Exemple : Il fut occis par son pire ennemi.
Le but de l'usage de l'oxymore est de créer la surprise chez le lecteur. L'oxymore permet d'exprimer ce qui n'est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.
L'antanaclase (substantif féminin), du grec anti (contre) et anaklasis (répercussion), est une figure de style qui consiste en une répétition d'un mot ou d'une expression en lui donnant une autre signification également reçue mais toujours de sens propre.
Un euphémisme se construit souvent avec une périphrase : on emploie alors un groupe de mots qui vient remplacer un mot qu'on veut éviter d'employer. Pour reprendre l'exemple de la mort, on la désigne sous plusieurs appellations, dont la plus célèbre est sans doute « la Grande Faucheuse ».
Locution figée, expression composée de plusieurs mots, possédant un sens global qu'on ne peut expliquer par le détail de chaque mot. Souvent, une expression toute faite est, pour un étranger, incompréhensible ou ambiguë sans le secours d'un bon dictionnaire.
Pour autant, l'Académie française est formelle : c'est la graphie « au temps » qui doit être retenue. Bien sûr, vous pouvez toujours dire « autant pour moi » au garçon de café si vous souhaitez commander la même chose que votre compagnon de table.
Étymologie. (Adverbe) Agglutination de la locution, autrefois pléonastique au jour d'hui où hui signifiait « en ce jour », comme le latin hodie dont il provient. Intégré dans la langue française approximativement au XVI e siècle. De nos jours, hui a disparu du français et le mot a perdu son caractère pléonastique.
Différence entre a et à
- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a. - à est une préposition. La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, "a" devient "avait" tandis que "à" ne change pas.
Sans avoir égard à ; en dépit de, malgré.
« Cependant, pourtant, néanmoins, toutefois : Étymologiquement, cependant est « pendant cela » ; pourtant est « pour une si grande chose » ; néanmoins est « nullement moins » ; et toutefois est « parmi toutes les fois ».
TOUTEFOIS, adv. Adverbe coordonnant ,,introduit un rectificatif destiné à empêcher qu'on ne généralise trop la portée de l'assertion précédente ou à la limiter en énonçant un fait qui en est exclu: toutefois pose deux faits qui s'opposent sans que le deuxième ait le pouvoir de détruire la valeur du premier`` (M. -A.
Quand le pléonasme n'ajoute rien à la force ou à la grâce du discours, il est dit « vicieux ». On distingue, ainsi qu'il est mentionné plus haut, le pléonasme sémantique et le pléonnasme syntaxique. Pour éviter toute superfluité de mots, on doit : se garder d'employer dans la même phrase des adverbes de sens identique.
L'origine de cette expression, apparue au cours du Xxe siècle, s'appuie sur le fait que lorsqu'on entretient une relation amoureuse avec une personne on organise des sorties au restaurant, au cinéma, etc. Elle s'emploie dans le langage courant.
Figure de style basée sur l'atténuation d'un mot, d'une expression qui serait trop choquante. Exemple : Les "personnes de couleur" ou le "troisième âge" sont des euphémismes qui permettent de ne pas froisser certaines populations. Étymologie : du grec ancien euphêmismos, qui signifie l'emploi du mot approprié.