Elles sont toujours là, mais on ne les voit pas. Dans la journée, nous sommes inondés de lumière par le Soleil, notre œil est ébloui, il ne peut plus voir les autres étoiles. C'est la lumière du Soleil, qui masque les étoiles.
Remarque : les étoiles bougent aussi, mais elles sont tellement éloignées de nous que ce mouvement n'est pas perceptible. Il pourrait le devenir d'ici quelques centaines de milliers d'années d'observation, ce qui modifierait la configuration des constellations actuelles.
Le jour, puisque nous faisons face au Soleil, nous sommes inondés de sa lumière qui ne laisse alors aucune chance à celle des autres étoiles. Essaie d'éclairer en plein jour un objet à l'aide d'une lampe de poche et tu comprendras le principe. Son rayon lumineux est beaucoup plus visible lorsqu'il fait noir, non ?
Nous connaissons tous le nom d'au moins une étoile : le Soleil. Il ne diffère en rien de ces petits points lumineux que nous nommons les étoiles, si ce n'est sa proximité à la Terre qui en fait un gros disque éblouissant. Les étoiles sont des soleils lointains. Leur éclat apparent dans le ciel est trompeur.
Sirius « l'ardente », l'étoile la plus brillante du ciel
Ciel boréal et austral confondu, c'est Sirius qui est sur la première marche du podium. Impossible de la manquer par une belle soirée d'hiver, elle scintille de toutes les couleurs au-dessus de l'horizon sud, dans la constellation du Grand Chien (Canis Majoris).
Elles sont faciles à distinguer, même dans un ciel urbain de qualité moyenne, et vous les avez sûrement déjà remarquées s'il vous arrive de regarder la voûte céleste : elles s'appellent Alnitak, Alnilam et Mintaka, mais on les surnomme souvent les trois rois ou le baudrier d'Orion.
Il s'agit de Epsilon Aurigae, une étoile binaire à éclipse située à une distance d'environ 2 000 années-lumière.
Très massives, elles consomment rapidement leur hydrogène et leur durée de vie est très courte, de l'ordre de 10 à 100 millions d'années, elles sont donc très rares dans l'Univers observable.
Elles illuminent la noirceur de nos nuits et nous laissent rêveurs face aux figures imaginaires qu'elles dessinent sur la voûte céleste. Source d'élans poétiques, les étoiles ne sont pas moins de véritables usines qui ensemencent l'Univers en éléments lourds.
Elles jouent un rôle crucial en fournissant de l'énergie à leur environnement, planètes et milieu interstellaire, et en synthétisant de nombreux éléments chimiques qui n'étaient pas présents à l'origine, lors du Big Bang.
La Lune n'a pas d'atmosphère, de sorte que son ciel est toujours noir. Toutefois, le Soleil est tellement brillant qu'il est impossible de voir les étoiles pendant la journée, à moins que l'observateur ne soit bien à l'abri de la lumière du Soleil (directe ou réfléchie par le sol).
L'absence d'atmosphère à l'altitude orbitale de l'ISS permet aux résidents de la station spatiale de voir les étoiles, la voie lactée et d'autres particularités astronomiques avec beaucoup plus de clarté que sur Terre.
La taille apparente de la Lune dans le ciel est approximativement la même que celle du Soleil, puisque le diamètre de l'étoile est environ 400 fois celui du satellite, mais qu'elle est également 400 fois plus éloignée.
Dans ce glossaire, la Nasa définit l'étoile comme « une boule de gaz brillant, composée principalement d'hydrogène et d'hélium, maintenue ensemble par sa propre gravité.
Les étoiles les moins massives ont dans leur coeur une pression à peine suffisante pour entretenir ces réactions, et ont une luminosité très faible. Ce qu'on voit dans le ciel, c'est donc la combinaison de l'effet de la taille (masse) de l'étoile polaire et de la distance qui nous en sépare.
Une constellation est un « groupe d'étoiles voisines sur la sphère céleste, présentant une figure conventionnelle déterminée, à laquelle on a donné un nom particulier » ; c'est aussi une « région du ciel conventionnellement délimitée qui inclut ce groupe d'étoiles ».
VY Canis Majoris a été détrônée par une autre supergéante rouge : UY Scuti (à 9.500 années-lumière dans la constellation de l'Écu de Sobieski) ; 1.700 fois plus grande que le Soleil, elle pourrait s'étendre jusqu'à Saturne si on la mettait au centre du Système solaire !
Le carburant d'une étoile, c'est la matière dont elle est formée, soit essentiellement de l'hydrogène et un peu d'hélium. Plus une étoile est massive, plus elle va fabriquer des éléments chimiques lourds. Au moment de sa mort, l'étoile va disperser toute cette matière dans l'espace.
Leur lumière et leur taille ! Une étoile produit de la lumière, tandis qu'une planète reflète celle de son Soleil. Les étoiles, ces énormes boules de gaz très chaudes, brillent car leurs tailles et leurs masses sont importantes. Elles sont beaucoup plus grosses que les planètes rocheuses ou gazeuses !
Le Soleil ayant (par définition) une masse d'une masse solaire, il finira aussi en naine blanche. Les naines blanches sont des étoiles « mortes » puisqu'elles ne sont plus le lieu de réactions thermonucléaires produisant de la chaleur.
Une supernova est si brillante qu'elle peut surpasser une galaxie entière comportant 100 milliards d'étoiles! L'explosion initiale d'une supernova génère tellement d'énergie qu'elle peut fissionner les noyaux des atomes, projetant des protons et des neutrons à travers l'Univers.
Au centre de l'étoile, les conditions de pression et de température sont extrêmes. Alors, quand la température atteint 10 millions de degrés, le processus de fusion nucléaire commence à transformer l'hydrogène en hélium dans le cœur. Près de 90 des étoiles du cosmos brillent ainsi en brûlant leur hydrogène.
Elle reflète le lien entre la température de surface d'une étoile et sa luminosité. Un étoile plus chaude est plus lumineuse. La couleur de l'étoile est aussi directement liée à sa température. Une étoile chaude est bleue, une étoile froide est rouge.
Lorsque vous voyez une étoile qui bouge dans le ciel, c'est généralement un satellite! Il y en a un par minute environ dans le ciel. Le plus lumineux est sans aucun doute la Station spatiale internationale.
Rouges, bleues, blanches… Les étoiles dans le ciel n'ont pas toute la même teinte. Des différences qui s'expliquent principalement par leur température.