Contrairement à une idée très répandue, on ne peut pas avaler sa langue. «Du point de vue de l'anatomie, c'est impossible», souligne Patrick Schoettker, médecin-chef dans le service d'anesthésie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), responsable de l'anesthésie ORL et neurochirurgicale.
Avaler sa langue est un mythe. » Toutefois, la langue constitue bien un danger pour la personne inconsciente, si elle se trouve sur le dos. Si l'un des muscles de la langue se relâche, l'organe peut « tomber » au fond de la bouche et de ce fait obstruer les voies respiratoires.
Quoi qu'il en soit, si on ne peut pas avaler sa langue, on peut cependant plus ou moins s'étouffer à cause d'elle. «Lorsqu'elle s'affaisse, cela rend le passage de l'air plus difficile», explique Patrick Schoettker. L'organe buccal pourrait même théoriquement obstruer les voies aériennes et bloquer la respiration.
La crise d'épilepsie se caractérise par des manifestations physiques transitoires qui résultent de décharges électriques brusques et excessives d' influx nerveux dans le cerveau, véritables "éclairs" parcourant de nombreux neurones. Ces décharges apparaissent dans la partie périphérique du cerveau (ou cortex).
L'épilepsie est une maladie neurologique qui se traduit par une activité électrique anormale du cerveau. Elle touche surtout les enfants, les adolescents et les personnes âgées à des degrés divers. Les causes sont dans certains cas génétiques, mais dans la plupart des cas, elles ne sont pas identifiées.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
Contrairement à une idée très répandue, on ne peut pas avaler sa langue. «Du point de vue de l'anatomie, c'est impossible», souligne Patrick Schoettker, médecin-chef dans le service d'anesthésie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), responsable de l'anesthésie ORL et neurochirurgicale.
Les absences, autrefois appelées « petit mal », touchent essentiellement les enfants entre cinq et douze ans. Il s'agit d'une crise d'épilepsie sans convulsion : la personne perd le contact avec son entourage pendant quelques secondes, son regard est dans le vague et elle peut cligner des paupières.
Ces syndromes épileptiques résultent d'une lésion cérébrale diffuse ou locale entrainant une épilepsie généralisée ou partielle. Leurs causes peuvent-être une atteinte cérébrale métabolique, infectieuse ou toxique : Une tumeur cérébrale dans 10 à 15% des épilepsies de l'adulte. Un accident vasculaire cérébral.
Une langue blanche peut être d'origine infectieuse, provoquée par un champignon. Elle peut être également dû à un reflux gastro-œsophagien, à la prise de certains médicaments, à des allergies, à des états de stress chronique, à une mauvaise hygiène de vie (alcool, tabac…)
On ne voit l'épilepsie survenir que chez les enfants.
Au troisième âge, les crises sont souvent la conséquence d'autres problèmes de santé tels qu'un accident vasculaire cérébral ou un trouble cardiaque.
Les crises provoquées sont le résultat direct et immédiat d'une cause comme une blessure à la tête, une fièvre élevée, une infection, des drogues, le retrait d'un médicament ou l'hypoglycémie. N'importe qui peut avoir une crise unique dans de telles conditions.
Afin de déglutir correctement, il faut garder les lèvres, les joues et le menton immobile, ne pas bouger non plus la pointe de la langue, serrer les dents et surtout les molaires qui doivent être en occlusion ainsi qu'appuyer la pointe de la langue sur les papilles palatines situées sur le palais.
Le traitement de l'épilepsie repose sur la prise de médicaments antiépileptiques. Mais pour environ un quart des patients, ces médicaments sont insuffisamment inefficaces et des crises d'épilepsie persistent. Une intervention chirurgicale peut alors être envisagée.
Locution verbale
Avancer la langue hors de la bouche en signe de défi, de mépris, d'application ou simplement d'amusement. (Figuré) Montrer des signes de fatigue.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Chez les personnes présentant une perte de mémoire, certains symptômes sont sujets de préoccupation : Difficulté à accomplir les activités quotidiennes habituelles. Difficulté à se concentrer et fluctuation du niveau de conscience (symptômes qui évoquent le syndrome confusionnel)
L'épilepsie est rarement une cause de décès.
Cependant, on constate tout de même que le taux de mortalité est 2 à 3 fois plus élevé chez les personnes atteintes d'épilepsie que dans la population en générale.
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple. Il existe des cas très exceptionnels de « mort subite inexpliquée en épilepsie » où la personne décède dans son sommeil, sans signe d'alerte.
Or l'épilepsie n'est pas une maladie mentale mais une maladie neurologique qui touche le cerveau. Si les symptômes observés pendant les crises peuvent parfois être impressionnants, ils ne signifient pas que la personne perd la raison.
Le traitement antiépileptique est compatible avec la conduite. Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.