Dans un véhicule en mouvement le corps est stationnaire, tandis que le thalamus du cerveau (impliqué dans le transfert et le filtrage des informations sensorielles périphériques) reçoit des informations contradictoires qu'il analyse comme un empoisonnement.
Pourquoi est-t-on malade en voiture ou dans un autre moyen de transport ? Le mal des transports est dû à une réponse inadaptée du cerveau, liée à une opposition entre les informations fournies par les yeux et celles données par le vestibule (organe de l'équilibre situé dans l'oreille interne).
Les informations recueillies par la vue, les muscles et l'oreille interne sont transmises au cerveau qui les analyse afin de donner la position du corps dans l'espace. Mais lorsque ces informations sont contradictoires, le cerveau est perdu.
Évitez les activités comme lire ou écrire. Passez plutôt le temps en regardant le paysage par la fenêtre. En cas de vomissement, hydratez-vous bien. La température de l'habitacle ne doit pas être trop élevée ni trop basse.
- Ne pas consommer alcool, tabac, café avant et pendant le trajet. Eviter également les aliments gras et/ou épicés pendant le transport. - Si possible conduisez car cela permet d'anticiper les virages et d'être donc moins malade. Attention ne conduire que si aucun médicament ne perturbant la vigilance n'a été pris.
Remède de grand-mère. Certains remèdes de grand-mère peuvent s'avérer efficaces chez certaines personnes. Parmi eux, mettre un pansement (sparadrap) sur le nombril pour faire la route est une technique intéressante dans la mesure où elle fonctionne !
Le mal des transports (également appelé cinétose ou naupathie) peut accompagner un déplacement en mer (mal de mer), en avion (mal de l'air), en train ou en voiture. Ce problème est fréquent et habituellement bénin. Certaines mesures permettent de prévenir souvent sa survenue.
Cinétose : traitements à suivre
Les anti-histaminiques : diménhydrinate (Nausicalm® ou Mercalm®), méclozine (Agyrax®). La scopolamine : Scoburen®, Scopoderm®. Les deux traitements sont contre-indiqués en cas de glaucome ou de troubles urinaires consécutifs à une atteinte de la prostate.
Cette affection laisse aux patients la sensation d'être continuellement en mouvement, et survient le plus souvent un ou plusieurs jours après une croisière ou un voyage sur l'eau.
Les antihistaminiques : dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou diphénhydramine (Nautamine®)
Choisissez une bonne place. La meilleure pour lire sans être malade est celle du copilote, car on y sent moins les mouvements. Si vous êtes chanceux et que vous pouvez l'occuper, optez pour une position confortable en étant le plus allongé possible, avec les jambes surélevées.
Comment puis-je réduire les symptômes du mal de l'air? Tournez l'évent de ventilation vers votre visage. Prenez des respirations lentes et profondes pour vous détendre. Reposez votre tête contre le dos de votre siège et gardez-la aussi immobile que possible.
On connaît depuis longtemps les causes de la cinétose, c'est-à-dire les malaises ressentis en bateau, avion ou voiture : il s'agit d'un problème d'interprétation de notre cerveau entre les mouvements captés par notre oreille interne et ceux perçus par nos yeux.
Le mal de l'air se manifeste par des nausées (parfois avec vomissements), des maux de tête et des vertiges. La sécheresse de l'air peut entraîner une déshydratation et une sensation de peau très sèche. Les porteurs de lentilles de contact peuvent éprouver des sensations désagréables au niveau des yeux.
Il s'agit du vertige paroxystique positionnel bénin. "Celui-ci se déclenche lorsque les cristaux de l'oreille interne, les otolithes, se déplacent et bouchent les canaux de l'oreille", détaille Gérald Kierzek. Ce type de vertige arrive soudainement et peut être assez sévère mais reste toutefois bénin.
Si la fatigue est en cause des vertiges positionnels d'autres symptômes peuvent alors se manifester : une incapacité à se concentrer, une baisse des performances intellectuelles et de la vigilance, des troubles de l'humeur, des palpitations, un état léthargique, un mal de tête, une faiblesse musculaire, une sensibilité ...
Les causes possibles sont : la sclérose en plaque, l'accident vasculaire cérébral, les maladies inflammatoires et dégénératives du système nerveux central, la maladie de Parkinson.
Le syndrome du mal de débarquement (MdDS) est caractérisé par la persistance d'une sensation de mouvement (> 1 mois), souvent suite à un déplacement en moyen de transport. Les symptômes sont nettement diminués lors d'une nouvelle exposition à un mouvement passif. Les femmes sont plus fréquemment atteintes.
Dans le mal des transports : Comprimé : Adulte : 2 comprimés 3 fois par jour, à prendre la veille et le jour du voyage. 2 comprimés dès l'apparition des symptômes pendant le voyage, à renouveler si nécessaire.
On sait toutefois que le mal des transports est dû à un trouble entre la perception visuelle et le système vestibulaire contenu dans l'oreille interne.
Un niveau de stress multiplié par deux ou par trois
Une étude britannique a montré par exemple que les personnes se rendant à leur travail en transport en commun ont un niveau de stress trois fois plus élevé que celles s'y rendant à pied.
Au niveau de la face interne (postérieure) de la paroi abdominale antérieure, le nombril est relié en haut au foie par le ligament rond du foie, et en bas à la vessie par le ligament ombilical médian.
Ballonnement, mauvaise digestion : Mettez de l'huile de Moutarde sur le nombril pour faire une véritable désintoxication ou éliminer les bactéries du système digestif. Vous pouvez mettre un coton et un pansement dessus.
Prendre des médicaments : si aucun traitement ne fait disparaître totalement le mal de mer, certains médicaments atténuent les symptômes et permettent de réaliser une traversée ou une balade en mer sans trop de désagréments.
En avion, la montée brutale en altitude peut provoquer un malaise, similaire au mal aigu des montagnes. L'atmosphère moins riche en oxygène peut déclencher des maux de tête, des vertiges ou des nausées. Ces signes apparaissent quelques heures après l'atterrissage et peuvent persister plusieurs jours.