Il survient généralement au cours d'une intoxication le plus souvent, et lors de crises de démences séniles et pré-séniles, entre autres. Cependant, des délires ou idées de persécution se manifestent également chez les patients atteints de schizophrénie, de paraphrénie, de psychose, et de dépression.
"La psychose paranoïaque provient d'une perturbation de la dopamine dans le cerveau et se traite par antipsychotiques. Les facteurs déclenchant précis sont inconnus à ce jour. La prise de certaines substances psychoactives peut favoriser l'émergence d'un épisode paranoïaque transitoire", ajoute notre interlocuteur.
La cause du délire paranoïaque n'est pas connue. Il peut prendre la forme d'une jalousie maladive ou d'une fixation, c'est ce que l'on appelle l'érotomanie, sur un individu (souvent célèbre).
Surveiller nos pensées. Dès qu'on sent qu'on est en train de se comparer, on arrête. On peut même dire tout haut « stop » pour créer une coupure. Si possible, on fait instantanément autre chose pour ne plus rester les deux pieds dans notre mauvais pli.
Méfiance excessive, attitude suspicieuse, théories du complot … la paranoïa est d'abord un trait de caractère. Mais lorsque cette défiance prend l'allure d'un délire, il faut évoquer un trouble psychotique sur le thème de la persécution.
Le terme paranoïa, qui tire son origine des mots grecs para et noos, signifie « à côté de l'esprit ». La personne atteinte de paranoïa est méfiante, elle se sent constamment menacée et persécutée par des personnes inconnues, ou même par son entourage.
"Un paranoïaque se caractérise par un "moi" fragilisé et nourrit des fantasmes sur un objet extérieur, qu'il considère comme dangereux pour lui-même. Il a l'impression qu'on lui en veut, qu'on le trompe, qu'on a l'intention de lui nuire ou de le manipuler. Des angoisses qui peuvent aller jusqu'au délire."
La classification DSM 5 l'organise en plusieurs catégories, ou groupes : Distants, Impulsifs et anxieux. Le trouble de la personnalité paranoïaque est classé dans le groupe de critères de type « Distant ».
Le complexe d'infériorité, c'est le fait de se focaliser sur un point de sa personnalité ou de son corps que l'on considère comme un défaut et qui nous fait nous sentir inférieur aux autres. Ce défaut peut être réel mais il peut aussi être le fruit de votre interprétation voire même totalement imaginé.
Lorsque des patients schizophrènes suivent des yeux une cible lumineuse effectuant un mouvement sinusoïdal lent, on observe plusieurs anomalies dont une réduction du rapport de la vélocité de l'œil par rapport à celle de la cible (l'œil est en retard sur la cible).
Le traitement médicamenteux neuroleptique est le plus souvent décevant, car inefficace sur le processus d'interprétation au centre de la paranoïa, mais il peut agir sur les phases d'angoisse et l'agitation du patient et ainsi permettre un apaisement pour le patient et son entourage.
La paranoïa n'est pas un trouble en soi, mais plutôt un symptôme retrouvé dans plusieurs problématiques telles que le trouble de personnalité paranoïaque, le trouble délirant, la schizophrénie ou une conséquence de l'abus de substances par exemple.
Les paranoïaques peuvent traverser des épisodes anxieux ou dépressifs avec un risque suicidaire présent. Le psychisme des paranoiaques peut évoluer vers un système délirant passionnel. Les délires passionnels sont vécus de manière intime et entière par le patient.
Le psychiatre est avant tout un médecin spécialisé en psychiatrie. Il est formé au diagnostic et au traitement des troubles mentaux graves nécessitant, la plupart du temps, une prescription médicamenteuse.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
Certains se sentent décalés parce qu'ils ont du mal à écouter et à comprendre ce que l'autre ressent. Ce manque d'empathie peut avoir une double origine. « Il peut venir du fait que, enfants, leurs émotions n'ont pas été écoutées, si bien qu'ils n'ont pas appris à le faire à leur tour, explique le psychiatre.
Derrière le complexe d'infériorité d'origine psychologique ("Je suis nul") se cachent des problèmes d'estime de soi, avec surestimation des autres (vus comme plus beaux, plus intelligents, plus courageux...).
La personne paranoïaque interprète tout et croit voir partout des sous-entendus humiliants, agressifs, menaçants pour elle.
Les causes et les facteurs de la paranoïa
Certaines études ont évoqué la question héréditaire. Comme pour les autres troubles de la personnalité, il peut y avoir un lien génétique. La maladie semble être plus fréquente dans les familles présentant des troubles psychotiques, en particulier la schizophrénie.
Homéopathie. Le remède homéopathique le plus indiqué en cas de paranoïa est Hyoscyamus niger. Conçu à partir de la jusquiame noire en fleur, il conviendrait aux personnes qui délirent, sont particulièrement bavardes, cyclothymiques et aux personnes paranoïaques.
LES TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ : QU'EST-CE QUE C'EST ? Les troubles de la personnalité sont caractérisés par des schémas omniprésents et persistants de pensées, de perception, de réaction et de relations entrainant une souffrance pour la personne et/ou nuisent considérablement à sa capacité à fonctionner.
Cette psychose débute à l'âge moyen de la vie sur un fond de caractère paranoïaque (méfiance, orgueil, hypertrophie du Moi, susceptibilité, jugement faux, rigidité du psychisme ) à la suite bien souvent d'un conflit psychoaffectif d'importance variable.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
La caractéristique essentielle de la personnalité paranoïaque est un mode général de méfiance soupçonneuse à l'égard des autres dont les intentions sont inter- prétées comme malveillantes. Le trouble apparaît au début de l'âge adulte et le diagnostic est plus souvent porté chez l'homme que chez la femme.