En souvenir de cette dévotion d'Ibrahim à son Dieu, les familles musulmanes sacrifient un animal (le mouton qui a six mois ou la chèvre qui a deux ans ou le bovin qui a deux ans et qui est entré dans la troisième année lunaire ou le chameau qui a complété cinq ans) selon les règles en vigueur.
Ce sacrifice est lié au rite du pèlerinage à La Mecque mais le Coran stipule que les pèlerins peuvent le substituer par un jeûne. Pour ceux qui n'effectuent pas le pèlerinage, le sacrifice d'un mouton n'a jamais été interprété comme une obligation canonique chez les premiers musulmans, bien au contraire.
L'Aïd el-Kébir, ou Aïd al-Adha, est une fête célébrée chaque année par les musulmans du monde entier. Elle commémore, selon la tradition musulmane, le sacrifice que Dieu demanda à Abraham pour éprouver sa foi.
Au moment de passer à l'acte, Dieu aurait envoyé un mouton par l'entremise de l'Archange Gabriel pour remplacer le fils d'Ibrahim. Les musulmans sont donc invités au cours de l'Aïd el-Kébir à sacrifier un mouton selon un rite précis.
L'animal doit être une propriété de celui qui veut en faire un sacrifice. Autrement, l'auteur du sacrifice doit avoir l'autorisation du propriétaire ou une permission légale. Car est jugé invalide le sacrifice fait par un usurpateur, par un voleur ou par une personne ayant obtenu une bête à la faveur d'un faux procès.
Cette fête importante dans l'islam commémore le grand acte de foi d'Abraham, prêt à sacrifier son fils pour Dieu. « C'est aussi un moment de partage », explique l'imam Taïcha Ben Taleb.
La tradition veut que les musulmans gardent un tiers du mouton pour eux-mêmes, offrent un tiers aux amis et voisins et le dernier tiers en aumône pour les nécessiteux. En effet, celui qui n'a pas les moyens n'est pas obligé d'acheter un mouton.
Lors de la naissance d'un petit garçon, la sounnah est de sacrifier deux moutons plutôt qu'un. Idéalement, les deux moutons auront environ le même âge. Concernant la fille, un seul mouton suffit.
Selon le même organisme, la méthode employée pour la viande kasher et halal entraîne de graves souffrances et deux minutes peuvent s'écouler entre les incisions et la mort de l'animal.
que la vente de moutons vivants à des particuliers est interdite du 19 juin au 24 juillet 2022 inclus, en application de l'arrêté préfectoral du 17 mai 2022 ; que le transport des moutons par un particulier est interdit du 19 juin au 24 juillet 2022.
La « fête du sacrifice » (Aïd el-Adha en arabe, ou Aïd-el-Kébir, « la grande fête ») est une commémoration de l'épisode du sacrifice d'Abraham rapporté dans le Coran, qui présente de nombreux prophètes en commun avec le texte biblique.
Un épisode qui symbolise deux notions pour les musulmans : la foi et la miséricorde divine. Si l'Aïd el-Kebir dure plusieurs jours, le premier reste le plus important pour les musulmans. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'en France l'Aïd al-Adha est souvent fêté le premier jour seulement.
Elle a lieu 70 jours après la fin du ramadan. Elle célèbre le geste d'Abraham qui s'apprêtait à tuer son fils Isaac sur ordre de Dieu. La fête dure trois jours : la veille, le jour même et le lendemain de nombreuses institutions et magasins restent fermés. A cette occasion, les familles se rassemblent.
L'abattage des moutons et agneaux doit se faire dans un abattoir agréé par des sacrificateurs agréés comme ici. Toute autre "sacrifice" est interdit et dangeureux pour la santé.
Ainsi, l'animal doit avoir plus de deux ans pour les bovins et au moins six mois (plus d'une année de préférence) pour les ovins. Ils ne doivent pas être borgnes, aveugles, boiteux, amputés totalement de la queue et doivent disposer de tous leurs membres.
Il est difficile d'évaluer le prix d'un mouton sans précision. Pour un mouton d'Ouessant, race rustique adaptée aux terrains difficiles et aux éleveurs débutants (qui ne souhaitent pas consommer leur viande), les prix s'échelonnent entre 100 et 550 euros par mouton.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
Lors de la perte du nourrisson avant ou après la naissance, le monde devient vain, la joie quitte subitement les cœurs pour laisser place à l'amertume de la mort, la tristesse face au deuil qui suivra cette perte et enfin l'acceptation du décret d'Allah dans cette épreuve plus que difficile.
Dans les familles musulmanes traditionnelles, on rase le crâne de l'enfant 7 jours après sa naissance. À la même occasion, on sacrifie un ou deux moutons (respectivement, pour une fille ou un garçon).
Qu'Allah bénisse ce qu'Il t'a accordé et puisses-tu être reconnaissant envers Celui qui te l'a accordé. Puisse-t-il (cet enfant) atteindre sa pleine maturité et qu'Allah lui accorde le bon comportement envers toi.
Rompez votre jeûne peu de temps après le lever du soleil.
Les musulmans ne sont pas autorisés à jeuner le jour de l'Aïd al-Fitr, puisqu'ils doivent célébrer la fin du ramadan. Il est recommandé de manger avant de se rendre à la prière.
Il s'agit de la Malaisie, du Sultanat de Brunei, de l'Indonésie, de Hong Kong et du Japon. Après avoir enquêté sur l'observation du croissant du mois de Dhu al-Hijjah ce mercredi, ces cinq pays ont fixé la date de l'Aid al-Adha pour le dimanche 10 juillet.
Fêtée deux mois et dix jours après la fête du Ramadan, la Tabaski, littéralement “fête du mouton”, est célébrée chaque année par tous les fidèles musulmans. Appelée Aïd el-Kebir chez les Arabes, cette fête religieuse rappelle la soumission d'Ibrahim à Dieu, lorsque celui-ci lui demande de sacrifier son fils, Ismaël.