Certains projets ne peuvent pas se financer uniquement par de la dette bancaire. Ouvrir son capital permet à une société de consolider sa structure financière, et grâce à cet apport, approcher sereinement les banques pour boucler le plan de financement.
Les objectifs d'une prise de participation au capital social
D'une levée de fonds, avec l'arrivée d'un investisseur dans la société. L'intérêt principal du nouvel associé est de réaliser un placement lucratif, notamment à travers la potentielle plus-value qu'il réalisera lors de la cession de ses participations.
Au sens économique, le capital est l'un des deux facteurs de production, l'autre étant le travail. Il s'agit des moyens de production durables permettant de produire des biens et des services. On parle alors de capital technique. On y inclut les bâtiments, les machines, la terre, etc.
L'ouverture du capital social à des investisseurs permet à une entreprise d'obtenir de nouveaux financements en fonds propres. L'argent apporté en capital social par les investisseurs ne devra pas être remboursé par la société, ce qui constitue un réel avantage par rapport à l'emprunt bancaire.
Le capital social permet donc, dans une certaine mesure, de rassurer les partenaires d'une société (clients et fournisseurs essentiellement). Plus le capital est élevé, plus ils disposeront de garanties et donc plus ils seront psychologiquement prêts à travailler avec une entreprise.
Conséquences de l'opération. Une augmentation de capital entraîne généralement une augmentation des capitaux propres et donc des ressources stables mais aussi du fonds de roulement de la société, et une dilution des actionnaires.
Optimiser sa fiscalité Autre avantage : l'investissement en entreprise permet également de défiscaliser. Depuis le 10 août 2020, la réduction d'impôt accordée aux particuliers qui souscrivent, en direct ou par l'intermédiaire de FCPI ou FIP, au capital d'une PME, est de 25 %, contre 18 % auparavant.
L'un des principaux avantages de l'autofinancement est qu'il oblige le dirigeant a fonder des bases solides pour son entreprise. Cette méthode de financement nécessite une gestion financière précise et peut permettre la croissance de l'entreprise même avec des ressources modestes.
Pour récupérer le capital social d'une société immatriculée, il faut attendre au moins 15 jours en moyenne après le blocage des fonds des créanciers, puis présenter l'extrait Kbis au dépositaire des fonds.
Il se décompose lui-même en capital fixe et capital circulant.
Déblocage du capital : à réception du Kbis
Ce n'est qu'une fois le Kbis reçu que la banque débloque le capital et le place sur le compte courant de la société. L'opération de déblocage du capital, c'est en fait, la récupération du capital par la société au démarrage de l'activité.
Le capital social est fixé à la création et son montant minimum est de 1€ à l'exception des sociétés anonymes où le minimum est de 37 000€. Toutefois, ce capital peut être augmenté ou diminué au fil des années. Cette somme ne peut pas être restituée aux associés sauf en cas de dissolution de la société.
Performances supérieures à l'actionnariat classique
Avoir des actions de son entreprise comporte de réels avantages : La possibilité de bénéficier de rabais ou d'un abondement de l'entreprise. Par définition, l'actionnariat salarié consiste à acheter des actions de son entreprise à bas prix.
Plusieurs raisons peuvent justifier la décision d'investir chez les entreprises, que ce soit dans le cadre du renouvellement du capital existant, la modernisation des équipements, le développement de nouveaux produits ou l'augmentation de la capacité de production.
Les actions peuvent vous donner une participation dans une entreprise rentable, ce qui peut vous permettre de gagner un revenu sous forme de dividendes. Avec le temps, la valeur de l'action augmente toujours, ce qui vous permet de gagner de l'argent grâce aux gains en capital.
Le capital social est bloqué à la banque au moment de la création pendant quelques jours. Ensuite, dès qu'il est débloqué, il peut être utilisé pour permettre à la société de fonctionner.
Il n'est pas obligatoire de déposer l'entièreté de la somme dès le départ, mais il faut verser au minimum50 % de la somme indiquée dans les statuts de la société. Le reste doit être versé dans un délai de 5 ans suivant l'immatriculation de la société.
Il faut au minimum 120.000 euros pour débuter. Comme pour la SA, il s'agit d'un minimum, rien n'empêche d'apporter un capital plus important. Aucun capital maximum n'est fixé.
Le coup d'accordéon est une solution adaptée, car elle permet de diminuer le montant du capital social pour apurer les pertes avant de procéder à la reconstitution du capital social pour repartir sur des bases saines.
L'augmentation de capital par apport en nature
Il existe une autre forme d'augmentation de capital, l'augmentation par des apports en nature. Comme pour l'augmentation en numéraire, ce sont les associés ou des tiers à la société (futurs associés) qui apportent un bien autre qu'une somme d'argent à la société.
Une augmentation de capital social peut se réaliser de plusieurs manières différentes. Elle peut être réalisée : en employant des ressources de la société, en intégrant dans le capital social des réserves, un report à nouveau créditeur ou des apports en compte courant d'associé.