Le pansement doit être changé tous les jours pour vérifier le processus de cicatrisation et permettre la détection d'une inflammation et/ou d'autres anomalies, ainsi que pour des raisons d'hygiène. Les pansements modernes et imperméables permettent une bonne aération et sont particulièrement doux pour la peau.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Si la personne risque de souiller sa plaie, poser un pansement, sinon la laisser à l'air libre. Si la plaie est plus profonde, continue à saigner et s'il y a un risque d'infection, placer un pansement matériel dit humide, pour faciliter la cicatrisation et protéger des agressions extérieures.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
La cicatrisation des plaies en milieu humide permet d'éviter la formation d'une croûte. Dans ces conditions, l'humidité favorise la division et la migration cellulaire.
Une plaie à la jambe qui ne cicatrise pas ? Il s'agit peut-être d'une plaie variqueuse, autrement dit d'un ulcère variqueux. Elle survient au dernier stade de l'évolution d'une insuffisance veineuse chronique secondaire à des varices ou à des séquelles de phlébite.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Prêter attention à l'aspect de la peau
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
nettoyer la plaie : le nettoyage est essentiel pour accélérer la cicatrisation. Pour cela, il suffit de passer la plaie sous l'eau courante, à température ambiante ou tiède (sauf en cas de brûlure : l'eau doit être plus froide).
Normalement après 6 mois, une cicatrice doit être souple et indolore. Cependant, des troubles de la cicatrisation de la plaie peuvent engendrer des cicatrices disharmonieuses. La maturation est la dernière étape du cycle de cicatrisation. Une cicatrice continue d'évoluer pendant au moins 15 mois.
La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
L'eau: une protection imperméable est indispensable pour éviter que la plaie n'entre en contact avec l'eau. En effet, cette dernière peut être contaminée par des bactéries ou contenir des éléments nocifs comme du chlore. Ceci peut augmenter considérablement le risque d'infection et retarder la guérison des blessures.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Après 4 jours, votre corps commence le processus de réparation de la peau en produisant ce que l'on appelle du tissu conjonctif. Au fil des jours, vous pouvez observer que votre plaie est de moins en moins visible, et que les berges de la plaie se rapprochent de plus en plus. Signe que la cicatrisation se passe bien !
Une plaie peut présenter de la fibrine. Elle ressemble à des filaments blancs ou jaunâtres. La fibrine favorise le processus de reconstruction des tissus. Cependant, un excès de fibrine au niveau de la plaie peut retarder le processus de cicatrisation.
Une opération en elle-même est fatigante. Divers facteurs y contribuent : l'anesthésie, les pertes de sang, les plaies chirurgicales qui peuvent être douloureuses, la cicatrisation, l' anxiété avant et après l'opération, les résultats de cette chirurgie, etc.
Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter. Les plaques d'agglomération de filaments empêchent de la même façon les fibroblastes d'agir au coeur de la plaie.
Bien entendu, il faut un certain laps de temps pour que la peau se reconstitue au mieux. Le processus s'étale sur 6 à 24 mois avec, au début, une belle et fine cicatrice, puis des rougeurs, des boursouflures et des démangeaisons et, enfin, un aspect ultime, avec une peau blanche et souple.
Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation. Des maladies chroniques telles que le diabète, mais également le tabagisme peuvent entraîner une diminution de l'oxygénation du tissu et par voie de conséquence retarder la cicatrisation.
La vitamine A est présente dans de nombreux légumes et fruits : carotte, citrouille, épinards, brocolis, poivrons rouges, melon, abricot… Elle contribue au renouvellement cellulaire et va donc accélérer le processus de guérison. Quant au silicium, ce minéral permet de raffermir et d'améliorer l'élasticité de la peau.
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins.
Elle survient le plus souvent à cause d'une désinfection initiale insuffisante ou de la présence d'un corps étranger dans la plaie. En cas de morsure profonde, le risque infectieux est important et justifie la prescription systématique d'antibiotiques par le médecin.