Les approches les plus fréquentes sont : La stimulation de l'ovulation ou stimulation ovarienne, pour les endométrioses minimes à légères. L'insémination artificielle. La Fécondation In Vitro (FIV) classique ou avec micro injection de spermatozoïdes directement dans l'ovocyte (ICSI), pour les endométrioses profondes.
Heureusement, bien des femmes atteintes d'endométriose sont capables de concevoir un enfant, mais elles ont besoin de plus de temps. La fécondation in vitro (FIV) est aussi une option, mais le taux de réussite peut être inférieur pour les femmes qui souffrent d'endométriose.
Si les ovaires sont le siège d'îlots d'endométriose, des kystes peuvent se former. Ils perturbent directement la maturation des ovules, ce qui rend impossible une ovulation normale. Leur contenu est constitué de sang qui ne peut pas s'écouler.
Les principaux facteurs d'infertilité en cas d'endométriose restent liés aux lésions anatomiques (adhérences péri-tubo-ovariennes, altérations tubaires, endométriomes ovariens) ; Une altération de la réserve ovarienne, en particulier quand la patiente a eu des kystes d'endométriose.
L'hystérosalpingographie et la cœlioscopie se révèlent incontournables pour dépister les anomalies tubaires (causées par une salpingite ou un acte chirurgical, par exemple). C'est aussi à cette occasion que peut être réalisé un diagnostic d'endométriose.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
La grossesse peut exacerber les symptômes d'endométriose au cours du premier trimestre, puis ensuite jusqu'à l'accouchement permettre une accalmie due à la modification des hormones. Généralement, à la reprise du cycle, les symptômes sont à nouveau présents.
L'endométriose est-elle héréditaire ? Selon les chercheurs, certains gènes prédisposent en effet à la maladie, car l'endométriose est plus fréquente dans certaines familles.
L'âge est un facteur de risque ou plus exactement le fait d'être en âge de procréer. L'endométriose peut se manifester dès l'adolescence même si le diagnostic est plus facilement posé entre 30 et 40 ans. En revanche, après la ménopause, la maladie régresse.
L'endométriose se soigne.
Les traitements peuvent soulager de manière durable, mais les rechutes ne peuvent être exclues d'où la nécessité d'un suivi médical régulier. Généralement, l'endométriose diminue et disparaît après la ménopause.
Diaphragme et thorax : il faut opérer surtout si l'atteinte se manifeste par des douleurs de l'épaule droite pendant les règles ou provoque un pneumothorax. Péritoine : l'endométriose y est presque toujours présente. L'intervention est assez simple car les lésions sont peu profondes.
L'acupuncture, la pharmacopée chinoise, le massage tui na, la moxibustion et la diététique, peuvent être un bon complément et un soulagement pour les femmes souffrant d'endométriose. L'acupuncture est utilisée dans le but de diminuer les dysménorrhées et les douleurs pelviennes.
Le seul examen du bilan de fertilité est réalisé dans l'élan de l'entretien préalable. Il consiste à examiner les ovaires (ainsi que l'utérus et ses trompes) grâce à une échographie endovaginale d'une durée d'environ 30 minutes.
Elles peuvent être aggravées par les rapports sexuels, la défécation ou le fait d'uriner. Elles ne sont pas proportionnelles à la sévérité de l'endométriose : un seul fragment d'endomètre mal placé peut engendrer des douleurs plus intenses que plusieurs fragments.
L'endométriose est une maladie inflammatoire chronique, elle persiste jusqu'à la ménopause, parfois au-delà.
Acétate de médroxyprogestérone (Depo-Provera®) On injecte un progestatif dans un muscle de la fesse, tous les 3 mois. L'hormone injectée inhibe l'ovulation et elle réduit ou abolit les menstruations et les douleurs associées à l'endométriose.
Les contraceptifs hormonaux combinés (comme la pilule, le timbre ou l'anneau) constituent un des traitements de l'endométriose les plus utilisés. Ces contraceptifs combinent l'œstrogène et la progestine. Ce traitement réduit les douleurs causées par l'endométriose.
Des douleurs anormales lors des règles
Selon ce spécialiste, les douleurs menstruelles ne doivent jamais être banalisées. Si elles ne sont pas soulagées avec la prise de paracétamol ou qu'elles sont handicapantes depuis les premières règles, il faut impérativement consulter.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
Comment prévenir l'apparition de cette maladie ? La pratique d'une activité physique régulière pourrait réduire le risque de développer l'endométriose. Tout comme l'alimentation, par la consommation d'acide gras oméga-3, de légumes verts et de fruits frais, réduirait l'apparition de la maladie.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.